The Black Halo est le septième album du groupe Kamelot sorti en 2005.
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Sortie | 2005 |
---|---|
Enregistré |
Juin à octobre 2004 au Gate studio, Wolfsburg, Allemagne |
Durée | 57:21 |
Genre |
Metal symphonique Metal progressif Power metal |
Producteur | Sascha Paeth et Miro (en) |
Label | Steamhammer |
Albums de Kamelot
Epica (album)
(2003) Ghost Opera
(2007)
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Il s'agit d'un concept album, inspiré de Faust de Goethe, s'inscrivant comme suite de l'album précédent Epica. Shagrath de Dimmu Borgir et Simone Simons d'Epica y prêtent leur voix sur quelques chansons.
Ariel (Roy Khan)
Depuis la mort d'Helena, Ariel est accablé par le chagrin et la culpabilité, et reste dans un état de faiblesse.
Helena (Mari Youngblood)
Mephisto (Shagrath)
Marguerite (Simone Simons)
Dans un moment de faiblesse d'Ariel, Méphisto maintient la volonté de l'alchimiste à son plus haut point. Il trouve Marguerite, une belle fille dans la ville. Elle a la même voix et la même apparence qu'Helena. Pour tenter de consoler Ariel, Mephisto lui envoie la jeune femme, ouvrant la voie de la séduction. Son contrôle et son pouvoir sur Ariel sont représentés musicalement par des lignes de basse dures et grognements de mort. Il convainc Ariel de donner suite à cette rencontre. Ainsi, comme Ariel est séduit par le corps de Marguerite, Méphisto séduit l'esprit d'Ariel.
La séduction de l'un et l'autre sont terminées. Mephisto contrôle Ariel, et le désir illusoire de Ariel pour Marguerite est consommé. Ils s'endorment dans les bras l'un de l'autre. Par la suite, l'esprit d'Ariel se dégage de l'emprise de Méphisto, et il réalise qu'il a couché avec la jeune fille. Il se rappelle d'Hélène, et comme il commence à recouvrer ses esprits, il se souvient de sa mort, et les événements qui l'y ont mené.
Ariel s'explique avec Marguerite du mieux qu'il peut. Il explique qu'il la voyait comme une ombre de son amour décédé, que tous les sentiments qu'il a pour elle sont une simple façade de son amour pour Helena, et qu'il ne pourra jamais l'aimer de la façon dont elle l'aime. Dans un duo tragique et émouvant, il la pousse à le quitter et à l'oublier. Mais il dit que, peut-être, un jour ils pourraient être réuni.
Nous entrons à nouveau dans l'esprit troublé d'Ariel. Il se lamente sur les maux dont l'humanité est enchaînée. Il se demande comment un tel mal et le malheur est né à la suite de ses bonnes intentions de trouver la vérité ultime. Il souhaite que les humains puissent vivre dans un monde libre et parfait, mais il sait qu'il n'y arriverons jamais. Et une fois de plus, il est tourmenté par son rôle dans la mort d'Helena et de l'enfant qui devait naître.
Cet intermède marques un changement dans la vison des choses d'Ariel. Il se rend compte qu'il ne pourra jamais trouver les réponses dans ce grand univers, et que la vérité ultime doit se situer aux cieux.
Avec ceci, Ariel est frappé par une prise de conscience brutale : en raison des péchés qu'il a commis et la promesse formelle qu'il a fait avec Mephisto, il a rompu toute possibilité de se connecter avec le divin. Il ne pourra jamais entrer au ciel, ni revoir Helena, et ni trouver la vérité ultime. Pour la première fois, il se rend compte qu'il est vraiment tout seul. Musicalement, cela commence par une forme de ballade très douce, en s'appuyant progressivement dans une ballade « puissante ». Perdu et confus, il s'adresse dans le désespoir à Dieu. Dans un état second, il quitte Mephisto, s'égare hors de la ville, et traverse la rivière encore gelé.
Dans son esprit, Ariel revient sur son voyage. Il réfléchit au moment où il a quitté Helena et à sa mort qui en résulte, ainsi que son abandon de Marguerite. Il a abandonné les deux femmes qui l'aimaient. Il se rend compte qu'il est la cause de cette douleur, et qu'il ne sera jamais l'abri des conséquences de ses actes.
Ariel décide qu'il ne peut se repentir de tout ce qu'il a fait, et que même s'il le pouvait, se repentir ne serait pas suffisant. Cela le pousse hors de sa rêverie, à l'action. Exposé au clair de lune, il se dirige vers Mephisto. Une fois passé le fleuve, il s'approche du château du démon.
Debout à l'extérieur du château, Ariel regarde la pleine lune, se demandant si la mort et la damnation est son avenir.
Ariel se résigne à mourir. Il dénonce Mephisto comme un menteur et un traître, et le défie. Il ne craint plus les ténèbres éternelles qui l'attendent inévitablement. Il se résout à vivre une vie de pureté et de bonté à l'image d'Helena, même s'il sait qu'il est trop tard pour échapper à la damnation. Il embrasse la justice, sans rien attendre en retour - il n'y a aucun espoir pour cela - mais tout simplement d'être juste.
Ariel est un reflet du genre humain, à travers toute l'histoire, aux prises avec ces mêmes questions de l'amour, du bien et le mal, et la luxure, la droiture et le péché, la foi et la doctrine. Dans un moment soudain de clarté, il en vient à une prise de conscience profonde: l'amour, y compris l'amour entre Helena et lui-même, est la seule vérité universelle. Dans cette révélation, il se rend compte que non seulement il connaissait tout de ce secret, mais qu'il l'avait créé avec Helena.
Avec cette prise de conscience, Ariel remplit le contrat de contentement suprême passé avec Mephisto. Musicalement, le morceau commence presque comme une ballade, mais il gagne rapidement en vitesse et en intensité. À ce moment, comme l'âme d'Ariel quitte son corps, tout se met en place dans son esprit. Il comprend enfin que, ayant même trouvé cette vérité universelle de l'amour, il ne peut jamais être vraiment satisfait de ce monde. Que la mort touche tout le monde. Qu'aucun être humain est tout simplement bon ou mauvais. Que lui seul est le maître de son destin, et qu'il crée le sens de sa propre vie. Que chacun a ses propres croyances, et qu'aucun d'entre eux n'est infaillible. Avec cette révélation existentielle finale, sous la promesse de l'accord avec Méphisto, l'âme d'Ariel le quitte. Mais elle ne vient pas entre les griffes de Méphisto. Après avoir rejeté le mal, Ariel a retrouvé une espérance et s'est racheté à la fin. Son âme est sauvée, et monte au ciel pour se joindre à Helena. Mephisto, a perdu son pari divin, est tombe à jamais dans l'enfer. Musicalement, cela est montré à travers de longs grognements, des lamentations de mort et des cris. La chanson retombe de nouveau dans la forme de la ballade à partir de laquelle elle a commencé. Ici, l'histoire d'Ariel se termine correctement. Mais l'histoire ne s'arrête pas là.
Dans une inversion du Prologue dans le théâtre du Faust de Goethe, nous voyons que ce conte est en fait une pièce de théâtre mise en scène pour la fête de Nouvel An dans la ville de Gatesville.
On assiste à un trépidant hommage à la comédie et la tragédie, la vie et la mort, la joie et la tristesse. C'est un message de renouvellement qui est donnée dans l'avant-dernier verset : « Que signifie l'hiver, s'il n'y a pas un autre printemps ? »