Kamchatka est un power trio suédois très influencé par les groupes de blues rock de la fin des années 1960 et du début des années 1970. Leur son combine des éléments de blues rock, de stoner, de rock psychédélique et de country[1].
Kamchatka
Informations générales
Genre musical
Hard rock, blues rock, stoner rock
Années actives
2000-
Labels
GMR
Site officiel
www.kamchatka.se
Composition du groupe
Membres
Thomas "Juneor" Andersson
Tobias Strandvik
Per Wiberg
Anciens membres
Roger Öjersson
Linus Carlsson
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Kamchatka tire son nom de la péninsule russe du Kamtchatka, volcaniquement active, qui divise l’Okhotsk et la mer de Béring[2].
Biographie
Le groupe est fondé en 2000 avec Thomas Andersson à la guitare et chant, Roger Öjersson à la basse et Tobias Strandvik à la batterie. Il a débuté par un concert en hommage à Jimi Hendrix[3]. Il a d’abord comme nom Shrimp Monkey avant d’adopter Kamchatka en 2005, sur conseil de leur label[3].
En 2005, Kamchatka sort son premier album éponyme Kamchatka, un album de 14 titres contenant 3 reprises: I Love Everybody écrit à l’origine par le rockeur de blues Johnny Winter, Auto Mowdown et Spacegirl Blues de Gerald V. Casale du groupe de new wave Devo (sur la compilation Hardcore Devo: Volume One). L’album a été enregistré aux studios Shrimpmonkey par Nicolas Elgstrand. La pochette est réalisée par Per Wiberg[4] qui réalisera également toutes les suivantes[5].
En 2007, avant la sortie du deuxième album Volume II, le guitariste Thomas Andersson collabore à un projet intitulé King Hobo avec le claviériste Per Wiberg d’Opeth, le batteur de Jean-Paul Gaster de Clutch et Ulf Rockis Ivarsson[6]. Un deuxième album sort en 2019, Mauga.
Le troisième album de Kamchatka, Volume III, sort en . Un album de 11 pistes contenant une reprise de la chanson Whipping Post des Allman Brothers avec le batteur de Clutch Jean-Paul Gaster[7] en deuxième batterie.
Le quatrième album Bury Your Roots, un album de 12 titres originaux, sort le sur le label GMR[8].
Pour le cinquième album, The Search Goes On, le groupe change de bassiste et intègre Per Wiberg, qui produit l'album[5]. L’album sort sur Despotz Records le [9] et reçoit des critiques plutôt positives[10],[11],[12].
Le septième album, Hoodoo Lightning, sort le en numérique et le en disque, après une courte pause en 2017[17],[18]. Cet album est décrit comme plus heavy metal[19] avec toujours des influences diverses dont grunge[20]. Per Wiberg participe maintenant également au chant[21].
Le jeu de guitare de Thomas Andersson est principalement basé sur le riff et est considéré comme très inspiré par Jimi Hendrix et Robin Trower, et c’est pour ça que Kamchatka est souvent comparé à des groupes de blues-rock lourds actifs à la fin des années 1960 et au début des années 1970 comme The Jimi Hendrix Experience, Led Zeppelin et Cream[23],[24].
Le batteur, Tobias Strandvik a accompagné Lionize pendant une tournée commune avec le groupe grec Planet of Zeus[25].
Début 2007, Kamchatka fait une tournée en Suède en ouverture de Clutch à trois reprises[26]. En avril/, Kamchatka joue en première partie sur la tournée américaine pour Clutch à 21 reprises[27]. En 2009, ils poursuivent cette affiliation avec Clutch en les rejoignant lors d’une tournée européenne en novembre.
En 2015, ils tournent en tête d'affiche au Royaume-Uni, Allemagne et Pays-Bas, accompagnés notamment par Coogans Bluff[28]. En 2016, ils tournent à nouveau en Allemagne, Autriche, Pays-Bas et Suisse[29].
Fin 2019, ils promeuvent la sortie de leur septième album avec une tournée européenne incluant quatre dates en France, à Strasbourg, Paris, Lyon et Bordeaux, en première partie de Clutch avec Graveyard[30].
(en) Todd K. Smith, «The Cutting Edge Kamchatka review»[archive du ] (consulté le ) : «Kamchatka take their name from the volcanically active Russian peninsula that divides the Okhotsk and the Bering Sea, and on first listen you'd swear you'd unearthed an early '70's Robin Trower classic.»
Jimmy Ryan, «Kamchatka MySpace» (consulté le ) : «Unlike other players who end up beholden to their effects, Andersson uses them like weapons, creating a totally stylized Hendrixian bluesy, trippy, greasy and freaky psychofunkedelicized sonic assault with tons of feel and chops to spare. Fans of late 60s - early 70s heavy guitar riffage...»
Peacedogman, «Kamchatka review at Rock n Roll Universe» (consulté le ) : «The sound of the band falls squarely between HENDRIX’s 'Band of Gypsys' and TROWER’s 'Bridge of Sighs'»
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