François Jeanneau est un saxophoniste et compositeur français, né le dans le 9e arrondissement de Paris. C'est un des pionniers du free jazz en France[1].
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Naissance |
(87 ans) Paris |
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Genre musical | Jazz, free jazz, Soundpainting |
Instruments | saxophone,compositeur français |
Labels | Label Bleu |
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François Jeanneau naît dans une famille de musiciens amateurs. Il apprend la flûte au conservatoire[2].
Il découvre le jazz lors des concerts donnés par Charlie Parker et Sidney Bechet à Paris en 1949. Il apprend, en autodidacte, le saxophone soprano puis ténor. D'abord inspiré par Sidney Bechet, il rejoint en 1960 le quartet du batteur Mac Kac et qui joue tous les soirs au Club Saint-Germain. Il se forme sur le tas, en accompagnant des musiciens américains de passage[1].
En 1962, lors d'un voyage en Finlande aux côtés d'Aldo Romano et de Jean-François Jenny-Clark, il découvre le free jazz en écoutant Archie Shepp et Bill Dixon. Avec notamment Bernard Vitet, Jean-Louis Chautemps ou Michel Portal, il est l'un des premiers à jouer cette musique nouvelle en France, participant à Enfin ! de Jef Gilson (1962-63) et à Free Jazz de François Tusques (1965)[1].
En 1964, il accompagne Claude François sur la scène de l'Olympia avec René Urtreger.
Entre 1970 et 1974, il est l'un des membres du groupe de rock Triangle, au sein duquel il joue du synthétiseur et de la flûte. Il enregistre en suite son premier album en tant que leader, Une bien curieuse planète avec Michel Graillier, Jean-François Jenny-Clark et Aldo Romano.
En 1979, il est le créateur du Pandemonium, orchestre composé de trois violons, un alto, un violoncelle, une guitare et section rythmique, avec pour premiers musiciens Aldo Romano, Didier Lockwood, Jean-Paul Céléa, etc. En 1980, il écrit Desmodus Minor, un opéra jazz pour voix, double orchestre de jazz, quintette à vent et orchestre de chambre, sur un livret de Michel Mastrojanni[2]. La même année, il fonde le Quatuor de saxophones avec Jean-Louis Chautemps, Philippe Maté et Jacques Di Donato. Il joue également en trio avec Daniel Humair et Henri Texier, et collabore avec Katia Labèque et la chorégraphe Carolyn Carlson[1].
En 1986, il est le premier chef de l'Orchestre national de jazz. Entre 1987 et 1991, il crée le département de jazz du conservatoire de la Réunion : on y retrouve, parmi ses premiers élèves, Olivier Ker Ourio, Henri-Claude Moutou ou encore Kiki Mariapin.
Il est ensuite le premier chef du département « Jazz et Musiques improvisées » au CNSMDP, poste qu'il occupe jusqu'en 2000.
Il participe à l'élaboration d'un nouveau langage musical : le soundpainting après sa rencontre avec Walter Thompson (en) en 1999.
Il dirige le Spoumj, orchestre de soundpainting depuis 2005 (avec Andrew Crocker, Olivier Lagodsky, Jean-Marc Bouchez, Daniel Beaussier, François Cotinaud, Luc Isenmann, Anne Ballester, Pierre Durand, Valentine Quintin, Marlène Continente, Sophie Le Roy, Eric Mouchot.
Il dirige et joue au sein du Bernica Octet, qui publie deux albums : Very Sensitive (2009) et Bric à Brac (2011).
Il continue son travail de soundpainting en 2010 auprès des élèves de François Guell à Nancy dans un projet pilote en Lorraine[précision nécessaire].