Originaire de Saint-Hilaire sur le Richelieu en Montérégie, France Vézina, s'installe en Mauricie à 18 ans. Pendant trois ans, elle y travaille à titre d'aide domestique, de libraire ainsi qu'en tant qu'employée dans une usine de textile[1].
Dès l'âge de dix-neuf ans, elle publie l'extrait d'un roman aux Éditions du Bien Public à Trois-Rivières avant de signer plus tard un recueil de poésie qui s'intitule Slingshot ou La petite Gargantua (Éditions du Noroît, 1979). Elle fait ensuite paraître deux pièces de théâtre, soit L'hippocanthrope (L'Hexagone, 1979) qui sera adaptée par Jean-Pierre Ronfard au Théâtre du Nouveau monde (1979) ainsi que L'Androgyne (L'Hexagone, 1982)[1],[2],[3],[4],[5].
Comme romancière, Vézina publie Osther, le chat criblé d'étoiles (Éditions Québec/Amérique, 1990), Léonie Imbeault (Éditions XYZ, 2005) ainsi que Le génie de l'enfance (Éditions Leméac, 2018)[1],[6],[7],[8],[9],[10].
Elle signe plusieurs textes, poèmes et articles dans des revues spécialisées dont Littoral du Groupe de recherche sur l'écriture nord-côtière. Elle y publie d'ailleurs un article portant sur le roman Le peintre et l'Amérindien (2015) de Michel Noël, un article sur l'exposition Écomusée du fier monde de André Michel, ainsi qu'un article sur Le peuple rieur- Hommage à mes amis innus de Serge Bouchard[1].
Récipiendaire du Prix de poésie Marie-Lemelin (1969), elle est finaliste au Prix littéraire du Gouverneur général du Canada (1990) ainsi que du Prix littéraire France-Québec (2006)[1],[11],[12],[13].
France Vézina est membre de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois[1].
Œuvres
Poésie
Slingshot ou La petite Gargantua, avec les illustrations de Serge Otis, Montréal, Les Éditions du Noroît, 1979, 191 p.(ISBN2890180336)
Jean-Pierre Ronfard, «Monter Gauvreau, Ducharme, Vézina», Jeu: revue de théâtre, no21, , p.87–94 (ISSN0382-0335 et 1923-2578, lire en ligne, consulté le )
Myrianne Pavlovic, ««L’androgyne»», Jeu: revue de théâtre, no31, , p.146–147 (ISSN0382-0335 et 1923-2578, lire en ligne, consulté le )
François Gallays, «Slingshot ou La petite Gargantua de France Vézina», Lettres québécoises: la revue de l’actualité littéraire, no18, , p.22–23 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
Alexandre Cadieux, «Théâtre - L'étapiste fonceur», Le Devoir •, , p. B7.
Louise Milot, «Un premier roman qui a du souffle / France Vézina, Osther, le chat criblé d’étoiles, Montréal, Québec/Amérique, 1990, 346 p. (Collection «Littérature d’Amérique»)», Lettres québécoises: la revue de l’actualité littéraire, no58, , p.17–18 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
Jean-François Crépeau, «France Vézina, Jacques Savoie, Françoise Tremblay», Lettres québécoises: la revue de l'actualité littéraire, no119, , p.24–25 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
Marie-Claude Fortin, «Hymne à la poésie», La Presse •, , p. ARTS SPECTACLES2 •
Suzanne Giguère, «Des étoiles filantes», Le Devoir •, , p. F3 •
Alice la mitraille: Une réédition permet de redécouvrir la plume effervescente de France Vézina, «Danielle Laurin», Le Devoir •, , p. E7.
Pierre Vennat, «Les prix [littéraires] de Montréal et du Gouverneur général [du Canada]», La Presse •, , p. C2 •
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