music.wikisort.org - Poète

Search / Calendar

Meng Haoran (chinois : 孟浩然 ; pinyin : mèng hàorán, parfois transcrit Mong-Kao-Jen ou Mong-Kao-ren) (689 ou 691 – 740) est un écrivain chinois de la Dynastie Tang. À l'inverse de la plupart des poètes Tang, il ne fit pas de carrière officielle ; le principal sujet de sa poésie est la nature.

Meng Haoran
Meng Haoran
Biographie
Naissance
Entre et
Xiangfan (dynastie Tang)
Décès

Xiangfan (dynastie Tang)
Prénom social
浩然
Époque
VIIe siècle, VIIIe siècle
Activités
Poète, écrivain

Un de ses poèmes est particulièrement connu sous le nom d'Aube de Printemps :

Au printemps le sommeil ne cesse dès l'aurore
Partout se font ouïr les gazouillis d'oiseaux.
La nuit s'achève enfin dans le souffle des eaux,
Qui sait combien de fleurs seront tombées encore ?


Notes


Plusieurs poèmes de Meng Haoran et de Wang Wei, plus ou moins bien traduits et adaptés en allemand par Hans Bethge furent publiés, avec d'autres poèmes en 1907 sous le titre Die chinesiche Flöte (La Flûte chinoise). Ce recueil passa dans les mains de Gustav Mahler alors qu'il traversait une très grave période de crise familiale (mort de sa fille à quatre ans), personnelle (découverte d'une maladie de cœur présumée incurable) et professionnelle (démission, forcée par des cabales antisémites, de son poste de directeur de l'Opéra de la Cour de Vienne). Son présent état d'esprit se retrouva dans ces émouvants poèmes qui chantaient la beauté de la Nature et l'éphémère vie des hommes, et lui apportèrent une certaine consolation. Il mit alors en musique en 1907-1908 dans sa symphonie Das Lied von der Erde six poèmes chinois de l'Anthologie dont un de Meng Haoran qu'il coécrivit avec Wang Wei : le fameux Der Abschied (dans la traduction allemande), c'est-à-dire L'Adieu. Ce poème signifiait beaucoup pour Mahler car il occupe la place du sixième et dernier mouvement de la symphonie, son climax, et dure près d'une demi-heure (la moitié de la symphonie entière). Le chant du soliste et la musique de l'orchestre atteignent ici leur apogée dans ce bouleversant poème où la description de la Nature (par Haoran) sous le crépuscule précède un rituel d'Adieu entre deux amis (décrit par Wei) qui ne se reverront plus.

Cette version du poème « Aube de Printemps » est récité par Arthur dans l'épisode de Kaamelott, « Le poème » (S02E75).


Traductions


Sans se contredire les traductions diffèrent selon les époques. Le texte initial s'écrit (de droite à gauche) ainsi[1] :

春曉
春眠不覺曉
處處聞啼鳥
夜來風雨聲
花落知多少

 孟浩然

En synthèse, la signification peut se résumer ainsi :
Au printemps le sommeil ne ressent pas les premières lueurs de l’aube, au réveil les oiseaux chantent déjà.
Sous la pluie et le vent cette nuit, sait-on combien de pétales sont tombés ?


Voir aussi


Sur les autres projets Wikimedia :


Articles connexes



Liens externes



Notes et références



На других языках


[en] Meng Haoran

Meng Haoran (Chinese: 孟浩然; Wade–Giles: Meng Hao-jan; 689/691–740) was a major Tang dynasty poet, and a somewhat older contemporary of Wang Wei, Li Bai and Du Fu. Despite his brief pursuit of an official career, Meng Haoran mainly lived in and wrote about the area in which he was born and raised, in what is now Hubei province, China. Meng Haoran was a major influence on other contemporary and subsequent poets of the High Tang era because of his focus on nature as a main topic for poetry. Meng Haoran was also prominently featured in the Qing dynasty (and subsequently frequently republished) poetry anthology Three Hundred Tang Poems, having the fifth largest number of his poems included, for a total of fifteen, exceeded only by Du Fu, Li Bai, Wang Wei, and Li Shangyin. These poems of Meng Haoran were available in the English translations by Witter Bynner and Kiang Kanghu, by 1920, with the publication of The Jade Mountain. The Three Hundred Tang Poems also has two poems by Li Bai addressed to Meng Haoran, one in his praise and one written in farewell on the occasion of their parting company. Meng Haoran was also influential to Japanese poetry.

[es] Meng Haoran

Meng Haoran (chino: 孟浩然, pinyin: Mèng Hàorán, Wade-Giles: Meng Hao-jan; japonés: mōkōnen) (689 o 691 – 740) era un poeta chino de la dinastía Tang. Sin mucho éxito en su carrera oficial, generalmente vivió en su mismo lugar de nacimiento, al que dedicó algunos poemas.
- [fr] Meng Haoran

[ru] Мэн Хаожань

Мэн Хаожа́нь (кит. 孟浩然, пиньинь Mèng Hàorán, 689/691—740) — китайский поэт, живший во времена империи Тан. Старший современник Ван Вэя, Ли Бо и Ду Фу. Несмотря на короткую карьеру, Мэн Хаожань никогда надолго не уезжал из родной Хубэй. Поэт оказал значительное влияние на современных ему и последующих танских поэтов, главным образом из-за разработки темы природы. Мэн оказал существенное влияние и на японскую поэзию, где известен под именем Моконэн (Mōkōnen).



Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

2019-2025
WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии