Michel Orcel, né le à Marseille, est un écrivain, traducteur, spécialiste de l'italien, islamologue, éditeur et psychanalyste français.
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Naissance | |
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Nationalité | |
Formation |
Institut d'Etudes Politiques de Paris, Dr ès Lettres et Sciences humaines |
Activités |
Dir. de thèse |
Mario Fusco (d) ![]() |
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Site web | |
Distinction |
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Diplômé de l’Institut d'études politiques de Paris dans la section service public, en 1974[1], il passe une maîtrise de métaphysique chrétienne (Dir. Claude Tresmontant) et un DEA d'islamologie (Dir. Roger Arnaldez), puis soutient une thèse de doctorat ès Lettres et Sciences humaines (Études italiennes), dirigée par Mario Fusco[2]. Il obtient en 1996 son habilitation à diriger des recherches doctorales (HDR) à l'université de Tours.
Il a été chercheur à l’Institut universitaire européen de Florence en 1976-1977, et pensionnaire à l’Académie de France à Rome de 1981 à 1983[3]. Il a été maître de conférences à l'Université de Rennes (1993-1997), où il a fondé une chaire d'histoire de l'opéra italien [4].
Professionnellement, il a débuté comme critique littéraire et musical (Vogue, L'Avant-Scène Opéra, Lyrica, etc.), avant de se tourner vers la traduction, l'enseignement et la psychanalyse.
Formé à Paris et successivement analysé par Jean-Pierre Maïdani Gérard (SPF, EPCI), Manuel Garcia Barroso (SPP) et Kathleen Kelley-Lainé (SPP), il a exercé à Paris et à Marrakech jusqu'en 2012, avant de s'établir à Nice. Il a quitté en 2014 la Société de Psychanalyse freudienne (SPF, Paris), dont il était membre praticien. Se considérant avant tout comme un clinicien (dans la lignée de Winnicott et Ferenczi), son apport majeur à la théorie tient dans l'article Histoire de la subjectivité, empathie et cadre analytique issu de la conférence qu'il avait donné en 2005 sur L'empathie comme outil réparateur au "Malaise dans la civilisation" au congrès de la SMP en 2005 à Rabat. On notera cependant l'usage fructueux qu'il fait de l'apport psychanalytique pour la critique littéraire (voir notamment sa thèse de doctorat, Langue mortelle, et ses essais intitulés Italie obscure).
Auteur de fictions (poésies, romans), d'essais, de travaux encyclopédiques, de traductions, il a obtenu le prix Guy Lévis Mano en 1986, puis le prix Diego Valeri (Città di Monselice, 2001)[5] et le Prix Nelly Sachs (Prix européen de littérature et de traduction, 2001) pour sa traduction du Roland furieux, le prix Jules Janin (2003) de l’Académie française[6] pour sa traduction de la Jérusalem libérée, ainsi que le prix « Ortensia » de la S.I.D.E.F (Società Italiana dei Francesisti)[7]. Michel Orcel publie en 2016 La Destruction de Nice[8], ainsi qu'un cahier de traductions de diverses langues : Ô nuit pour moi si claire. Après avoir publié sa traduction de L'Enfer de Dante (La Dogana, Genève), notamment saluée par Ph. Jaccottet, il fait paraître Le Purgatoire en avril 2020 chez le même éditeur; sa traduction du Paradis[9] paraît en 2021, date du 700e anniversaire de la mort de Dante. Son dernier roman, Le Jeune Homme à la mule, paru chez Pierre-Guillaume de Roux (Paris) [10], a été élogieusement recensé, notamment par "Causeur.fr" [11] et "atlantico" [12], et récompensé par le Trophée K2 de Littérature, que lui a remis Philippe Bilger le 5 mars 2020 [13]. La même année, il reçoit le Grand Prix de poésie de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre poétique. En février 2022, il publie un recueil de "billets" souvent audacieux intitulé PARADOXA (Arcadès Ambo, 2022).
Dans les années 1980, pendant près de dix ans, Michel Orcel a animé avec Alain de Gourcuff la revue et les éditions de L'Alphée[14]. En 1997, il fonde la revue des Recherches romanes et comparées (notamment parrainée par Yves Bonnefoy, Jean Starobinski, Jean-Pierre Richard, Nicholas Mann (en)), qui, faute d'une aide du CNRS, doit mettre fin à son activité deux ans plus tard. En 2015, il fonde à Nice les éditions ARCADÈS AMBO[15], dont il dirige la collection « Littérature et Sciences humaines ». Michel Orcel est membre du comité scientifique de la Rivista Internazionale di Studi Leopardiani[16], membre de l'Association des traducteurs littéraires de France (ATLF), membre de la Société française d'héraldique et de sigillographie[17], membre d'honneur de l'Accademia della Pigna de San Remo [18]. Il sert actuellement, avec le grade de lieutenant-colonel, dans la Réserve citoyenne rattachée à la Délégation militaire départementale des Alpes-Maritimes.
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