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Zéno Bianu, né le à Paris, est un poète, dramaturge, essayiste et traducteur français.

Zéno Bianu
Zéno Bianu en août 2007.
Biographie
Naissance
(72 ans)
Paris
Nationalité
Française
Activités
Poète, dramaturge, traducteur
Autres informations
Genres artistiques
Poésie, essai

Biographie


Zéno Bianu naît en 1950 à Paris, d'un père roumain réfugié politique et d’une mère française[1].


Parcours et apports


En 1971, il signe, avec quinze autres poètes, dont Michel Bulteau et Matthieu Messagier, le Manifeste électrique aux paupières de jupes[2]. C’est le début d’une œuvre d'une cinquantaine d'ouvrages, qui interroge la poésie, le théâtre, le jazz et l’Orient. Ses écrits sont publiés notamment chez Gallimard (Infiniment proche, Le désespoir n’existe pas, Prendre feu – avec André Velter) et chez Fata Morgana (Traité des possibles, Le ciel intérieur, La troisième rive).

Il multiplie également les lectures publiques, à la frontière de la poésie, du théâtre et du récital-jazz. Il a ainsi enregistré plusieurs CD, dont Dans le feu du bleu (Thélème), avec Denis Lavant et publié Poèmes à dire, une anthologie de la poésie francophone contemporaine conçue sous l’angle de l’oralité (Poésie/Gallimard). Il enregistre des livres-CD et performe sur scène au carrefour entre la poésie, la musique et la photographie, comme pour Cantique des Cantiques, Songes de Leonad Cohen (éditions de l'Improbable, 2019). On lui doit également une trilogie de poèmes consacrés à la musique et au jazz, aux éditions du Castor astral : Chet Baker (déploration), Jimi Hendrix (aimantation), John Coltrane (méditation), où il s’attache à restituer la note bleue de ces artistes[3].

Ses pièces et adaptations théâtrales, éditées par Actes Sud-Papiers, ont été jouées au Festival d'Avignon (cour d’honneur du Palais des papes) et à l'Odéon-Théâtre de l'Europe, notamment Le Chevalier d’Olmedo, dans une mise en scène de Lluis Pasqual, avec Jean-Marc Barr, L’Idiot, dernière nuit, avec Denis Lavant et Vincent Schmitt, dans une mise en scène de Balazs Gera, et Un magicien, avec Robin Renucci et Pierre Édernac, dans une mise en scène de Marc Feld.

Ses textes pour la scène ou la radio ont croisé les voix de Tchéky Karyo, Jacques Bonnaffé, Jean-Luc Debattice, François Marthouret, Pierre Clémenti, Isabelle Carré, Juliet Berto, Geneviève Page, Thierry Hancisse, Clovis Cornillac, Christian Cloarec, Évelyne Istria, Bruno Sermonne, Agnès Sourdillon – et les musiques ou les chorégraphies d’Elise Caron, Steve Potts, Aldo Romano, Gérard Siracusa, Stefano di Battista, Simon Goubert, Hélène Labarrière, David Linx, Alain Kremski, Jean-Paul Auboux, Mimi Lorenzini, Jean-Paul Célea, Marc Battier, Anne Ballester, John Boswell, Sandip Chatterjee, Gaspar Claus, Catherine Delasalle, Christophe Laborde, Noël McGhee, Jean-Luc Ponthieux, Wolfgang Reisinger, Françoise Toullec, Junko Ueda, Shiro Daimon, Brigitte Chataignier...

Fasciné par les cultures d’Orient[3], il a composé une anthologie de poèmes classiques chinois, La Montagne vide, avec Patrick Carré (aux éditions Albin Michel) et deux anthologies de haikus avec Corinne Atlan (aux éditions Poésie/Gallimard). Dans son essai Krishnamurti ou l’insoumission de l’esprit (aux éditions du Seuil), ouvrage consacré à Jiddu Krishnamurti, il livre une lecture d’une « parole de haute désobéissance » qui entend affronter «au plus près l’inconfort d’exister»[4].

Il a participé à une centaine de livres d’artistes (avec notamment Vladimir Veličković, Richard Texier, Michel Mousseau, Bertrand Dorny, Jean Messagier, Simon Messagier, Joël Leick, Colette Deblé, Ernest Pignon-Ernest, Christian Jaccard, Himat, Ramon Alejandro, Peter Briggs, Jef Aérosol, Alain Gauvin, Jean-Gilles Badaire, Jacques Vimard, Anne Walker, Michel Gérard, Lise-Marie Brochen, Jean-Marc Scanreigh, Marc Feld, Jean Clauzel, Albert Woda, Stéphane Quoniam, etc.)

Il a dirigé au début des années 2000 la collection Poésie aux éditions Jean-Michel Place, collection réunissant et faisant se rencontrer deux poètes à chaque volume[5] : Jacques Lacarrière par Luis Mizon, Charles Juliet par Jean-Pierre Siméon, Ghérasim Luca par André Velter, Marina Tsvétaïéva par Linda Lê, Serge Pey par Arlette Albert-Birot, William Burroughs par F.J. Ossang, André du Bouchet par Antoine Émaz, Bernard Noël par Régine Detambel, Matthieu Messagier par Renaud Ego, Pierre-Jean Jouve par Franck Venaille, Armand Gatti par Marc Kravetz, Sylvia Plath par Valérie Rouzeau, etc.

Ses textes ont été traduits en anglais par Cid Corman, Pierre Joris et Jack Hirschman, et en espagnol par Clara Janès et Luis Mizon.


Réception


Il est perçu par Charles Dobzynski comme « le saxophoniste couleur blues d’une poésie toujours ouverte sur le large », et par Alain Jouffroy comme un « spécialiste de l’infinité mentale ». Zéno Bianu apparaît comme personnage romanesque dans Enigma, le deuxième roman d’Antoni Casas Ros.


Publications



Poésie



Essais



Théâtre



Textes dans des anthologies et des ouvrages collectifs



Préfaces



Références



Annexes



Revue de presse



Liens externes



На других языках


[es] Zéno Bianu

Zéno Bianu (París, 1950) es un poeta, dramaturgo, ensayista y traductor francés.[1]
- [fr] Zéno Bianu



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