Allen Tate, né John Orley Allen Tate le à Winchester dans le comté de Clark de l'état du Kentucky et mort le à Nashville dans le Tennessee, est un poète, romancier, essayiste, critique littéraire et un professeur d'université américain.
Allen Tate
Biographie
Naissance
Winchester, Kentucky, (États-Unis)
Décès
(à 79 ans) Nashville, Tennessee, (États-Unis)
Nom de naissance
John Orley Allen Tate
Nationalité
Américaine
Formation
Conservatoire de musique de Cincinnati Université Vanderbilt
John Orley Allen Tate[1] est le fils de John Orley Tate[2], un homme d'affaires, et d'Eleanor Parke Custis Varnell[3]. Il commence dans un premier temps à se vouer à son amour de la musique, il pratique le violon et se perfectionne au conservatoire de musique de Cincinnati de 1916 à 1917. Hélas il s'avérera qu'il n'avait pas suffisamment de talent pour envisager une carrière de musicien[4], c'est ainsi qu'il s'inscrit à l'université Vanderbilt[5] de 1918 à 1922 où il obtient son Bachelor of Arts (licence)[6], il y fait la connaissance de son condisciple Robert Penn Warren, devenu un ami proche qui lui fait intégrer le groupe de poètes sudistes The Fugitives[7] mené par John Crowe Ransom. En 1922, il fonde et dirige la revue The Fugitive, dont il est rédacteur en chef jusqu'en 1925[8]. Le groupe des Fugitives valorisait le Sud agraire contre le Nord industriel[9].
Allen Tate se désolidarise des membres du groupe qui manifestaient une sympathie pour Mussolini ou Hitler, mais si Allen Tate soutient la démocratie contre le fascisme, en revanche il reste ambigu quant à la question raciale malgré ses évolutions[10],[11].
Parallèlement à ses activités de rédacteur en chef de The Fugitive, il emménage à New York en 1924, pour un séjour de quatre ans. Il travaille comme pigiste pour l'hebdomadaire The Nation, et écrit des articles pour la revue de poésie Hound and Horn[12].
De 1928 à 1930, grâce à une Bourse Guggenheim[13] il va en Europe, de retour au Tennessee, en 1930, il prend la direction de la revue conservatrice The American Review.
En 1924, il épouse la romancière Caroline Gordon dont il se sépare en 1959 pour épouser la poètesse Isabella Gardner[15] dont il divorce également, pour épouser en troisième noce en 1966 l'une de ses étudiantes Helen Heinz[16].
Il commence sa carrière de professeur d'université en 1934, d'abord au Southwestern College de Memphis[17], au Woman's College de l'université de Caroline du Nord[18], puis à l'université de Princeton pour enfin rejoindre l'université du Minnesota où il enseigne de 1951 à sa retraite en 1968.
En 1943, il est nommé bibliothécaire à la Bibliothèque du Congrès[19] chargé de la section poésie. Lors de son exercice de cette fonction, il crée le Quarterly journal of the Library of Congress qui fait le point sur les acquisitions et l'actualité de la bibliothèque[20].
Disciple de Thomas Ernest Hulme[22] et très influencé par T.S. Eliot, il devient théoricien au sein du mouvement littéraire New criticism. En 1954, il reçoit le prix de Rome américain en littérature pour l'ensemble de son œuvre.
Archives
Ses manuscrits sont déposés à la Bibliothèque Firestone de l'université de Princeton[23].
Œuvres
Poésie
Mr. Pope And Other Poems, Books for Libraries, 1928, rééd. 1970, 52p. (ISBN978-0-8369-5516-3),
The Swimmers, And Other Selected Poems, Scribner, , 196p. (ISBN978-0-684-12333-2),
Collected Poems, 1919-1976, Farrar, Straus and Giroux, 1 octobre 1978, rééd. 16 octobre 2007, 240p. (ISBN978-0-374-53095-2),
Essays of Four Decades, Isi Books, 1970, rééd. 1 juin 1999, 640p. (ISBN978-1-882926-29-9)[24],
On The Limits Of Poetry, Selected Essays: 1928 1948, Books for Libraries Press, , 379p. (ISBN978-0-8369-1484-9)[25],
Six American Poets from Emily Dickinson to the Present: An Introduction, University of Minnesota Press, , 267p. (ISBN978-0-8166-0630-6),
Memoirs and Opinions, 1926-1974, Swallow Press, , 225p. (ISBN978-0-8040-0662-0),
Memories and essays: old and new 1926-1974, Carcanet Press, , 225p. (ISBN978-0-85635-203-4),
Reactionary Essays on Poetry and Ideas, Beaufort Books, , 240p. (ISBN978-0-8369-0924-1),
The Poetry Reviews Of Allen Tate, 1924 1944, Louisiana State University Press, , 214p. (ISBN978-0-8071-1057-7),
Interior Design in the 20th Century, HarperCollins Publishers, avril 1986, rééd. 1 novembre 2003, 577p. (ISBN978-0-06-046584-1),
Correspondances
The Literary Correspondence of Donald Davidson and Allen Tate, University of Georgia Press Athens, , 442p. (ISBN978-0-8203-0339-0),
The Lytle-Tate Letters: The Correspondence of Andrew Lytle and Allen Tate, University Press of Mississippi, , 395p. (ISBN978-0-87805-326-1),
Cleanth Brooks and Allen Tate: Collected Letters, 1933-1976, University of Missouri Press, , 312p. (ISBN978-0-8262-1207-8, lire en ligne),
The Republic of Letters in America: The Correspondence of John Peale Bishop and Allen Tate, University Press of Kentucky, , 240p. (ISBN978-0-8131-5541-8),
Prix et distinctions (sélection)
1928: obtention d'une bourse de la fondation J.S. Guggenheim[26].
1943: élection à la charge de Poète lauréat de la bibliothèque du Congrès,.
1954: lauréat du prix de Rome américain en littérature.
(en-US) George Core, «Reviewed Work: Essays of Four Decades by Allen Tate», The Southern Literary Journal, Vol. 2, No. 1, , p.138-147 (lire en ligne)
(en-US) Monroe K. Spears, «Reviewed Work: On the Limits of Poetry. Selected Essays: 1928-1948 by Allen Tate», The Sewanee Review, Vol. 57, No. 2, , p.317-334 (lire en ligne)
(en) «Bollingen Prize | American literature prize», Encyclopedia Britannica, (lire en ligne, consulté le ).
(en) aapone, «chancellors», sur chancellors, (consulté le )
Annexes
Bibliographie
Essais
(en) Willard Burdett Arnold, The social ideas of Allen Tate, Bruce Humphries, , 72p. (OCLC1151243539, lire en ligne),
(en) R.K. Meiners, The Last Alternatives: A Study of the Works of Allen Tat, M.S.G. Haskell House Publishers, 1963, rééd. 28 septembre 1973, 230p. (ISBN978-0-8383-1594-1, lire en ligne),
(en) Ferman Bishop, Allen Tate, Twayne Publishers, , 182p. (ISBN978-0-8084-0050-9, lire en ligne),
(en) James Radcliffe Squires, Allen Tate; a literary biography, Pegasus, , 240p. (OCLC906045591, lire en ligne),
(en) William Doreski, The Years of Our Friendship: Robert Lowell and Allen Tate, University Press of Mississippi, 1990, rééd. 20 janvier 2010, 270p. (ISBN978-1-60473-510-9, lire en ligne),
(en) Langdon Hammer, Hart Crane & Allen Tate: Janus-Faced Modernism, Princeton University Press, , 304p. (ISBN978-0-691-06877-0, lire en ligne),
(en) Thomas A. Underwood, Allen Tate: Orphan of the South, Princeton University Press, , 480p. (ISBN978-0-691-06950-0, lire en ligne)
(en) Peter A. Huff, Allen Tate and the Catholic Revival: Trace of the Fugitive Gods, Paulist Press, , 176p. (ISBN978-0-8091-3661-2),
(en) Gabriel Welsch, Allen Tate, Chelsea House Publications, , 138p. (ISBN978-0-7910-7889-1, lire en ligne),
(en) John V. Glass III, Allen Tate: The Modern Mind and the Discovery of Enduring Love, Catholic University of America Press, , 376p. (ISBN978-0-8132-2863-1, lire en ligne),
Articles
(en-US) Monroe K. Spears, «Reviewed Work: On the Limits of Poetry. Selected Essays: 1928-1948 by Allen Tate», The Sewanee Review, vol.57, no2, , p.317-334 (lire en ligne),
(en-US) Vivienne Koch, «The Poetry of Allen Tate», The Kenyon Review, vol.11, no3, , p.355-378 (lire en ligne),
(en-US) Lillian Feder, «Allen Tate's Ose of Classical Literature», The Centennial Review of Arts & Science, vol.4, no1, , p.89-114 (lire en ligne),
(en-US) George Core, «Reviewed Work: Essays of Four Decades by Allen Tate», The Southern Literary Journal, vol.2, no1, , p.138-147 (lire en ligne),
(en-US) Radcliffe Squires, «Will and Vision: Allen Tate's "Terza Rima" Poems», The Sewanee Review, vol.78, no4, , p.543-562 (lire en ligne),
(en-US) Louise Cowan, «Allen Tate and the Garment of Dante», The Sewanee Review, vol.80, no2, , p.377-382 (lire en ligne),
(en-US) Jeffrey J. Folks, «Allen Tate and the Victorians», South Atlantic Review, vol.50, no2, , p.55-66 (lire en ligne),
(en-US) Lewis P. Simpson, «Allen Tate», The Sewanee Review, vol.94, no3, , p.471-485 (lire en ligne),
(en-US) William Doreski, «Founding a Literary Friendship: Allen Tate and Robert Lowell», The Southern Literary Journal, vol.21, no2, , p.72-91 (lire en ligne),
(en-US) Brent Garner, «Anxious Odes of Tate and Lowell», Journal of American Studies, vol.25, no1, , p.93-99 (lire en ligne)
(en-US) Bruce Bawer, «Reviewed Works: Allen Tate: Orphan of the South by Thomas A. Underwood», The Hudson Review, vol.55, no1, , p.167-175 (lire en ligne)
(en-US) Anthony Lombardy, «Allen Tate and the Metaphysics of Metaphor», The Southern Literary Journal, vol.37, no2, , p.62-80 (lire en ligne),
(en-US) George Watson, «Dining with Allen Tate», The Sewanee Review, vol.116, no3, , p.458-464 (lire en ligne),
(en-US) Susan V. Donaldson, «Challenging Allen Tate: Michael O'Brien and Southern Literary History», The Georgia Historical Quarterly, Vol. 101, No. 4, , p.332-337 (lire en ligne),
(en-US) Andy Hines, «Vehicles of Periodization: Melvin B. Tolson, Allen Tate, and the New Critical Police», Criticism, vol.59, no3, , p.417-439 (lire en ligne),
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