Angélique Dorothée Babaud, marquise de Cassini, née vers à Paris[Note 1] et morte le dans la même ville, est une salonnière et contre-révolutionnaire française.
Marquise |
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Naissance | Paris |
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Décès | Ancien 11e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Angélique Dorothée Babaud |
Nationalité | |
Domicile | |
Activités | |
Père | |
Mère |
Marie Boësnier (d) ![]() |
Beau-parent | |
Fratrie |
Alexandre Masson de Pezay Charlotte Babaud de La Chaussade (d) ![]() |
Conjoint | |
Parentèle |
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Née à Paris[1], Angélique Dorothée Babaud est la fille de Jean Babaud de la Chaussade et de Marie Boësnier (remariée au financier Jacques Masson). Elle est aussi la nièce de Pierre Babaud de la Chaussade et de Paul Boësnier de l'Orme, et la demi-sœur du marquis de Pezay. Elle est, enfin, la tante de Pauline de Lézardière. Elle est la marraine de la compositrice Lucile Grétry.
Elle épouse, le , Dominique-Joseph de Cassini[2]. Elle apporte une dot de 560 000 livres. Devenue marquise de Cassini, elle a été la maîtresse du prince de Condé et du comte de Maillebois.
Elle tient un salon courtisé chez elle. Elle y a fait jouer la pièce Mélanie, ou la Religieuse de La Harpe, alors que la pièce avait été interdite par l'archevêque de Paris. Dans ses salons, on colporte les nouvelles mais surtout, on intrigue pour faire ou défaire un homme en place, diminuer une influence ou ruiner une réputation.
Contre-révolutionnaire, elle prend part à l'organisation de plusieurs complots royalistes, émigre en 1792 et se rend entre autres à Londres pour rencontrer William Windham, le secrétaire à la Guerre britannique.
Elle meurt à l'âge de 75 ans, en 1809, en son domicile parisien du 21, rue du Cherche-Midi[1].