Auguste Dupouy né le à Concarneau (Finistère) et mort à Quimper (Finistère) le , est un écrivain, critique d'art et journaliste français.
Pour les articles homonymes, voir Dupouy.
Cet article est une ébauche concernant la Bretagne et un écrivain français.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?) selon les recommandations des projets correspondants.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections «Bibliographie», «Sources» ou «Liens externes» ().
Vous pouvez améliorer la vérifiabilité en associant ces informations à des références à l'aide d'appels de notes.
Prix Archon-Despérouses (1906) Prix Marcelin Guérin (1921) Prix d’Académie (1925 et 1943) Prix Sobrier-Arnould (1939) Prix Broquette-Gonin (1940) Prix Georges Dupau (1946) Prix Gustave Le Métais-Larivière (1952) Prix Durchon-Louvet (1960)
modifier
Biographie
Fils d'un gérant d'usine, il poursuit de brillantes études, d'abord au lycée de Brest, puis à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, d'où il sort agrégé de lettres (1895)[1]. Sa carrière professorale passa par Quimper, Angers, Reims, Rouen, Vanves (lycée Michelet) pour s'achever au lycée Louis-le-Grand (1937).
Écrivain prolifique (une cinquantaine d'ouvrages à son actif et plus d'un millier d'articles, dont quelques critiques littéraires sous le nom de plume André Doris)[2], il est parmi les premiers à étudier la géographie humaine des littoraux (Pêcheurs bretons en 1920), rédige la première histoire de Bretagne Républicaine (1932), entre autres écrits sur la Bretagne. Cependant, ses études littéraires (la première littérature comparée France-Allemagne en 1913, une étude sur Mérimée en particulier) et sa propre production (recueils de poésie: Partances, Chants de la traversée; romans: L'Affligé, La Paix des champs) lui ouvrent les portes des revues parisiennes où il apparaît comme un critique de qualité (La Démocratie Nouvelle) et lui valent un certain nombre de prix (dont le prix Archon-Despérouses, 1906[3]).
Avant son retour en Bretagne en 1947, il passe trois ans au Comité de la Société des Gens de Lettres, après avoir été, durant les années 1920, secrétaire de la Société de la Critique.
Sur le plan intellectuel, ses engagements furent toujours feutrés. C'est un régionaliste, républicain libéral, qui polémique beaucoup avec les nationalistes bretons durant l'entre-deux guerres. Néanmoins, il est très attaché à la culture bretonne, en particulier sa langue. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il apporte son aide à ses fils résistants, Jean-Marie et Pierre Dupouy, membres de Turma-Vengeance, morts en déportation[4], tout en se sachant surveillé par les autorités. Il est d'ailleurs dénoncé.
Il a été rédacteur à La Dépêche de Brest et de l'Ouest de 1898 à 1961.
Sa longévité lui a permis de côtoyer plusieurs générations d'intellectuels bretons (Anatole Le Braz, Charles Le Goffic, Charles Chassé, Tanguy Malmanche, Henri Queffelec, Pierre-Jakez Hélias pour ne citer que ces derniers).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии