music.wikisort.org - Poète

Search / Calendar

Charles Le Goffic, né le à Lannion où il est mort le , est un poète, romancier et critique littéraire français dont l'œuvre célèbre la Bretagne.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références »

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Charles Le Goffic
Fonctions
Fauteuil 12 de l'Académie française
-
François de Curel
Président
Société des gens de lettres
-
Charles Le Goffic
Vice-président
Union régionaliste bretonne
Biographie
Naissance

Lannion
Décès
(à 68 ans)
Lannion
Sépulture
Nom de naissance
Charles Henri Francis Jean Marie Le Goffic
Pseudonyme
Eostik ar Garantez
Nationalité
Française
Activités
Poète, romancier, critique littéraire, écrivain, enseignant
Père
Jean-François Le Goffic (d)
Mère
Marie Aimée Alexandrine Le Tulle (d)
Conjoint
Julie Fleury (d) ()
Autres informations
Parti politique
Action française‎‎
Membre de
Union régionaliste bretonne ()
Académie française (-)
Dîner celtique
Distinctions
Liste détaillée
Prix Montyon ()
Prix Sobrier-Arnould ()
Chevalier de la Légion d'honneur‎ ()
Prix Alfred-Née ()
Officier de la Légion d'honneur‎ ()
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 6632-6643, 8898, 13 pièces, -)[1]
Œuvres principales
Amour breton (d) (), Les Romanciers d’aujourd’hui (d) (), Le Crucifié de Keraliès (d) (), Le Bois dormant (d) (), Le Mouvement panceltique (d) ()
Signature
Vue de la sépulture.

Biographie


Charles-Henri Francis Jean-Marie Le Goffic est le fils de Marie-Aimée Alexandrine Le Tulle, dite Manon, et d'un libraire-imprimeur de Lannion, Jean-François Le Goffic[2], qui mourut l'année suivant sa naissance[3].

Alors que sa mère ne tire que peu de ressources de l'entreprise, le petit Charles passe ses étés avec sa nourrice, soit à Ploumanac'h, soit à Trégastel.

Charles Le Goffic fit ses études au collège de Lannion, puis au lycée de Nantes (où il eut comme condisciple Aristide Briand), puis fréquenta la faculté des Lettres de Caen[4].

En octobre 1888, il épouse Julie Fleury (1870-1944). À la faveur d’une adjudication, il achète peu après une petite ferme à Rûn-Rouz en Trégastel. Son roman Morgane, la sirène a pour cadre cette ferme de Rûn-Rouz.

Agrégé de littérature en 1887[5], il est enseignant successivement à Gap, Évreux, Nevers et au Havre. En 1886, il fonde avec Maurice Barrès et Raymond de La Tailhède la revue littéraire Les Chroniques. En 1891, il publie son premier roman : Le Crucifié de Kéraliès. En 1896, il décide d'abandonner l'enseignement pour vivre de sa plume, vivant à Paris l'hiver et Trégastel l'été. Il publie dès lors abondamment, essentiellement des romans, des récits historiques et, sous le titre de L'âme bretonne, de nombreux récits concernant la Bretagne et les autres pays celtiques[4].

Proche de Charles Maurras, il collabore à la Revue d'Action française (1899), qui deviendra L'Action française (1908), ainsi qu'à la Revue critique des idées et des livres.

Bien que républicain convaincu, son régionalisme militant et ses idéaux traditionalistes lui font appuyer le projet maurrassien de restauration monarchique comme en témoigne sa lettre publiée dans L'Enquête sur la monarchie (1900) du chef de file de l'Action française.

Il prend la vice-présidence de l'Union régionaliste bretonne, créée en 1898, et lui sert de relais parisien en suscitant la parution d'articles dans la presse.
Parlant parfaitement le breton, il ne voulait pas l'utiliser à l'écrit de peur « de se montrer inférieur à sa réputation »[6].

Il est membre d'honneur de la société historique et archéologique de l'arrondissement de Saint-Malo[7]

Il est barde d'honneur de la Gorsedd de Bretagne sous le nom d'Eostik ar Garante (Le Rossignol de l'Amour).

Le Goffic est élu membre de l'Académie française en 1930 au 12e fauteuil (O.-L. Aubert, directeur de la revue Bretagne, rend compte de la séance de réception dans le no 98 - Juillet-août 1931 de la revue).

En 1895, il a introduit en Bretagne la Great Highland Bagpipe (grande cornemuse écossaise) devenue le « biniou bras » à côté du biniou kozh des anciens.

Tombe de Charles Le Goffic près de l'église du bourg de Trégastel.
Tombe de Charles Le Goffic près de l'église du bourg de Trégastel.
Jean Boucher, Monument à Charles Le Goffic à Lannion (détail).
Jean Boucher, Monument à Charles Le Goffic à Lannion (détail).
Portrait de Charles Le Goffic, eau-forte. Malo-Renault (1870-1938),
Portrait de Charles Le Goffic, eau-forte. Malo-Renault (1870-1938),

Victime d' une mauvaise chute à la gare Montparnasse lors de son retour après une tournée de conférences en Belgique et aux Pays-Bas, il meurt à Lannion le . Il est inhumé dans l'enclos de l'église du bourg de Trégastel avec sa femme Julie et sa fille Hervine-Marie, morte à l’âge de 17 ans des suites d’un accident de battage survenu à Trégastel.

Un monument surmonté de son buste en bronze par Jean Boucher a été érigé par souscription nationale à Lannion.

En 1934, un médaillon à son effigie a été apposé sur la Roche des Poètes (Roche des Martyrs) à La Clarté[8].

À l'occasion du 150e anniversaire de sa naissance, un médaillon, œuvre du sculpteur Michel Sprogis, est posé sur un rocher près de la chapelle Sainte-Anne[Où ?].


Œuvres



Notes et références


  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom LE GOFFIC Charles (consulté le )
  2. Les dossiers de brevet d'imprimeur et libraire des époux Le Goffic sont conservés aux Archives nationales, sous la cote F/18/1896.
  3. Joseph Ollivier, Catalogue de la chanson populaire bretonne sur feuilles volantes, p. 391.
  4. Bernard Le Nail, L'almanach de la Bretagne, Larousse, coll. « Jacques Marseille », (ISBN 2-03-575106-3).
  5. http://rhe.ish-lyon.cnrs.fr/?q=agregsecondaire_laureats&nom=&annee_op=%3D&annee%5Bvalue%5D=1887&annee%5Bmin%5D=&annee%5Bmax%5D=&periode=All&concours=11&items_per_page=10.
  6. Notice nécrologique dans An Oaled-Le Foyer breton, no 40, 2e trimestre 1932, p. 5-6.
  7. Annales de la SHA de Saint-Malo, « Liste des membres de la société Historique et Archéologique de l’arrondissement de Saint-Malo », sur https://gallica.bnf.fr,
  8. « Monument dit la Roche des Martyrs, ou la Roche des Poètes, ou le Rocher du Dante, ou la Roche des Soupirs », notice sur sallevirtuelle.cotesdarmor.fr.
  9. Critiques

Voir aussi


Sur les autres projets Wikimedia :


Liens externes



На других языках


[en] Charles Le Goffic

Charles Le Goffic (14 July 1863 – 12 February 1932) was a Breton poet, novelist and historian whose influence was especially strong in his native Brittany. He was a member of the Académie française.

[es] Charles Le Goffic

Charles Le Goffic (Lannion, 14 de julio de 1863 - íd., 12 de febrero de 1932), poeta, novelista y crítico literario francés, cuya obra entera ensalza su región natal de Bretaña.
- [fr] Charles Le Goffic

[ru] Ле Гоффик, Шарль

Шарль Ле Гоффик (фр. Charles Le Goffic; 14 июля 1863, Ланьон, Бретань, Франция — 12 февраля 1932) — французский поэт, писатель, драматург, литературный критик, историк, член Французской Академии (с 1930).



Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

2019-2024
WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии