Edmond Marie Félix Haraucourt, né le à Bourmont (Haute-Marne) et mort le dans le 4earrondissement de Paris[1], est un poète et romancier français, également compositeur, parolier, journaliste, auteur dramatique et conservateur de musée.
Conservateur de musée Musée des Monuments français
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Biographie
Naissance
Bourmont ou Haute-Marne
Décès
(à 85 ans) Paris
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise
Pseudonyme
Sire de Chambley
Nationalité
Française
Activités
Écrivain, dramaturge de production, librettiste, compositeur, poète, journaliste
Autres informations
Membre de
Les Hydropathes
Distinctions
Liste détaillée
Prix de poésie de l'Académie française ( et ) Chevalier de la Légion d'honneur () Prix Archon-Despérouses () Officier de la Légion d'honneur () Commandeur de la Légion d'honneur () Grand officier de la Légion d'honneur ()
Edmond Haraucourt commence sa carrière d'auteur par la publication d'un recueil sulfureux pour son temps, La Légende des sexes, poèmes hystériques et profanes, paru en 1882 sous le pseudonyme de Sire de Chambley, et contenant le « Sonnet pointu », qui préfigure les calligrammes de Guillaume Apollinaire. Il est conservateur du musée de Sculpture comparée, au palais du Trocadéro (Paris) de 1894 à 1903 et du musée de Cluny dans la même ville de 1903 à 1925. Un sixain de lui est gravé sur le socle de La Force brutale étouffant le génie, marbre par Cyprian Godebski (1888, musée d'art de Toulon). Il fait partie des Hydropathes et collabore à La Jeune France. Il est président de la Société des gens de lettres de 1920 à 1922.
Louis Baudier de Royaumont loue l'ancien appartement de Balzac, rue Raynouard, dans le quartier de Passy, le 16 mai 1908 et en fait un musée, inauguré officiellement, le 16 juillet 1910, Edmond Haraucourt représentant le ministre des Beaux-Arts[2].
Il vécut à Saint-Dizier, dans le nord de la Haute-Marne, dans une maison située dans le centre de la rue du Docteur Mougeot.
Il légua sa propriété, située sur l’île de Bréhat (Côtes-d'Armor), à la Cité internationale universitaire de Paris[3].
Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (89edivision).
Rondel de l'adieu
Plaque commémorative apposée sur le domicile parisien d'Edmond Haraucourt au no5 du quai aux Fleurs.
L'un de ses poèmes les plus connus, le « Rondel de l'adieu », paru dans Seul en 1890, a été mis en musique par Francesco Paolo Tosti en 1902.
Partir, c'est mourir un peu,
C'est mourir à ce qu'on aime:
On laisse un peu de soi-même
En toute heure et dans tout lieu.
C'est toujours le deuil d'un vœu,
Le dernier vers d'un poème;
Partir, c'est mourir un peu.
C'est mourir à ce qu'on aime.
Et l'on part, et c'est un jeu,
Et jusqu'à l'adieu suprême
C'est son âme que l'on sème,
Que l'on sème à chaque adieu...
Partir, c'est mourir un peu.
La version imprimée du livre Perles de la poésie Française contemporaine, Bruxelles 1906, diffère à deux égards du manuscrit original.
Dans le deuxième vers, qu'on est remplacé par que l'on et ce vers est ajouté comme huitième vers. On obtient ainsi un parfait rondel français.
Œuvres
Manuscrit autographe du Rondel de l'adieu.
La Légende des sexes, poèmes hystériques et profanes, 1882
L’Âme nue, 1885
Amis, roman, 1887
Seul, roman en vers, 1890
L'Antéchrist, 1893
L'Effort. La Madone. L'Antéchrist. L'Immortalité. La Fin du monde, 1894
Don Juan de Mañara, 1898
Jean Bart, 1900
Les Naufragés, 1902
Les Benoît, 1904
La Peur, 1907
Trumaille et Pélisson, 1908.
Dieudonat, roman, 1912
Daâh, le premier homme, roman, 1914
La Démoralisation par le livre et par l'image, 1917
Choix de poésies, 1922
L'Oncle Maize, 1922
Vertige d'Afrique, roman, 1922
L'Histoire de la France expliquée au musée de Cluny, 1922
L'Amour et l'Esprit gaulois à travers l'histoire du XVe au XXe siècle, 4 vol., 1927-1929
Autre temps, lithographies et dessins de Charles Léandre, 1930
Le Livre de mon chien, 1939
Mémoires des jours et des gens, 1946
Œuvres dramatiques et musicales
Shylock, comédie en trois actes et sept tableaux, en vers, d'après Shakespeare, musique de Gabriel Fauré, Paris, théâtre de l'Odéon, 14 décembre 1889
La Passion, mystère en deux chants et six parties, Paris, salle du Cirque d'hiver, 4 avril 1890
Héro et Léandre, poème dramatique en trois actes, musique de P. L. Hillemacher, Paris, Le Chat noir, 24 novembre 1893. Consultable sur
Don Juan de Mañara, drame en cinq actes, en vers, romance et musique de scène de Paul Vidal, Paris, théâtre de l'Odéon, 8 mars 1898
Jean Bart, drame nouveau en 5 actes et 7 tableaux, Paris, théâtre de la Porte-Saint-Martin, 5 avril 1900
Les Oberlé, pièce en 5 actes, d'après le roman de René Bazin, Paris, théâtre de la Gaîté, 17 novembre 1905
Quatre Poèmes d’Edmond Haraucourt, musique de Charles Koechlin, Œuvres vocales avec orchestre, opus 7, 1905
Circé, poème lyrique en 3 actes, musique de P. L. Hillemacher, Paris, théâtre national de l'Opéra-Comique, 17 avril 1907
Paroles de chansons
Ouvre, chanson (paroles et musique), interprétée par Suzy Solidor, 1933
Le Bleu des bleuets, chanté par Mathé Altéry
Chanson de l'adieu, chanté par Mathé Altéry
Prix
Prix de poésie de l’Académie française en 1891 pour La mort du Viking et en 1901 pour Le XIXe siècle.
Louis Étienne Baudier de Royaumont, "Pro domo" (la Maison de Balzac): histoire et description, catalogue du Musée, Paris, E. Figuière, , 40p. (lire en ligne).
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