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Francesca-Yvonne Caroutch, née le à Paris, est une romancière, essayiste, poète et tibétologue française, membre de l’Académie européenne des sciences, des arts et des lettres[1]. Également illustratrice, surtout pour des éditions bibliophiliques, elle expose régulièrement des gouaches, ainsi que des photographies d'insolites voyages en Asie ou de Jardins magiques.

Francesca-Yvonne Caroutch
Naissance (85 ans)
Paris
Auteur
Langue d’écriture français
Genres
roman, essai, récit initiatique et poésie

Parcours littéraire


Soifs, publié en 1954, premier recueil d’Yvonne Caroutch, alors encore lycéenne au lycée Fénelon[2], fut salué entre autres par Pierre Reverdy, Gaston Bachelard, Jean Paulhan, André Pieyre de Mandiargues et Jean Grosjean, dans La Nouvelle Revue française ; il fut suivi par une trentaine d’autres recueils. Caroutch fut longtemps membre du jury du prix Louise-Labé et de celui du prix Guillaume-Apollinaire. Elle figure dans maintes anthologies. Ses recueils de poèmes comportent souvent une édition originale illustrée (Jacques Hérold, Ljuba, Grégory Masurovsky, Frédéric Benrath, Julius Baltazar, Martin Dieterle, Vittorio Basaglia (it), etc.).

Une dizaine de ses recueils illustrés parurent à tirage très limité, dont La Visitation de l’éclair, La Fête hermétique, Être une île et Fournaise vacante, Feu secret, Contre-feu et Coulée d’or vivant.

Proche, dans sa jeunesse, de François Augiéras, elle écrit à ses côtés dans la revue Structure[3] de son père, Pierre Renaud. Elle publie sur cet auteur et peintre dans des revues, des catalogues et des ouvrages collectifs (comme Europe, fin 2006).

En 1988, elle ajoute son prénom usuel, Francesca, à la demande d’André Pieyre de Mandiargues qui préface Voyages du double (Rougerie).

Francesca-Yvonne Caroutch a beaucoup voyagé, surtout en Extrême-Orient — comme en Inde, au Népal, au Tibet[4] dès 1981. Étudiant les Védas, elle publie en 1957 son premier article sur l'autobiographie d'un yogi du Paramansha Yogananda dans la revue de son père (Structure). Elle rencontre deux fois le 16e Karmapa en 1975. Poursuivant ses recherches sur l’origine orientale de la licorne, elle se rend au Sikkim où elle assiste à la cérémonie de crémation de l'égal du Dalaï lama, en . À ce sujet, elle publie plusieurs articles et un ouvrage illustré, Renaissance tibétaine (1982). Comme l'avaient fait beaucoup de grands maîtres du bouddhisme tibétain, dès 1954, le 17e Karmapa, Orgyen Trinley Dorje, s'enfuit du Tibet à la veille de l'an 2000, pour se fixer au nord de l'Inde. Francesca Yvonne Caroutch publie La Fulgurante Épopée des Karmapas. Les enfants de l’éveil[5] décrivant notamment la périlleuse évasion du Karmapa de quatorze ans à travers l'Himalaya. Cet ouvrage, préfacé par Jacques Lacarrière, comporte de nombreuses photographies (2000).

Francesca-Yvonne Caroutch collabore à de nombreuses revues ; elle publie également sous différents pseudonymes. Elle a traduit des poètes italiens, dont Dino Campana et Giuseppe Ungaretti.

Elle est traduite, entre autres, en italien, japonais, anglais et portugais.


Réception critique


Jean-Yves Masson compare ses récits initiatiques à ceux de Nerval, Rabelais, Maurice Scève, Francesco Colonna et de François Augiéras[6]. Dans leur Anthologie de la poésie maçonnique et symbolique, Jean-Luc Maxence et Elisabeth Viel écrivent :

« Nous ne sommes jamais avec elle dans une sorte de syncrétisme maçonnique quelque peu flou et trop facile[7]. »

Depuis ses débuts, elle figure dans de nombreuses anthologies et panoramas, du Dictionnaire Larousse de poésie contemporaine de Jean Rousselot au récent 32 Regards sur la poésie du XXe siècle, études sur 32 poètes réunis et présentés par Laurent Fels aux éditions Poiêtês.

Dans Autour de Francesca Y. Caroutch, édité en 2010 chez Encres Vives, sont réunis de nombreux témoignages sur ses débuts précoces et des échos récents.


Bibliographie



Poésie



Romans et récits



Essais



Préfaces



Notes et références


  1. Site de l'Académie.
  2. Camille Aubaude, « Yvonne Caroutch, Les Soifs, la Licorne et l’inaccessible clarté ».
  3. Revue à l’existence éphémère (1957-1958).
  4. Jean-Luc Maxence, Elisabeth Viel, Anthologie de la poésie maçonnique et symbolique : XVIIIe, XIXe, et XXe siècles, 2007, (ISBN 2844543820), p. 409 : « Caroutch Francesca- Yvonne [...] Le poète Caroutch trouve sans doute ses origines autour des années 1980, lors de ses pérégrinations en Inde, au Népal, au Tibet, notamment. »
  5. Les Enfants de l'éveil.
  6. Jean-Yves Masson, « Mais qui est donc Francesca-Yvonne Caroutch ? », Revue parlée, 14 mai 2006.
  7. Jean-Luc Maxence et Elisabeth Viel, op. cit., p. 409.
  8. « Un écho sur Les Enfants de la foudre ».
  9. Un compte-rendu de Jean-Yves Masson sur Les Enfants de la foudre dans Le Magazine littéraire de mars 2012.
  10. Jean-Paul Gavard-Perret, Un compte-rendu du Salon littéraire sur Cahiers étoilés d'une légende.
  11. Jean Dif, Cahiers étoilés d'une légende de Francesca-Yvonne Caroutch, Recours au Poème - no 70 - 2 octobre 2013.
  12. M. Cazenave, « Grenier du bel amour. Le néant n'est pas ce que nous croyons (sur la poésie de Francesca Y. Caroutch) ».
  13. Francopolis - Cahiers étoilés d'une légende par Francesca Y. Caroutch de Pascale Moré.
  14. Jean-Paul Gavard-Perret, Un compte-rendu du Salon littéraire sur L'Or des étoiles.

Voir aussi



Bibliographie



Liens externes





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