François Fertiault, né le à Verdun-sur-le-Doubs (Saône-et-Loire[1],[2]) et mort le [1] à Paris (9e)[3], était un écrivain et poète français. Il a parfois publié ses œuvres sous le pseudonyme Altifuret Cranisof, anagramme de son nom et de son prénom[4], et a été le doyen de la Société des gens de lettres[5].
Fertiault était le fils d'un militaire en retraite[6] qui avait combattu sous Napoléon[1] et qui était devenu commis de l'octroi à Verdun-sur-le-Doubs. Grâce à l'aide de son oncle et d'un clerc, il fréquente une école de Chalon-sur-Saône[1] à partir de 1820, et décroche son baccalauréat en 1834[5], à l'âge de 20 ans.
Durant sa scolarité, il fait insérer quelques vers dans Le XIXesiècle, qui est publié à Chalon-sur-Saône, notamment La Nuit du génie qui a été très remarqué[5]. Les brouillons et ébauches littéraires de Fertiault se révèlent prometteurs, et Fertiault est embauché dans la foulée au sein de la rédaction du journal Patriote de Saône-et-Loire et fait ses débuts en tant que critique littéraire. Fertiault s'installe ensuite à Paris, où il travaille comme prote (chef d'un atelier typographique[7]) pour l'imprimerie Dondey-Dupré[1] à partir du . En 1836, il est embauché par Bischoffsheimer en tant que secrétaire dans une banque, où il travaille jusqu'à la Révolution de 1848[1],[5]. En 1842, il a contribué à La Nouvelle Revue française.
En 1841, François Fertiault se marie avec Julie Rodde[1], une des filles du journaliste Victor Rodde (1792–1835). Il aura un enfant avec elle, mais qui meurt durant l'enfance en 1856. Fertiault soutient sa femme dans ses œuvres littéraires et publie quelques livres avec elle[1].
Fertiault et sa femme s'installent à Paris quelques années plus tard et travaillent en tant qu'éditeurs du périodique Feuilleton de Paris de 1847 à 1851, puis de jusqu'en 1867 au Bulletin de l'union des poètes[5],[8]. À côté de ses œuvres littéraires, Fertiault était également critique littéraire jusqu'à la fin de sa vie, s'occupant principalement de la littérature contemporaine et moderne.
Grâce à Alphonse Lemerre, Fertiault entre en contact avec le mouvement littéraire «parnassien» et collabore à la célèbre anthologie Le Parnasse contemporain[9]. Il correspond également beaucoup avec le poète normand Alexandre Piédagnel[9],[10].
Sa femme Julie meurt en 1900. Fertiault se retire progressivement de sa carrière littéraire et meurt à l'âge de 101 ans[9] le [1] à Paris.
Œuvres
Romans et récits
Arthur ou le dîner de sept châtelains, 1837
Au clair pays, 1897
Le Dix-neuvième siècle. Satires, 1840 (avec Eugène Nus)
Dictionnaire du langage populaire Verduno-Chalonnais, Bouillon, Paris, 1898.
Les Drames et cancans du livre, Lemerre, Paris, 1900.
Les Légendes du livre, Lemerre, Paris, 1886.
Les Mystères du destin, Lemerre, Paris, 1888 (publié sous l'anagramme «Cranisof Altifuret»).
La Vie du livre, Lemerre, Paris, 1909.
Hommage
À Verdun-sur-le-Doubs, une rue porte son nom[11]. Il existe aussi une impasse François-Fertiault à Chalon-sur-Saône.
Notes et références
(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé «François Fertiault» (voir la liste des auteurs).
Jean-Claude Polet, Patrimoine littéraire européen: Index général, Bruxelles, De Boeck Supérieur, , 600p. (ISBN2-8041-3162-9, lire en ligne), p. 377
Son acte de naissance dans le registre des naissances de Verdun-sur-le-Doubs pour l'année 1814. Les actes ne sont pas numérotés.
Son acte de décès (n°1320) dans les registres de décès du 9ème arrondissement de Paris pour l'année 1915
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