Georges Herment, né le [1] à Montauban, mort le à Penne, est un poète et romancier français
Pour les articles homonymes, voir Herment (homonymie).
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activités |
Distinction |
---|
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Georges Herment a étudié au Lycée Ingres de Montauban, à Toulouse et à Paris. Dès sa jeunesse il faisait de la batterie, il devenait adepte du jazz et un membre actif du Hot Club de France. Il organise dans les années 1935-1936 autour de lui un groupe de jeunes, parfois nommé Groupe de Montauban, parmi lesquels Jean Malrieu à qui il a fait découvrir la poésie. Il a fondé en le Hot-Club de Montauban[2]. Son premier livre de poèmes, Déluges, lui vaut en 1937 le prix de Poésie à Bruxelles.
Résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, il est fait prisonnier en 1940, il réussit à la troisième tentative d'évasion. Il publie en 1945 Evadé d'Allemagne.
Après la guerre, il rejoint le trio Jimmy Rena comme batteur[3]. Un accident d'incendie oblige Herment (surnommé par la suite le poète brulé [4]) d'arrêter la musique. Il s'installe en 1952 facteur à Penne-du-Tarn.
Il est l'auteur de plus de mille poèmes, qui pour une part ne sont publiés que posthumes.
En 1954, il publie Les Brise-Fer, roman autobiographique sur son enfance et adolescence, et en 1967 un deuxième roman Le voyage involontaire.
Il était ami de Pierre Reverdy, qui a préfacé Déluges, et de Julien Gracq, qui a préfacé Matière promise.
Georges Herment est enterré à Penne-du-Tarn. L'impasse Georges-Herment à Montauban porte son nom.