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Jean-Charles Pichon, né le au Croisic et mort le à Limoges, est écrivain, dramaturge, poète, scénariste, philosophe, et mathématicien.

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Jean-Charles Pichon
Portrait de Jean-Charles Pichon à Saintes en 1980
Biographie
Naissance

Le Croisic
Décès
(à 85 ans)
Limoges
Nationalité
Française
Formation
Conservatoire à rayonnement régional de Nantes
Activités
Dramaturge, scénariste, philosophe, poète, écrivain, mathématicien
Conjoint
France Guy
Enfant

Jean-Christophe Pichon, Marie-Chantal Pichon, Michel Pichon,

Charlotte-Rita Pichon
Autres informations
A travaillé pour
Le Parisien
Site web

Écrivain prolifique, son œuvre marquée par l'ésotérisme connut le succès au cours des années 1960 et 1970. Il porta un regard critique sur l'histoire (son Saint Néron parut en 1962) et s'intéressa à la théorie du temps cyclique[1], en essayant grâce à cette théorie de déterminer à 2 150 années de distance les principaux événements à venir, soit la théorie / mythe de l'éternel retour.


Biographie


Jean Constant Charles Marie Pichon[2] naît au Croisic le . Les parents habitent Saint-Nazaire, son père Jean est comptable avec des revenus modestes. Le père étant atteint de tuberculose, l’enfant est confié à ses grands-parents au Croisic où il restera jusqu’à l’âge de 5 ans. En 1925, son père rétabli, Jean-Charles quitte Le Croisic pour la ville de Saint-Nazaire. Il racontera dans une autobiographie son enfance[3].

À 9 ans, il découvre la poésie, puis à 13 ans il commence à écrire, et ne cessera plus jusqu’à la fin de sa vie. À l’âge de 17 ans, il commence à se faire publier dans des journaux locaux, Puis deviendra metteur en page notamment dans une revue de La Baule : La Mouette. En 1939, à la veille de la déclaration de guerre il s’engage dans la marine et à l’arsenal de Rochefort il crée une troupe de théâtre.

En 1940, il s’inscrit au conservatoire de Nantes où il rencontre Alice (Marie Jeanne) Leray, actrice régionale. Il en ressortira une abondante correspondance (plus de 300 lettres entre 1940 et 1954). Ils se marient le . Sous l’influence de sa femme, de son nom de théâtre France Guy, il écrit des pièces qu’elle met en scène dès 1941 à Redon, à Nantes et à Paris. À la fin des années 1940, Il participe à des cercles littéraires, notamment celui de la Coquille (Paris) avec Hervé Bazin. Il racontera cette période dans un livre paru chez Grasset sous une collection gérée par Hervé Bazin en 1956[4]. Pour compléter ses revenus il est contraint à des boulots alimentaires ; il sera tour à tour correcteur, directeur commercial, représentant en livres, agent de publicité, gérant d’un commerce de vente de machines à tricoter. Le , naissance de Michel. Il sera franc-maçon au Grand Orient de fin 1949 à début 1952.

Le , naissance de Charlotte-Rita, son quatrième enfant. De 1951 à 1952, sa femme Alice installe sa troupe au Théâtre de Poche et crée sa propre compagnie « La Compagnie France Guy ». En 1953, malade, elle cesse ses activités théâtrales. Elle se met à écrire. Il ne subsistera que le manuscrit incomplet d’un roman On attend les vacances, ainsi qu’un poème. Alice décède le , au Sanatorium de Cambo (64). Jean-Charles aura besoin de raconter à partir de ses carnets renseignés quotidiennement les dix ans qui ont précédé la mort de sa femme[5].

En 1957, il rencontre Geneviève Jadkiewicz, qu’il épousera le .

Le 6 septembre 1960, il cosigne le Manifeste des 121 (le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie).

À partir d’, il s’installe à Neuville. Il y restera quatre ans. Avant de quitter la Nièvre, il détruit de nombreux textes et documents.

En automne 1969, il s’installe dans la maison de sa mère à Nantes avec Geneviève, mais quitte fréquemment Nantes ; il passe notamment plusieurs années de suite les 4 mois d’été dans les Cévennes où il rencontrera Fernand Deligny et s'intéressera à son expérience avec les autistes. À partir de 1974, le couple s’installe à l’Estréchure (dans le Gard). Il n’y a plus de rentrée d’argent. Le dénuement devient total, surtout à partir de l’hiver 1977.

Fin 1979, le couple se réinstalle à Nantes. Le confort et les conditions économiques s’améliorent. En 1982, il est chargé de cours à l’IUT de Nantes et participe à de nombreuses conférences, colloques ou congrès.

Jean-Charles et Geneviève quittent la maison de Nantes pour s’installer près de Blain. Des amis de Jean-Charles ainsi que des membres de la famille créent une association en « Les Portes de Thélème »[6].

En 1998, le couple s'installe à Limoges. La vision de Jean-Charles se détériore, il marche de moins en moins.

Un site Internet «Jean-Charles Pichon» est créé en 2003 par Pierre-Jean Debenat[7].

À l’automne 2004, il ne peut plus écrire lisiblement, ni taper à la machine, il travaille un peu avec sa fille oralement, ainsi qu’avec son ami Pierre-Jean Debenat qui vient le voir régulièrement. Les deux derniers enregistrements importants sont celui de , une conférence sur les vocables, les nombres et les figures, et un entretien de avec Lauric Guillaud.

Il meurt le .


Le théâtre


Monsieur de Charrette, Redon, 1941 ; L’enfant et les vieillards, 1 acte, Nantes, 1945 ; Le pain des hommes, 3 actes, théâtre des Noctambules, 1941 ; La dame d’Avignon, 2 tableaux. théâtre Mouffetard, 1949 ; La figue rouge, 4 actes, théâtre du Vieux-Colombier, 1950 ; Le héros sans armure, théâtre Mouffetard, 1951 ; Mort au comptant, 3 actes, théâtre de Poche, 1951 ; La bassinoire, enregistrée pour la radio[8] ; Le plaisir des parents, 3 actes, théâtre de Poche, 1953.

En 1952, le théâtre de Poche, sous la codirection de sa femme, France Guy, devient une scène parisienne d’avant-garde. De nombreux auteurs y sont joués, tels Tchekhov, Ionesco, Meckert…, Raymond Devos, Silvia Montfort, Sacha Pitoëff, Antoine Vitez, y font leurs débuts.

Babel, 1952 (écrite en collaboration avec Robert Soulat) et Le monde en creux, une farce en deux parties de 1960 ne seront jamais jouées.

À la demande de sa fille, Charlotte-Rita, il reviendra au théâtre en 1995, avec La Scandaleuse Élection, qui sera jouée au théâtre de l’Entre-texte, à Arles[9]


Le poète


450 poèmes ont été recensés, écrits dans leur majeure partie entre 1945 et 1951, dont certains ont été publiés dans diverses revues et plaquettes : Les poètes de la vie (Corréa 1945), Points et contrepoints, Le Goéland, La Coquille, Périples, Escales, La Tour de feu, Etabli de l’homme (édité par Pierre-Jean Débenat en 1983), Le Survivant, etc. L’Ouvrière d’amour sous le pseudonyme de Jean Noll, édité par Lucien Duloux, reçoit le Prix Ronsard en 1941. Quelques extraits de ses poèmes sont publiés dans Les Comptes Rendus de Berder de juin 2008[10].


Le journaliste engagé


Entre 1944 et 1957, le journalisme occupe une partie bien à part dans l'œuvre de Jean-Charles Pichon. C’est comme journaliste qu’il s’oppose aux impostures de l’époque. Il le fera avec l’intransigeance qui sera toujours son mode de vie. À la fois articles littéraires, faits de société, grands reportages sur les faits divers, il multiplie les articles et les occasions de se révolter. Mais c’est aussi un moyen de vivre. Il collabore avec de nombreux journaux ou revues.

En 1945, il devient le rédacteur en chef du journal Le Pays Gallo (qui deviendra Le Patriote de l’Ouest) et fait des émissions à Radio Bretagne. En 1946, il organise un numéro des Cahiers de Paris[11], sur la liberté avec, entre autres Hervé Bazin. À la fin 1949, il participe avec Bugat et Garry Davis à l’hebdomadaire Le Citoyen du Monde dont il sera le rédacteur en chef et l'un des chroniqueurs jusqu’en . Un édito de Jean-Charles Pichon lui rend hommage lors de son départ du journal[12].

En 1952, il effectue des reportages pour le Parisien libéré qu'il quittera en 1953. Il collabore également, en 1954, aux journaux et revues, Carrefour, Les Lettres françaises, Les Lettres nouvelles, L’Information, Europe, etc. Il publie notamment des articles sur l'affaire Dominici dans Carrefour et dans Les Lettres nouvelles (fin 1954).


Le cinéma, la télévision et la radio


Jean-Charles Pichon a collaboré à de nombreuses reprises pour le cinéma et l’audiovisuel. Dès 1945, à Radio Rennes, avec une série radiophonique de 13 sketches policiers ; en 1956 avec une émission d’une heure et demie, L’assassin n’a pas tué ; un film télé, La Jambe de Mouton, 1962 (adaptée des Mille et une nuits) ; un projet d’adaptation de son roman La Loutre, 1962, sous le nom de La Corde au cou ; l’adaptation pour la télévision de son roman, Il faut que je tue M. Rumann, 9 juin 1966[13] ; un projet avec Mocky, Les Quinze Cents.

En 1956, il écrit les dialogues du film La Tête contre les murs de Franju et Mocky. (Jean-Luc Godard appréciait particulièrement le scénario et les dialogues du film (Les Cahiers du Cinéma, no 90, 1958)[14].

En 1958, il finalise les dialogues commencés en 1954 des Dragueurs (dont il invente le mot), et en assure l’adaptation. La même année, il compose le scénario, réalise l’adaptation et rédige les dialogues du film ainsi que les paroles de la chanson du premier film de Gérard Oury, La Main chaude.

Plusieurs émissions radiophoniques concernent l'édition de ses ouvrages, par exemple : Les clés et la prison en 1953 et 1954, La soif et la mesure en 1955, L'Autobiographe en 1956, Le royaume et les prophètes en 1963, Nostradamus en 1970, Un homme en creux en 1973. Ces émissions sont consultables à l'Institut National de l'Audiovisuel[13].


L'autobiographe


La partie autobiographique dans l’œuvre de Jean-Charles Pichon est très importante. Il tient un journal très tôt, dès l’âge de 16 ans, qu’il poursuivra chaque jour tout au long de sa vie. Il se sert de ses petits carnets pour nourrir et pour construire ses autobiographies et ses romans autobiographiques dont la majeure partie est publiée :

La Vie impossible (la série des Désanges), 1946 ; L’Épreuve de Mammon (le 2e volume de la série des Désanges), 1947 ; le 3e volume de la série L’Homme de pitié ne sera pas publié ; Promenade, 1956 ; Venise, 1958 ; L’Enfer bleu, 1958 ; May et le lion, 1966 ; L'Autobiographe, 1956 ; Un homme en creux, 1973 ; La Terrasse du Dôme, 1982 ; Le Rêveur rêvé, écrit en 1987, publié en 2000 ; Reliefs, écrit en 1990, publié à titre posthume en 2009.

Ce sont des œuvres corrosives. Il y dénonce ce qu’il appelle les impostures de son époque ; il porte aussi un regard sans concession sur lui-même. Il y raconte une vie souvent difficile, ses rencontres, son sado-masochisme. Et aussi son parcours d’écrivain et de mythologue[15].


Le romancier



Essai philosophique


L’Éthique et Les Images morales sera publié dans les 4 numéros de la revue Prétexte en 1945[16].


Les principaux romans


Ses premiers romans sont à forte connotation autobiographique.


Le fantastique



Les romans "historiques"


Trois ouvrages préfigurent ses thèses sur l'histoire cyclique :


Le mythologue


En 1962, à la suite d’une commande de Robert Laffont, Jean-Charles Pichon s’intéresse à la vie de Néron, puis au début du christianisme. Saint Néron, publié en 1962, inaugurera dix ans de collaboration et d’amitié avec Robert Laffont[28].

Commence alors l’élaboration d’ouvrages sur l’histoire des dieux, des civilisations et des mythes. Une immense fresque sur l’histoire cyclique[29]. Ceux-ci seront réédités plusieurs fois et traduits en plusieurs langues. Ce qui apparaît au premier abord dans ces œuvres c’est l’extraordinaire masse de connaissances que Jean-Charles Pichon accumule. Pendant cette période il travaille quotidiennement avec une ténacité monastique. Mais ce qu’il faut surtout retenir de ce travail, c’est la découverte qu’il existe une respiration du temps qui impose à l’humanité des rythmes sur lesquels les civilisations, les croyances, les jours et les nuits se font ou se défont[30]. Cette révélation débouchera quelques années plus tard sur la recherche d’une « machinerie » universelle, une sorte d’équation qui en définirait les règles. Sur ce thème, plusieurs ouvrages sont édités entre 1962 et 1973, ainsi que des articles, notamment Mythique et causalité édité dans la revue Esprit en 1971[31].

Le temps du Verseau en 1962, après un séjour dans un centre de conférences et d’études à Cap d’Ail où il rencontre Cocteau. Les cycles du retour éternel, 1963 ; Les témoins de l’Apocalypse, 1964 (ouvrage également fantastique) ; L’homme et les dieux, 1965.

Louis Pauwels et Jacques Bergier, qui viennent de lancer la revue Planète, publieront Le dieu du futur en 1966 et Celui qui naît en 1967.

L’histoire universelle des sectes et sociétés secrètes, 1969 ; Un contrat pour un essai Les cycles de la révolte ne sera pas finalisé.

Il reprend ses thèses sur Nostradamus et Néron pour enrichir ses 2 études historiques : Nostradamus en clair, qui propose une interprétation des Centuries, paraît en 1970 ; Néron et le mystère des origines chrétiennes en 1971. (Un extrait spécifique de cet ouvrage, Nero, paraît dans l’Encyclopedia Britannica en 1974) ; L’Histoire des mythes, 1971 ; Les 3 volumes de La vie des Dieux, 1972 ; Les Trente années à venir, 1973. Un article Vie et mort des structures mythiques paraît dans la revue Liberté en 1973[32].


L'ésotériste



Les machines démontées


Hormis L’homme et les Dieux (1963), Le dieu du futur (1967), Nostradamus en clair (1970), La genèse du Yi-King (1978) et L’Islam dans le Coran (1980), ouvrages dans lesquels Jean-Charles Pichon tente déjà de «démonter» la construction mathématique, mythique ou ésotérique d’œuvres magistrales, il s’intéressera plus précisément à partir de 1980 aux «machines», que proposent certains auteurs dans leurs œuvres « phares » avec la volonté d’élaborer un système universel :

Ezechiel, Platon, Lao-Tseu, La Kosmopoïa, Huysmans, Kant, Jung, Jarry, Roussel sont étudiés dans Les Précis ridicules, 1980 ; le Sepher Yetsira, Heidegger dans La Kabbale dénouée, 1984 ; Paracelse dans Les Prophéties de Paracelse, 1985 ; Le Graal, L’Alchimie dans Une Grande Machine littéraire, 1989[33], ainsi que dans Les Dialectiques factrices, 1989 ; Beckett dans Si la notion n’est pas maintenue, 1991[34] ; Hogdson et autres écrivains de fantastique américain dans La Machine de l’éternité, 1991 ; Mallarmé, Teilhard de Chardin, Valéry, Dumézil, Potocki dans Le Petit Métaphysicien illustré, 1974-1987 ; Daumal dans Le rêveur rêvé, 1987 ; Poe, Heidegger, Hawthorne, Tchaïkovski dans Reliefs qui est également une œuvre autobiographique, 1991 ; John Heath Stubbs dans Poèmes choisis, 1992 ; l'Apocalypse dans Le déménagement zodiacal, 1994[35].


La machine de l'éternité


Dans le souci d’associer une théorie abstraite à une réalité concrète, il tente de bâtir une œuvre dont le rôle principal ne serait pas seulement d’expliquer le principe élémentaire de fonctionnement de sa «machine», mais qui serait la machine elle-même.

Il s’attaque surtout aux premiers jalons d’une œuvre beaucoup plus importante et qu’il nomme «Une approche thématique de l’être» qui préfigure sa recherche sur la « machine » : Le jeu de la réalité[36] et Deux douze et un, écrit en 1974 [37].

Outre Les litanies des dieux morts, recueil de poèmes ésotériques écrits en 1992 et publié en 2000, ainsi que Des poèmes choisis (une traduction des poèmes de John Heath Stubbs commandée en 1992 par l’IUT de Nantes, où il donna des cours) les écrits réalisés de 1986 à 2006 ne sont pas encore publiés, mais en cours d’édition.


Les conférences et les entretiens


Plusieurs heures d’entretiens ont été enregistrées en vidéo ou en audio depuis 1980. Il s’agit d’entretiens avec Pierre-Jean et Jean-Paul Debenat, Lauric Guillaud, Jean-Marie Lepeltier, Alain Le Goff, ou bien de conférences.

Ces entretiens éclairent d’une façon précise la vie, l’œuvre et les recherches de Jean-Charles Pichon, ainsi qu'une partie de son œuvre encore inédite : Entretiens (1980) ; L’Homme et les Dieux (1987) ; Le Petit Métaphysicien illustré (Conférence de Valézan 1987) ; L’Homme-oiseau (conférence de Guidel, 1989) ; Une approche mythique de la science (conférence de Guidel, ) ; Les chemins du vent, Le cycle et l’objet (1992) ; Sport et violence (Nantes 1992) ; Du nouveau chez les Gémeaux (Saintes, ) ; La Question et le Jeu (Blain, ) ; Le combat et la pulsion (?) ; Entretiens (Limoges, ).

Certains entretiens ont été publiés : Il s'agit de renverser les croyances, dans la revue Aurore en 1981[42].

Par ailleurs, plusieurs émissions radiophoniques ont traité d'ouvrages de Jean-Charles Pichon entre 1950 et 1973. L'Institut national de l"audiovisuel en a gardé quelques traces[13].

Si l’œuvre de Jean-Charles Pichon est aujourd’hui mal connue, c’est sans doute parce qu'elle n'a appartenu à aucun courant littéraire ou philosophique, et que sa diversité a brouillé son image. C’est sans doute aussi à la suite de ruptures souvent orageuses avec des amis, relations ou éditeurs qui ont parsemé sa vie. Ruptures qui ont toujours été le point de départ d’une œuvre nouvelle. Il reste aujourd’hui à en recomposer l’ensemble.


Les actes


Depuis , des rencontres autour de l’œuvre de Jean-Charles Pichon ont réuni plusieurs dizaines de personnes. La rencontre prévue du 7 au 9 mai 2021 a eu lieu en visioconférence. Les interventions seront regroupées dans Les Actes de Berder publiés par l'Association Les Portes de Thélème[6]. Un site informe sur les conférenciers et les sujets traités[43].


Filmographie



Bibliographie



Autobiographies



Chroniques



Essais



Nouvelles



Romans



Traductions



Œuvres traduites



Notes et références



Notes


En , le service des archives et manuscrits de la BNF a reçu les archives de Jean-Charles Pichon, sous le numéro NAF 28874[44].


Références


  1. Richier Jean, Cycles cosmiques et symboles du zodiaque - 1962, Mercure de France, avril, p. 667-675
  2. Mazel François et Narceau Marie-Chantal, Jean-Charles Pichon, la vie et l'oeuvre, Paris, Rencontres de Berder 2008, Edite, , 135 p. (ISBN 978-2-846-08256-3), Pages 9-21
  3. Jean-Charles Pichon - Reliefs - Édite en 2009
  4. Jean-Charles Pichon - L'Autobiographe - Grasset 1956
  5. Jean-Charles Pichon - Un homme en creux - Stock 1973
  6. Association Les Portes de Thélème, 14 place du Forum, 87000 Limoges
  7. www.//jeancharlespichon.com
  8. Monologue en un acte reproduit dans les Rencontres de Berder 2010, pages 40-45 (ISBN 978-2-846-08314-0).
  9. Un extrait de cette pièce est éditée dans les Rencontres de Berder 2008, Édite, 2009, 135 p. (ISBN 978-2-846-08256-3), Pages 68-73.
  10. Pichon Jean-Christophe, Un coup de dé n'abolira jamais le poème, Paris, Compte Rendu des Rencontres de Berder 2008, Edite, , 135 p. (ISBN 978-2-846-08256-3), Pages 41- 56
  11. Pichon Jean-Charles - Corps Franc et Pour servir à une apologie de l'engagement - Cahiers de Paris, Coll. Les Vivants, 1946, no 46, p. 3-5 et 36-39 -
  12. Jean-Charles Pichon - Adieux, Garry Davis - Citoyen du Monde no 19, mars 1950
  13. www.ina.fr
  14. Jean-Luc Godard, « », Les Cahiers du cinéma, no 90, 1958 rééimprimé dans Jean-Luc Godard, , Flammarion, 1989, p. 169-171
  15. Pichon Jean-Chrisophe - Jean-Charles Pichon l'autobiographe - Rencontre de Berder 2009, pages 9-19. (ISBN 978-2-846-08284-6)
  16. Pichon Jean-Charles - L'Éthique - Prétextes, 1945, juin, juillet, août-septembre, octobre, n° 1, 2, 3, 4. L'auteur complétera son propos dans Le Déménagement zodiacal écrit en 1994 et publié en 2016, p. 220 et 254.
  17. Le grand prix SGDL du roman 1955 - https://www.sgdl.org
  18. Il a été publié en audio par Carole Détain le 9 novembre 2020 : http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/pichon-jean-charles-labondance-du-coeur.html
  19. Pichon Jean-Charles - L'enfer bleu - Les Lettres nouvelles, 1958, juillet-août no 62, p. 49-64
  20. Pichon Jean-Charles- Science-fiction ou réalisme irrationnel - Europe 1957, no 139-140, p. 34-41
  21. Ockseout Mona - Quelqu'un venu d'ailleurs - Prétextes juin 1945, no 1, p. 55-56
  22. Capé Jean - La fin de la terre - Gaudebert, coll. Ellen, 1946, Réédité en 1987 au Canada
  23. Pichon Jean-Charles - Dieu n'a pas de mémoire - Fiction, mars 1960, no 76, p. 107-118
  24. Pichon Jean-Charles - Perfidies-blues - Fiction, mars 1961, n° 95, p. 57-73
  25. Pichon Jean-Charles - La Machine - Fiction, n° spécial no 4 (112 bis) 1963, p. 79-82
  26. Pichon Jean-Charles - Un amour absorbant - SF, Fiction n° spécial 12 (168 bis) 1967, p. 89-97
  27. Debenat Jean-Paul - Jean-Charles Pichon, l'histoire et la science fiction - Rencontres de Berder 2008, pages 57-67 (ISBN 978-2-846-08256-3).
  28. Pichon Jean-Christophe - L'affaire Néron et les incertitudes du passé - Rencontres de Berder 2015, pages 31-39 (ISBN 979-10-91506-46-5).
  29. Une frise est en cours de réalisation. Julien Debenat - Rencontres de Berder 2018, pages 183-189 (ISBN 979-10-91506-90-8)
  30. Bertin Georges - Positions de René Guénon et Jean-Charles Pichon sur l'éternel retour, approche comparative - Rencontres de Berder 2010, pages 9-17 (ISBN 978-2-846-08314-0).
  31. Pichon Jean-Charles - Mythique et causalité - Esprit, Spécial Le mythe aujourd'hui, avril 1971, p. 794-810
  32. Pichon Jean-Charles - Vie et mort des structures mythiques - Liberté, 1973, no 87-88, p. 17-51
  33. Pichon Jean-Charles - Une grande machine littéraire : le Graal, l'alchimie et la forme vide - Les Cahiers du G.E.R.F., no 3, 1990, p. 35-78
  34. Maghe Silvanie - Si la notion n'est pas maintenue - Commentaires et illustrations - Rencontres de Berder 2011, pages 76-83 (ISBN 978-2-846-08334-8).
  35. Pichon Jean-Christophe - Synchronicité et Le déménagement zodiacale - Rencontres de Berder 2016, pages 61-75 (ISBN 979-10-91506-60-1).
  36. Pichon Jean-Charles - Le jeu de la réalité, un modèle mathématique de l'Être - Tiré à part des Ateliers du Gay Scavoir, janvier 1979, 12 pages
  37. Brickmann Jean-Charles - Les nombres ou le jeu de la réalité - Rencontres de Berder 2011, pages 84-94 (ISBN 978-2-846-08334-8).
  38. Boyer Rémi, Guillaud Lauric - L'anthologie ontologique - Rencontres de Berder 2019, pages 29-33 (ISBN 978-2-9511769-1-1).
  39. « Silvanie Maghe - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  40. Pichon Jean-Christophe - Un handicapé gare de Nantes - Les matrices, les labyrinthes et les mathématiques - Les Rencontres de Berder 2010, pages 18-35 (ISBN 978-2-846-08314-0).
  41. Debenat Pierre-Jean - Les quêtes du réel par les vocables, les nombres et les figures - Rencontres de Berder 2008, pages 32-40 (ISBN 978-2-846-08256-3)
  42. Pichon Jean-Charles - Il s'agit de renverser les croyances - Aurore, no 14, juin 1981
  43. « Le Collège des Temps », sur Le Collège des Temps (consulté le ).
  44. archivesetmanuscripts.bnf.fr - Fonds Jean-Charles Pichon -NAF 28874

Voir aussi



Liens externes





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