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Jean Dauby (né le à Aulnoy-lez-Valenciennes et mort le à Lille[1]) est un poète du Nord-Pas-de-Calais.

Jean Dauby
Biographie
Naissance

Aulnoy-lez-Valenciennes
Décès
(à 77 ans)
Lille
Nationalité
Française
Activités
Poète, historien

Biographie


Il a été particulièrement marqué par l’épreuve des camps de prisonniers durant la seconde guerre mondiale, ce que l'on peut détecter à travers ses principaux recueils, Les Écrasés (1968), Je te dirai l’homme (1977), Psaumes pour la nuit qui vient (1993). Prônant une poésie populaire, accessible à tous, il écrit des poèmes « à dire, à crier » mais aussi « à chanter, à jouer » (Les Papipoètes, 1975).

Jean Dauby fut, jusqu'à sa mort, l’animateur du Centre Froissart qu’il fonde en 1967 ainsi que le rédacteur exigeant, au ton libre et personnel, de la revue poétique Froissart.

Instituteur, professeur, journaliste, Jean Dauby a mis aussi son talent au service du patrimoine valenciennois. Il a ainsi fréquemment présenté des visites commentées des collections du Musée des Beaux-Arts de Valenciennes.

Historien de la langue picarde, spécialiste du « rouchi » de Valenciennes (Le Livre du rouchi, 1979), il fit redécouvrir les œuvres du poète-mineur Jules Mousseron, celles de Georges Fidit ou de Séraphin Jurion.

Peu après sa mort, la famille de Jean Dauby fit don à la bibliothèque de Valenciennes des papiers et de sa bibliothèque. Ce sont au total plus de 2 000 recueils de poésies, souvent dédicacés, et plusieurs mètres linéaires de manuscrits, de dossiers de recherches, de correspondance et d’archives qui forment aujourd’hui le « fonds Dauby » de la bibliothèque municipale.


Ouvrages publiés



Poésie



Langue picarde



Ouvrages sur Jean Dauby



Quelques témoignages


Extraits des 2 ouvrages ci-dessus


Quelques citations de Jean Dauby


Écoute, écoute les balbutiements du monde
Et que ta chair et que ton sang se fassent verbe
Pour habiter en tous (Je te dirai l'homme, 1977)

Le Louis d'or et la Jonquille
Dans ma main droite une jonquille
Dans la gauche une pièce d'or
De ces deux soleils lequel est à moi ?
La fleur bien sûr que je verrai mourir
L'autre m'échappera
pour posséder d'autres regards

Veille sur les beautés fragiles
qui sont ta joie un jour une heure
Néglige les durs trésors
condamnés à te survivre

Psaumes pour la nuit qui vient, 1993


Notes et références


  1. « matchID - moteur de recherche des personnes décédées », sur deces.matchid.io (consulté le )

Voir aussi



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