Leonard Cohen/leɔnaʁkɔˈɛn/[2] (en anglais: /ˈlɛnɚdˈkoʊən/[3]), né le à Westmount et mort le [1],[4],[Note 1] à Los Angeles, est un auteur-compositeur-interprète, musicien, poète, romancier et peintre canadien.
Université McGill (baccalauréat universitaire) (-) Pripstein's Camp Mishmar (en) Roslyn Elementary School (en) Camp B'nai Brith (en) Université Columbia École secondaire de Westmount Faculté de droit de l'Université McGill
Prix du Gouverneur général: poésie ou théâtre de langue anglaise () Prix Princesse des Asturies de littérature ()
Liste détaillée
Prix du Gouverneur général: poésie ou théâtre de langue anglaise () Panthéon de la musique canadienne () Prix Juno de la vidéo de l'année () Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle (d) () Prix Juno du compositeur de l'année ( et ) Compagnon de l'Ordre du Canada () Grammy Award de l'album de l'année () Rock and Roll Hall of Fame () Grand officier de l'Ordre national du Québec () Songwriters Hall of Fame () Grammy du couronnement d'une carrière () Prix Glenn-Gould () Prix Princesse des Asturies de littérature () Prix Denise-Pelletier () Prix Juno de l'artiste de l'année () Compagnon de l'Ordre des arts et des lettres du Québec () Allée des célébrités canadiennes () Membre de l'Académie américaine des arts et des sciences
Discographie
Discographie de Leonard Cohen (en)
Archives conservées par
Bibliothèque de livres rares de Thomas Fisher
Œuvres principales
Songs from a Room, Various Positions, Old Ideas, The Future, Hallelujah
Son premier recueil de poésies paraît à Montréal en 1956 et son premier roman en 1963.
Les premières chansons de Leonard Cohen (principalement celles de Songs of Leonard Cohen, 1967) sont ancrées dans la musique folk et chantées avec une voix grave. Dans les années 1970, ses influences se multiplient: musique pop, de cabaret et du monde. Depuis les années 1980, il chante accompagné de synthétiseurs et de choristes.
Dans tous ses travaux, Leonard Cohen reprend souvent les mêmes thèmes: l'amour-passion, la religion, la solitude, la sexualité et la complexité des relations interpersonnelles. Leonard Cohen assume sa dépression chronique[5] depuis longtemps et ne se l'est ni ne l'a jamais cachée, allant jusqu'à en parler aux journalistes rassemblés à l'occasion de la conférence de presse sur son album Old Ideas[6].
La poésie et les chansons de Leonard Cohen ont influencé de nombreux auteurs-compositeurs-interprètes et on compte plus de 1 500 reprises de ses chansons[7]. Cohen est introduit au Panthéon de la musique canadienne en 1991, au Panthéon des Auteurs et Compositeurs canadiens en 2006, au Rock and Roll Hall of Fame en 2008. Il est un compagnon de l'ordre du Canada (CC) depuis 2003 et grand officier de l'Ordre national du Québec (GOQ) depuis 2008, les plus hautes distinctions décernées respectivement par le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec.
Son œuvre poétique a été récompensée par le Prix Prince des Asturies des Lettres 2011[8].
Biographie
Origines familiales
Leonard Norman Cohen (selon l'onomastique juive: Eliezer ben Nisan ha'Cohen[9]) naît dans une famille juive ashkénaze de Montréal au Québec.
Son père, Nathan Cohen (1891-1944), d'origine polonaise, propriétaire d'un magasin de vêtements à Montréal, est le fils de Lyon Cohen (1868-1937)[10], né à Suwałki dans le royaume de Pologne sous tutelle russe. Celui-ci, homme d'affaires et notable de la communauté juive de Montréal, a été élu président du Congrès juif canadien lors de sa fondation en 1919 et a créé par la suite le Canadian Jewish Times[TOR 1], premier journal juif de langue anglaise au Canada.
Sa mère, Marsha ("Masha") Klonitsky (1905–1978)[11] est d'origine russe. Elle est la fille de Solomon Klonitsky-Klein[TOR 1] (1868-1958), rabbin, né en Lituanie (alors dans l'Empire russe). Elle chante souvent pour son fils des chansons traditionnelles, en russe ou en yiddish plutôt qu'en anglais[12].
Leonard a une sœur ainée, Esther (1930-2014). La famille réside dans le quartier aisé de Westmount, municipalité huppée et anglophone de la banlieue de Montréal, ville où le français est majoritaire, comme dans l'ensemble du Québec.
Leonard grandit dans une ambiance fortement religieuse. On lui rappelle souvent qu’il descend du grand-prêtre Aaron[13], frère de Moïse.
Jeunesse
Leonard Cohen effectue sa scolarité primaire à la Roslyn School de Westmount et sa scolarité secondaire à Westmount High College[14],[TOR 2], , à partir de 1948.
En 1950, âgé de 15 ans, il découvre la poésie de Federico García Lorca et écrit ses premiers poèmes. La même année, il achète une guitare, apprend quelques accords de base et découvre qu'elle peut être un moyen d'attirer l'attention des filles[12]. Il formera plus tard un groupe d’inspiration country folk, les Buckskin Boys.
En 1951, il entre à l'Université McGill de Montréal, où il étudie le droit.
Il y rencontre Irving Layton et Louis Dudek, qui l'aident à publier ses premiers poèmes dans une revue d'étudiants, CIV, abréviation de «civilisation» inventée par Ezra Pound[TOR 3],[15].
Son premier recueil de poésies, Let Us Compare Mythologies, paraît en 1956, édité par McGill Poetry Series[16], alors qu'il n'est encore qu'un étudiant de premier cycle.
En 1957, un album de poèmes lus[17] parait, comportant 8 poèmes de Leonard, lus par lui-même. Sur le même album, on trouve notamment Irving Layton et Abraham Moses Klein. En 1959, Leonard Cohen obtient une bourse d'études et part pour Londres. Sur place, il achète une machine à écrire Olivetti et un imperméable bleu chez Burberry (c'est celui qui apparaît sur la photo de l'album Songs from a Room; il lui sera volé en 1968)[TOR 4].
En , il s'installe en Grèce, sur l'île d'Hydra, île sans voitures, sans eau courante ni électricité[réf.nécessaire], qui accueille une colonie d'artistes anglo-saxons. Il y achète une maison (qu'il gardera quarante ans) et y écrit The Spice-Box Of Earth, qui le rend célèbre dans les cercles de poètes canadiens. Il publie Flowers for Hitler en 1964 et les romans The Favorite Game (1963) et Beautiful Losers (1966).
Dans le Montréal anglais des années 1960, Cohen se proclame sympathisant du mouvement québécois qui désire réaliser l'indépendance politique et linguistique de la province: «Je me sentais proche d'eux parce qu'ils ne se résignaient pas à voir disparaître toute trace française en Amérique du Nord... Et puis, ce qui m'a séduit à l'époque c'était l'isolement de ces gens qui tentaient de donner forme à ce petit coin de continent américain. Pour le garder. Pour résister. Contre quoi? Contre l'Amérique. Pas tant l'impérialisme yankee et tout cela. Mais pour maintenir sur le sol américain une autre culture, une autre option[18]».
The Favorite Game est un roman d'apprentissage autobiographique sur un jeune homme trouvant son identité dans l'écriture. En revanche, Beautiful Losers, s'il peut également être considéré comme un roman d’apprentissage, ne conduit pas au succès du personnage principal («AntiBildungsroman»), selon une mode postmoderne contemporaine, Leonard Cohen détruit l'identité des personnages principaux en mêlant sacré et profane, religion et sexualité dans une langue riche et lyrique, mais aussi très crue[19].
Leonard Cohen parolier
Leonard Cohen (1988).
Leonard Cohen s’installe aux États-Unis et commence à chanter dans des festivals folk. En 1966, Judy Collins fait de sa chanson Suzanne un hit. Cette chanson se réfère à Suzanne Verdal, l'ancienne épouse d'un ami personnel, le sculpteur québécois Armand Vaillancourt[20]. Leonard Cohen ne touche pas d'argent pour la chanson Suzanne: il s'est lié à un arrangeur qui doit retravailler la chanson, mais les deux hommes ne s'entendent pas, et l'arrangeur, après avoir travaillé sur la partition, lui apprend qu'il a signé les documents pour en posséder les droits. La bataille judiciaire dure jusqu'en 1984, et l'arrangeur propose à Leonard de lui revendre les droits au cours d'une rencontre dans un hôtel à New York. À la question de savoir combien il comptait les lui racheter, Leonard répondit: «un dollar». Un accord est signé en 1987[TOR 5].
Grâce à Judy Collins, Leonard Cohen fait sa première apparition scénique à New York le [21],[22].
Interprète
John H. Hammond fait signer Leonard Cohen chez Columbia Records. Son premier album, Songs of Leonard Cohen, sort en 1967 et contient une version de Suzanne. L'album, empreint de noirceur, sera bien reçu par la critique. En 1969 sort l'album Songs from a Room. Il est considéré comme l'album classique de Leonard Cohen, avec les tubes Bird on the Wire, Story of Isaac et The Partisan, le premier titre que Leonard Cohen chante en français.
Le , Leonard Cohen chante lors du Festival de l'île de Wight 1970: il se produit au pied levé, à 4h du matin, juste après la prestation de Jimi Hendrix[TOR 6].
En 1977, l'album Death of a Ladies' Man est produit par Phil Spector, loin du minimalisme habituel de l'artiste. L'album est enregistré dans une atmosphère déplaisante. Cohen reniera le disque et n'interprètera que très rarement des chansons de Death of a Ladies' Man sur scène. Son disque suivant, Recent Songs, plus classique, sort en 1979.
En 1982, il rencontre Dominique Issermann, qui réalise plusieurs portraits de lui et qui devient sa compagne. La même année, il écrit une comédie musicale, Night Magic, qui fera l'objet d'un film présenté au festival de Cannes de 1985.
En 1984 sort Various Positions, un album très spirituel, voire mystique, qui contient deux des chansons les plus célèbres de Cohen, Dance me to the end of love et Hallelujah. L'album remporte un bon succès en Europe, mais Columbia refuse de sortir l'album aux États-Unis, où Cohen a toujours eu un succès bien moindre qu'en Europe ou au Canada. La parution de Various Positions est suivi d'une tournée de plus de 80 concerts qui conduiront notamment Cohen en Pologne pour la première fois de sa carrière.
En 1986, il apparaît dans un épisode de Deux flics à Miami. Cette même année, la chanteuse Jennifer Warnes enregistre un album de chansons de Cohen qui contient deux compositions inédites (First we take Manhattan et Ain't no cure for love) et des reprises de classiques dont Joan of Arc, que Warnes et Cohen interprètent en duo. L'album, intitulé Famous Blue Raincoat, est un succès. Il sera disque d'or au Canada et atteindra la huitième position aux États-Unis. Il écrit une chanson pour Diana Ross, Summertime, qui sort en 1987.
En 1988, Cohen propose un nouvel album de chansons originales, I'm Your Man. Dédié à son amie Dominique Isserman, l'album est enregistré à Montréal, Paris et Los Angeles, mais n'en est pas moins très homogène. Il marque un changement dans l'écriture, la composition et l'orchestration. Les synthétiseurs sont très présents, et l'écriture est plus engagée et teintée d'humour noir. Cohen chante ses propres versions de First we take Manhattan et Ain't no cure for love. L'album contient également une adaptation d'un poème de Federico García Lorca (Take This Waltz) et une composition coécrite par Cohen et Sharon Robinson, Everybody Knows.
En 1991, le magazine français Les Inrockuptibles produit un album hommage intitulé I'm your fan sur lequel des chanteurs et des groupes alternatifs, comme R.E.M., Peter Astor ou Geoffrey Oryema, interprètent des chansons de Cohen. Pour la circonstance, Cohen accorde un long entretien au magazine dans lequel il fait le point sur sa carrière.
L'année suivante, Cohen sort l'album The Future. On y retrouve une nouvelle chanson écrite avec Sharon Robinson, (Waiting for the Miracle) et deux reprises, dont celle de Always, composée par Irving Berlin. L'album comprend plusieurs chansons relevant du commentaire politique, (The Future, Anthem, Democracy) et se termine sur une pièce instrumentale, Tacoma Trailer. Cette fois-ci, le succès est au rendez-vous tant en Europe et au Canada qu'aux États-Unis.
Retrait et retour sur scène
Leonard Cohen en concert, portant son célèbre fédora (2008).
En 1994, à la suite de la tournée de promotion de The Future, Leonard Cohen se retire dans un monastère bouddhiste, le Mount Baldy Zen Center près de Los Angeles. En 1996, il est ordonné moine bouddhiste Zen, comme Jikan, Dharma dont le nom signifie «Le Silencieux». Il quitte finalement Mount Baldy au printemps 1999. Pendant cette période il ne produit aucune chanson, jusqu'à l'album Ten New Songs en 2001, album très influencé par Sharon Robinson, et en 2004 Dear Heather, fruit d'une collaboration avec sa compagne, la chanteuse de jazz Anjani Thomas.
En 2004, la fille de Leonard Cohen se rend compte que l'ancienne manager de son père, Kelley Lynch, a détourné 5 millionsUSD[23]. Il la poursuit en justice; Lynch est condamnée à dix-huit mois de prison et 7,3 millions de dollars de restitution mais, insolvable, ne lui rendra rien[24].
Leonard Cohen au King’s Garden d'Odense (Danemark) en 2013.
En 2006, Leonard Cohen fait paraître un nouveau recueil de poésie, Book of Longing, et Anjani Thomas publie à son tour Blue Alert, coécrit avec Leonard[12]. Parallèlement, le documentaire Leonard Cohen: I'm Your Man sort en salle. Il s'agit d'un assemblage d'interviews récentes réalisées pour les besoins du film, et de prestations live d'artistes (Nick Cave, Rufus Wainwright, Jarvis Cocker) lors d'un concert hommage. Il fait sa première réapparition publique dans une librairie de Toronto le , chantant So Long, Marianne et Hey, That's No Way To Say Goodbye, accompagné par The Barenaked Ladies et Ron Sexsmith. En 2007, Philip Glass, le compositeur de musique contemporaine, met en musique son recueil Book of Longing et donne la première de l'œuvre, avec Leonard Cohen en récitant, le lors du Luminato Festival de Toronto. Leonard Cohen réside dans le Quartier portugais près du Plateau Mont-Royal à Montréal, sa ville natale.
C'est en 2008 que Leonard Cohen, âgé de 73 ans, fait un grand retour sur scène en effectuant une tournée mondiale. Les critiques et le public sont enthousiastes[25] malgré le prix élevé des places[Note 2].
Décès et hommage
Objets déposés devant la résidence de Cohen, 12 novembre 2016, Montréal.Tombe de Leonard Cohen au cimetière juif Shaar Hashomayim sur le Mont Royal à Montréal
Leonard Cohen est décédé dans la nuit du 7 au à 82 ans, trois mois après Marianne Ihlen, sa muse. Alors qu'il souffre d'une leucémie aiguë myéloblastique, une chute à son domicile lui est fatale[26].
Il est inhumé le à Montréal, sa ville natale, dans le cimetière juif de la congrégation Shaar Hashomayim, où reposent de nombreux membres de sa famille[27],[28],[29]. Sa mort est annoncée à l’issue de la cérémonie[30].
Un an après son décès, diverses initiatives sont organisées à Montréal afin de rendre hommage au poète. Un concert réunissant 15 000 personnes s’est tenu au Centre Bell le [31].
Une grande murale a été peinte à son effigie sur une façade de 21 étages au centre-ville de Montréal[32]. Une autre, haute de neuf étages, a été peinte par l'artiste Kevin Ledo au 67-53 rue Napoléon à Montréal, tout près de sa dernière demeure, située au 28 de la rue Vallière[33].
En 1960, il rencontre sur l'île de Hydra la Norvégienne Marianne Ihlen qui sera sa muse et lui inspirera So Long, Marianne en 1968, ou Bird on the Wire en 1969. Après leur séparation, ils continueront à être très proches. En , apprenant que Marianne est mourante, Leonard Cohen lui écrira une dernière lettre, quelques jours avant qu'elle ne meure:
«Nous sommes arrivés au point où nous sommes si vieux, nos corps tombent en lambeaux, et je pense que je te rejoindrai bientôt. Sache que je suis si près derrière toi, que si tu tends la main tu peux atteindre la mienne. Et tu sais que j’ai toujours aimé ta beauté et ta sagesse et je n’ai pas besoin d’en dire plus parce que tu sais tout cela. Je veux seulement te souhaiter un très beau voyage. Au revoir ma vieille amie. Mon amour éternel. Rendez-vous au bout du chemin[35].»
Pendant les années 1970, il vit avec Suzanne Elrod, dont il a deux enfants, Adam Cohen né en 1972, et Lorca Cohen, née en 1974[TOR 7].
Il a ensuite, de 1982 à 1987, une relation avec Dominique Issermann puis avec Rebecca De Mornay[36] jusqu'à l'été 1993[12].
En janvier 1999[12], il quitte après cinq ans sa retraite zen, et fait plusieurs voyages à Bombay pour rencontrer Ramesh Balsekar, guru indien qu'il connaissait par ses lectures. A son retour à Los Angeles, il termine une chanson qu'il écrivait pour un hommage au poète Francis Reginald Scott et réalise qu'il a besoin d'une voix féminine. Il fait appel à Anjani Thomas, son ancienne choriste[24].Ils entretiendront une relation suivie pendant plusieurs années, quoique ne vivant pas ensemble[37].
Si l'on en croit Suzanne Vega, interviewée par The New Yorker, sa relation avec les femmes était une relation de séduction qui s'accompagnait d'une "poignée de main secrète" (cf. [38]).
Un Juif pratiquant
Dans un article de 2009 du New York Times consacré à son retour sur scène, il est mentionné[39]: «Monsieur Cohen est un Juif observant qui respecte le shabbat même lorsqu'il est en tournée et il chanta pour les troupes israéliennes durant la guerre israélo-arabe de 1973»[40],[41],[42],[43].
«Allen Ginsberg me posa la même question, il y a de nombreuses années. Eh bien, pour commencer, dans la tradition du zen que j'ai pratiqué, il n'y a pas de service de prière et il n'y a pas d'affirmation de déité. Donc, théologiquement, il n'y a pas d'opposition aux croyances juives.»
Malgré son amour pour Israël, il a également exprimé sa tristesse quant au militarisme qu’il rencontrait[44].
Leonard Cohen peintre
Leonard Cohen remplissait de nombreux carnets de croquis. Une exposition de ses œuvres lui est consacrée en à Montréal dans le cadre du festival de jazz[45],[46].
Discographie
Albums studio
New Skin for the Old Ceremony sorti en 1974 comme 4ealbum studio.
2015: Can't Forget: A Souvenir of the Grand Tour(en)
Compilations
1975: The Best of Leonard Cohen
1989: So long, Marianne
1997: More Best of Leonard Cohen
2002: The Essential Leonard Cohen
2011: The Complete Studio Albums Collection
2022: Hallelujah & Songs from His Albums
Livres
Let Us Compare Mythologies (poésie), 1957
The Spice-Box of Earth (poésie), 1961 - Réédité en 1974 par Jonathan Cape (Londres) avec une couverture de Martin Vaughn-James
The Favourite Game (roman), 1963
Flowers for Hitler (poésie), 1964 - Réédité en 1973 par Jonathan Cape (Londres) avec une couverture de Martin Vaughn-James
Beautiful Losers (roman), 1966
Parasites of Heaven (poésie), 1966
Selected Poems 1956–1968 (poésie), 1968
The Energy of Slaves (poésie), 1972
Death of a Lady's Man (poésie et prose), 1978
Book of Mercy (poésie, prose et psaumes), 1984
Stranger Music (poèmes choisis et textes de chansons), 1993
Book of Longing (poésie, prose, dessins), 2006
The Flame (poèmes et extraits de carnets posthumes), 2018
Œuvres traduites en français
Leonard Cohen (trad.de l'anglais par Michel Doury), Jeux de dames [«The Favourite Game»], Paris, Christian Bourgois éditeur, (1reéd. 1971), 287p. (ISBN2-267-01638-9)
Leonard Cohen (trad.de l'anglais par Anne Rives, Allan Kosko, Jacques Vassal et Jean-Dominique Brierre), Poèmes et Chansons [«Selected poems, 1958-1968»], UGE, coll.«10/18 no683», , 299p.
Leonard Cohen (trad.de l'anglais par J.C. Icart), Poèmes et Chansons. 2 [«The Spice-Box of Earth + Flowers for Hitler»], Paris, UGE, coll.«10/18 no1195», (1reéd. 1976), 315p. (ISBN2-264-00874-1)
Leonard Cohen (trad.de l'anglais par Michel Doury), Les Perdants magnifiques [«Beautiful Losers»], Paris, Christian Bourgois éditeur, (1reéd. 1973), 303p. (ISBN2-267-01639-7)
Leonard Cohen (trad.de l'anglais par Dashiell Hedayat), L'Énergie des esclaves [«The Energy of Slaves»], UGE, coll.«10/18 no835», , 255p.
Leonard Cohen (trad.de l'anglais par Serge Grünberg), Mort d'un séducteur [«Death of a Lady's Man»], Paris, Christian Bourgois éditeur, , 266p. (ISBN2-267-00240-X)
Leonard Cohen (trad.de l'anglais par Jacques Vassal), Le Livre de miséricorde [«Book of Mercy»], Paris, Carrère, , 159p. (ISBN2-86804-067-5, BNF34771183)
(en) Leonard Cohen (trad.de l'anglais par Jean Guiloineau), Musique d'ailleurs, tome 1 et 2 [«Stranger Music»], Paris, UGE, coll.«10/18 no2769 et no2819», (1reéd. 1994), 408 et 379p. (ISBN2-264-03478-5)
Leonard Cohen (trad.de l'anglais par Michel Garneau), Étrange Musique étrangère [«Stranger Music»], Typo, (1reéd. 2000), 289p.
Leonard Cohen (trad.de l'anglais par Michel Garneau), Le Livre du constant désir [«Book of Longing»], L'Hexagone, , 236p.
Leonard Cohen (trad.de l'anglais par Jean-Dominique Brierre et Jacques Vassal), Le Livre du désir [«Book of Longing»], Paris, Points, coll.«collector», (1reéd. 2008), 273p. (ISBN978-2-7578-6870-6)
Filmographie
1965: Ladies and Gentlemen, Mr. Leonard Cohen (documentaire, biographie)[47].
1986: Deux flics à Miami, a joué le rôle de Zolan dans l'épisode de la saison 2: L’Échange
2006: Leonard Cohen: I'm Your Man (documentaire).
2010: Bird on a wire, documentaire de Tony Palmer, produit par ZDF consacré à la tournée de 1972)
Titres utilisés au cinéma et à la télévision
1971: John McCabe de Robert Altman: The Stranger Song
1971: Fata Morgana de Werner Herzog: So Long, Marianne, Suzanne et Hey, That’s No Way to Say Goodbye
1971: Prenez garde à la sainte putain de Rainer Werner Fassbinder: Master Song, Sisters of Mercy, So Long, Marianne, Suzanne, Teachers et Winter Lady
1973: Huit heures ne font pas un jour de Rainer Werner Fassbinder: Joan of Arc
1973: The Second Coming of Suzanne de Michael Barry: Suzanne
1975: Comme un oiseau sur le fil de Rainer Werner Fassbinder: Bird on a wire
1975: Le Droit du plus fort de Rainer Werner Fassbinder: Bird on a wire
1975: Peur de la peur de Rainer Werner Fassbinder: Lover Lover Lover, Why don't you try
2005: Bird on the Wire: the Songs of Leonard Cohen, par Perla Batalla
2007: Léonard Cohen Songs, par Avalanche Quartet
2008: Bande originale du film I'm your man de Lian Lunson
2009: Songs Of Leonard Cohen, par Beck (Beck's Record Club) et ses invités: Devendra Banhart, Ben Goldwasser, Brian Lebarton, Will Berman,etc.
2011: I'm Your Santa (- Artistes variés reprenant ses succès, organisé par le webzine L’Oreille Absolue)
2013: Rainy Night House, par Avalanche Quartet
2022: Here It Is: A Tribute To Leonard Cohen
On compte au moins 33 albums de reprises dans le monde entier, pour la plupart[réf.nécessaire] non-anglophones .
Reprises
Beaucoup de chansons de Cohen ont été interprétées (et parfois traduites dans d'autres langues) par d'autres artistes, et certaines ont rencontré plus de succès que les versions de Leonard Cohen. Les plus connues sont:
Seems So Long Ago, Nancy (appelé Nancy) par Fabrizio De André et Cornelis Vreeswijk
Sisters of Mercy par Strafe Für Rebellion, Emmylou Harris, Serena Ryder et Linda Ronstadt. Adaptée en français par Graeme Allwright (Les sœurs de la Miséricorde)
Pour ce qui est du public francophone, les adaptations de ses chansons par Graeme Allwright, à partir de 1968, ont beaucoup participé à leur célébrité (notamment Suzanne, L'Étranger, Les sœurs de la miséricorde, Vagabonde, De passage, Je voulais te quitter, Si c'est ta volonté et Danse-moi vers la fin de l'amour). Leonard Cohen expliquera que les adaptations de Graeme Allwright l'ont aidé à accepter ses propres chansons. Les deux chanteurs étaient amis, et au moment de leur sortie, Leonard Cohen proposait ses nouvelles chansons à Graeme Allwright, afin que celui-ci en fasse une adaptation en français (en général, Graeme Allwright adaptait deux chansons de Leonard Cohen par album).
À l'inverse, il est parfois arrivé à Leonard Cohen de reprendre des chansons composées par d'autres en en proposant sa propre vision. La plus connue est certainement Leaving Greensleeves (album A new skin for the old ceremony), reprise du célèbre Greensleeves attribué au roi Henri VIII d'Angleterre. Remarquable également, The Partisan, ré-interprétation de la Complainte du partisan écrite par Emmanuel d'Astier de la Vigerie avec une musique d'Anna Marly (coautrice par ailleurs avec Maurice Druon et Joseph Kessel du célèbre Chant des partisans). Autre chanson francophone qu'il mit à son répertoire: Un Canadien errant.
La version revisitée par Leonard Cohen de la Complainte du Partisan fut à son tour reprise par Buffy Sainte-Marie en 1974 (sous le titre Song of The French Partisan), par Sixteen Horsepower & Bertrand Cantat, par Yules et par Electrelane.
Le nom de Leonard Cohen est mentionné dans la chanson Pennyroyal Tea du groupe Nirvana (1993), alors que Kurt Cobain chante: «Give me a Leonard Cohen afterworld / So I can sigh eternally.»
L'auteur compositeur interprète Rufus Wainwright, dans sa chanson want, dit: «I don't want, no I really don't want to be John Lennon or Leonard Cohen.»
Le titre de l'album A Bird on a Poire de Jean-Louis Murat est une référence à la chanson Bird on the Wire.
Vincent Delerm dans son album Quinze chansons en 2008 a consacré la chanson From a room (no12) à l'album de Leonard Cohen du même nom. Le petit texte récité par Alka Balbir fait référence à l'image derrière la pochette de l'album Songs from a Room.
Le groupe de rock gothique The Sisters of Mercy tire son nom de la chanson de Leonard Cohen du même nom.
Le groupe belge dEUS cite également le nom de Leonard Cohen dans la chanson Smokers Reflect sur leur album Vantage Point, sorti en 2008.
Le groupe américain de pop psychédélique Mercury Rev cite son nom dans la chanson A Drop In Time de l'album All Is Dream: «But I was caught like a fleeting thought, Stuck inside of Leonard Cohen's mind.»
La chanson Come Healing peut être entendue à la fin de l'épisode 1 de la sixième saison de la série Sons Of Anarchy.
La chanson Nevermind est la musique du générique de la saison 2 de True Detective.
La chanson Everybody Knows est diffusée dans le générique de début du film Pump Up the Volume. Elle est également utilisée dans le générique de fin du film The Program, dans le documentaire Demain et dans le film Exotica d'Atom Egoyan.
Le duo Birds on a Wire, formé de Dom La Nena et Rosemary Standley, tire son nom de la chanson de Leonard Cohen du même nom.
Le groupe canadien The Dreadnoughts a nommé une de ses chansons en son honneur.
Le groupe hollandais "Nits" évoque dans leur album "Giant normal dwarf" (1990) sur leur composition "The night owl" la chanson de Léonard Cohen "Suzanne"
Gilles Tordjman, Leonard Cohen, Castor astral, , 171p. (ISBN978-2-85920-671-0)
(es) Alberto Manzano, Leonard Cohen, la biografía, Libros Cúpula,
(en) Anthony Reynolds, Leonard Cohen, a remarkable life, Omnibus Press,
Alain-Guy Aknin et Stéphane Loisy, Leonard Cohen, le gagnant magnifique, éditions Didier Carpentier, 2012.
Leil Leibowitz, A Broken Hallelujah: Rock and Roll, Redemption et vie de Leonard Cohen, Traduit de l'anglais par Silvain Vanot, Allia, 2017 (ISBN979-1030404982)
Chantal Ringuet et Gérard Rabinovitch (éds.), Les révolutions de Leonard Cohen, Québec, Presses de l'Université du Québec, (ISBN978-2-7605-4433-8, lire en ligne).
2017 Canadian Jewish Literary Award, category "Jewish Thought and Culture"
Sylvie Simmons, I'm your man. La vie de Leonard Cohen, L'Échappée, 2018[5],[23].
Documentaire
Marianne and Leonard: Words of Love de Nick Broomfield
Interview de sa biographe Sylvie Simmons dans l'émission Very Good Trip sur France Inter, partie 1 et partie 2.
Notes et références
Notes
Son décès, survenu le , n'a été annoncé que le 10 novembre.
Tarifs de 95 à 161euros pour le concert à l'Olympia de Paris.
Tous les deux élèveront l'enfant et Rufus Wainwright a annoncé que Lorca Cohen n'est pas que la mère porteuse de l'enfant, et que Jorn Weisbrodt, l'homme avec qui Rufus partage sa vie depuis quelques années, agira comme «père adjoint» (cf. article «Rufus Wainwright et la fille de Leonard Cohen sont parents» du , sur le site canoe.ca, consulté le ).
(en-US) Matt Schudel, «Leonard Cohen, singer-songwriter of love, death and philosophical longing, dies at 82», The Washington Post, (ISSN0190-8286, lire en ligne, consulté le ).
Prononciation en français canadien standardisé retranscrite selon la norme API.
Prononciation en anglais canadien retranscrite selon la norme API.
«Le monde caché de Leonard Cohen, en compagnie de sa biographe Sylvie Simmons», France Inter, (lire en ligne, consulté le )
Compte rendu par Dominique Simonet, journaliste musical à la Libre Belgique, de la conférence de presse à L'Hôtel Crillon de Paris, le (Bonjour quand même, chronique en radio du par Jean-Pierre Hautier).
Biron, Michel, 1963 mars 5- et Nardout-Lafarge, Élisabeth, 1957-, Histoire de la littérature québécoise, Montréal, Boréal, , 684p. (ISBN978-2-7646-2027-4, OCLC501388322, lire en ligne), p.481
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