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Lydia Korneïevna Tchoukovskaïa (en russe : Ли́дия Корне́евна Чуко́вская), née Lydia Nikolaïevna Korneïtchoukova le 11 mars 1907 ( dans le calendrier grégorien) à Saint-Pétersbourg en Russie impériale et morte le à Moscou en fédération de Russie, est une femme de lettres et critique littéraire russe et soviétique.

Lydia Tchoukovskaïa
Biographie
Naissance
Décès
(à 88 ans)
Moscou
Sépulture
Cimetière de Peredelkino (d)
Nom de naissance
Ли́дия Никола́евна Корнейчуко́ва (ru)
Pseudonyme
Алексей Углов
Nationalités
Soviétique
Russe
Formation
Université d'État de Saint-Pétersbourg
Activités
Écrivaine, conseillère de rédaction, mémorialiste, prosatrice, poétesse, auteure de littérature pour la jeunesse, critique littéraire
Période d'activité
À partir de
Père
Mère
Maria Borissovna Goldfeld (d)
Fratrie
Nikolaï Tchoukovski (d)
Maria Tchoukovskaïa (d)
Conjoints
César Volpé (de à )
Matveï Bronstein
Enfant
Elena Tchoukovskaïa (d)
Autres informations
Membre de
Académie bavaroise des beaux-arts
Œuvres principales
Sofia Petrovna (d)
Plaque commémorative

Biographie


Fille de Korneï Tchoukovski et de son épouse, née Maria Borissovna Goldfeld, elle fut naturellement influencée par son père qui écrivait pour les enfants. C'est ainsi qu'elle débuta dans la vie active dans la maison d'édition de littérature enfantine russe que dirigeait Samouil Marchak avec pour fonction de choisir les manuscrits et, éventuellement, de les corriger.

D'un premier mariage (1929) avec le critique littéraire César Volpé naîtra une fille Elena (ru) en 1931. Mais le couple se sépara dès 1933.

Immeuble où demeuraient Lydia Tchoukovskaïa et son époux Matveï Bronstein avant l'arrestation de ce dernier en 1937
Immeuble où demeuraient Lydia Tchoukovskaïa et son époux Matveï Bronstein avant l'arrestation de ce dernier en 1937

Son second mari, le physicien Matveï Petrovitch Bronstein qui l'aidait dans son activité de militante défendant les droits de l'homme, fut arrêté en 1937 et fusillé en 1938 à l'âge de 31 ans, ce que son épouse n'apprendra que plus tard. Elle échappa à l'arrestation en quittant son appartement du 38 rue Rubinstein à Léningrad, mais perdit son travail. En secret et au péril de sa vie, elle écrivit pendant les purges, de 1939 à 1940, le roman La Maison déserte, parfois édité sous le titre Sophia Petrovna qui est une enquête sur les victimes de la terreur stalinienne. De 1949 à 1957, elle écrivit La Plongée dans la même veine.

Après le 20e congrès du PCUS, du 14 au , elle présenta le manuscrit de La Maison déserte aux éditions « Les Écrivains soviétiques ». Il fut accepté en 1962, mais ensuite il ne fut pas publié en URSS. En France, il parut à la Librairie des Cinq Continents en 1965. Son essai, Dans le laboratoire de l'éditeur put quand même paraître dans son pays en 1960.

Indéfectible militante des droits de l'homme[1], elle entreprit la défense de Boris Pasternak puis en , celle d'Andreï Siniavski et de Iouli Daniel pendant leur procès, par l'envoi aux journaux de lettres ouvertes (par samizdat) qui ne furent jamais publiées. Elle prit aussi ouvertement position en faveur d'Alexandre Soljénitsyne et d'Andreï Sakharov. Les autorités réagirent : elle ne fut plus éditée et fut exclue de l'Union des écrivains de l'URSS en 1974.

En 1980, parurent en France ses Entretiens avec Anna Akhmatova dialogue d'un quart de siècle avec son amie interrompu pendant dix ans (1938-1941) et (1952-1962) qui, en France, fut adapté au théâtre par Isabelle Lafon et Valérie Blanchon sous le titre Journal d'une autre. La même année, son œuvre Les Chemins de l'exclusion reçut le Prix de la Liberté décerné par le PEN club français.

On lui doit aussi un livre consacré à l'exil des Décembristes, Les Décembristes en Sibérie.


Œuvres traduites en français



Références


  1. Alexandre Soljenitsyne (trad. René Marichal), Le chêne et le veau : esquisses de la vie littéraire (autobiographie), Paris, Seuil, , 540 p. (ISBN 978-2-02-002121-0, BNF 34571305), p. 266

Sources



Liens externes



На других языках


[en] Lydia Chukovskaya

Lydia Korneyevna Chukovskaya (Russian: Ли́дия Корне́евна Чуко́вская, IPA: [ˈlʲidʲɪjə kɐrˈnʲejɪvnə tɕʊˈkofskəjə] (listen); 24 March [O.S. 11 March] 1907 – February 7, 1996) was a Soviet writer, poet, editor, publicist, memoirist and dissident.[1] Her deeply personal writings reflect the human cost of Soviet repression, and she devoted much of her career to defending dissidents such as Aleksandr Solzhenitsyn and Andrei Sakharov. The daughter of the celebrated children's writer Korney Chukovsky, she was wife of scientist Matvei Bronstein, and a close associate and chronicler of the poet Anna Akhmatova.
- [fr] Lydia Tchoukovskaïa

[ru] Чуковская, Лидия Корнеевна

Ли́дия Корне́евна Чуко́вская (урождённая Ли́дия Никола́евна Корнейчуко́ва; 11 (24) марта 1907, Санкт-Петербург — 7 февраля, по другим сведениям, 8 февраля 1996, Москва) — русский прозаик и поэтесса, мемуаристка, редактор, диссидентка. Дочь Корнея Чуковского.



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