Nikolaï Kononov (en russe : Николай Михайлович Кононов) (nom actuel Tatarenko)[1] né le , à Saratov en Russie est un poète et prosateur russe, critique d'art et éditeur. Il vit aujourd'hui à Saint-Pétersbourg.
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Kononov est né à Saratov dans une famille de militaires. Son père est officier en Allemagne de l'Est et il fait un long séjour dans ce pays avec sa famille. Puis il s'inscrit et achève ses études à l'institut de physique de l'université d'État N. Tchernychevski (1980), et poursuit ensuite ses études universitaires à Léningrad en entrant à la faculté de philosophie de l'Université de Léningrad. Il n'a toutefois pas présenté sa thèse. Il travaille ensuite comme professeur de mathématique dans une école secondaire. Pendant quelque temps il rencontre le poète Alexandre Kouchner. Lui-même débute en poésie en 1981. Au début des années 1980, il est membre du métagroupe de poètes de Saratov Kokon (V. Bokoukhov, Svetlana Kekova, Sergueï Nadeev, А. Ptchelintsev )[2],[3].
En 1992—1993 il est rédacteur en chef de la section de Leningrad de la maison d'édition Écrivain soviétique. L'un des fondateurs (ensemble avec l'écrivain Alexandre Pokrovski) et le rédacteur en chef de la maison d'édition pétersbourgeoise INAPRESS (1993), spécialisés dans l'édition de littérature intellectuelle, ont publié les poètes Elena Schwarz, Aleksandr Mironov, Boris Bojnev et Sophia Parnok, ainsi que Moï vremennik de Boris Eichenbaum, les mémoires d' Emma Gerschtein , Boris Kousine, les amis Ossip Mandelstam et Nadejda Mandelstam.
Kononon a reçu le prix Apollon Grigoriev pour son roman Les Funérailles d'une sauterelle (2000), le Prix Andreï Biély pour ses poèmes regroupés dans Pilote (2009), le prix Iouria Kazakova pour son roman Amestisty (2011). Il a remporté le deuxième prix lors du concours de littérature en ligne Oulov (2000, avec son récit L'Incarnation de Léonid). Il est nominé au prix André Biely (en 2000, pour un recueil de poèmes de 1998—1999 ; en 2004, pour le roman Nejny théâtre), au Prix Booker russe (2001, pour Les Funérailles d'une sauterelle), au prix Iouria Kazakova (2001, pour le récit Mikecha)[4], au prix NOC (2011, pour le roman Le Flâneur).
En il signe un appel collectif pour soutenir l'Euromaïdan en Ukraine[5].