René de Bruc de Montplaisir (, Paris - , Arras) marquis de La Guerche (1682) , est un général et poète français.
René de Bruc de Montplaisir | |
Naissance | Paris |
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Décès | Arras |
Origine | ![]() |
Arme | Cavalerie |
Grade | Maréchal des camps et armées du roi |
Commandement | Régiment de Montplaisir cavalerie |
Autres fonctions | Lieutenant général du Roi à Arras |
Famille | Famille de Bruc |
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Fils de Jean de Bruc de La Grée (1576-1651), époux en 1602 de Marie Le Vénier, avocat au conseil du roi, procureur général et syndic des États de Bretagne, secrétaire et intendant du duc de Retz et conseiller d'État, et de Marie Venier de La Guerche, il est le frère de Suzanne du Plessis-Bellière.
Suivant la carrière des armes, il sert dans le régiment du Poitou, et est nommé en 1640 lieutenant général du roi à Arras, puis maréchal des camps et armées du roi en 1651. En 1654, à la suite du décès de son beau-frère Jacques de Rougé du Plessis-Bellière, il lui succède à la tête de son régiment.
Il épouse en 1655 Denyse de Corbie.
Lié d'amitié avec des auteurs tels que Saint-Pavin, Charleval ou bien Lalane, il se consacre lui-même aux lettres. Ses poèmes furent publiés en 1759 à Amsterdam par Le Febvre de Saint-Marc.
Il est créé marquis de la Guerche par lettres patentes de . Ces lettres lui furent données « en considération des grands et recommandables services qu'il avait rendu depuis le commencement de la guerre, après avoir passé par tous les degrés et charges militaires dans lesquels il a donné des preuves de valeur et de conduite, ainsi que dans tous les sièges et rencontres où il a reçu plusieurs blessures et a été deux fois fait prisonnier ».
En février 1682 le roi Louis XIV érigea en marquisat au profit de René de Bruc, seigneur de Montplaisir, sa terre de La Guerche [en Saint-Brévin] « considérable par sa châtellenie, son étendue, son ancienneté » et dont dépendaient les paroisses de Saint-Brevin, Corsept , Saint-Père, Sainte-Opportune [une ancienne paroisse qui fait désormais partie de Saint-Père-en-Retz][1], Saint-Michel et Paimbœuf. L'acte d'érection précise : « À laquelle grâce nous ajoutons la permission de faire tenir audience de la jurisdiction de ladite châtellenie de la Guerche dans le bourg ou île de Paimbœuf qui en fait partie, à l'endroit qu'il jugera le plus propre, et qu'au lieu du lundi que ladite audience se tenait à Saint-Père, elle se tienne dorénavant tous les samedis de chaque semaine au bourg de Paimbœuf peuplé du plus grand nombre d'habitants et plus commode pour eux et pour l'abord de tous les vaisseaux qui entrent sans la rivière de la Loire et qui s'y arrêtent »[2]. C'est peu après que le marquis de Bruc de Montplaisir commença à édifier le château de la Verrie (en Saint-Père-en-Retz)[3], mais il mourut peu après.
Son fils aîné Charles-François de Bruc[Note 1], son petit-fils Louis-François de Bruc[Note 2] et son arrière petit-fils Marie François de Bruc[Note 3] furent tous les trois successivement marquis de la Guerche.