Rose Harel, née à Bellou le et morte à Lisieux le , est une poétesse et goguettière française.
Cet article est une ébauche concernant une poétesse française.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Pour les articles homonymes, voir Harel.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activités |
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Rose Harel, née de père inconnu, a été tisserande à Vimoutiers, puis servante à Pont-l’Évêque et à Lisieux. Elle a appris à lire presque seule vers sa treizième année en découvrant dans un grenier le Télémaque de Fénelon. Plus tard, une amie lui a donné des leçons d’écriture le soir. Cette « illettrée qui faisait des vers et brûlait ses sauces » s’est alors mise à étudier à l’âge de trente ans l’histoire, l’antiquité grecque et romaine, la littérature européenne, la philosophie. Madame de Besneray (auteur de Rose Harel, servante-poète) l'a arrachée à sa condition et recueillie. Rose Harel a laissé deux volumes, tous deux édités par souscriptions, avant de mourir d’une maladie de poitrine contractée dans les lieux malsains où elle avait passé sa jeunesse à travailler[1].
Le goguettier lyonnais puis parisien Xavier Privas cite Rose Harel au nombre des goguettières fameuses, aux côtés d'Élisa Fleury et Madame Élie Deleschaux, de Paris, Reine Garde, d'Aix et Antoinette Quarré, de Dijon[2].
Une rue de Lisieux porte son nom.