Sylva Kapoutikian (en arménien Սիլվա Կապուտիկյան, née le à Erevan et morte le dans la même ville), est une poétesse arménienne. Elle fut l'épouse du poète Hovhannès Chiraz (1915-1984).
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Prix Staline () Liste détaillée Prix Staline () Ordre de l'Insigne d'honneur () Ordre du Drapeau rouge du Travail () Honored Worker of Culture of the Armenian SSR (d) () Ordre de l'Amitié des peuples () Ordre de la révolution d'Octobre () Citoyen d'honneur d'Erevan (d) () Médaille Mesrop-Machtots (en) () Ordre de la Princesse Olga, troisième classe (d) () Médaille du Maréchal Baghramyan Médaille de Vétéran du Travail (en) Médaille du Mérite au travail de la Grande Guerre patriotique |
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Sylva Kapoutikian naît dans la famille de Barunak Kapoutikian, un enseignant et rédacteur en chef d'un journal révolutionnaire marxiste, originaire de Van. Elle étudie d'abord en 1936-1941, à la faculté philologique de l'Université d'État d'Erevan, puis, à Moscou à l'Institut de littérature Maxime-Gorki. Son premier recueil Avec les jours paraît en 1945. Elle publie ensuite Au bord du Zangou (nom d'un fleuve d'Arménie, nom donné aussi par Missak Manouchian à son Journal littéraire et politique) en 1947. Puis elle publie Mes intimes (1951), qui lui valut une grande notoriété, Conversation à cœur ouvert (1955), Bon voyage (1957) et Méditation à mi-chemin (1961).
Elle s'est distinguée par son militantisme engagé pour la défense des intellectuels, des écrivains et des victimes présumées du soviétisme. Elle s'est également battue pour le rattachement du Haut-Karabagh à l'Arménie et a fermement dénoncé les actions des Azéris qu'elle qualifiait de criminelles, particulièrement à Sumqayıt et à Bakou. Elle était une personnalité écoutée dans son pays et s'est fermement engagée en faveur de la reconnaissance du génocide arménien.
Morte le à Erevan, elle est inhumée au Panthéon Komitas.
Le , un musée est inauguré dans sa maison d'Erevan[1].
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