Kamel Messaoudi, né le à Bouzaréah au sein d'une famille Kabyle originaire de Azeffoun wilaya de Tizi Ouzou en Algérie, et mort le d'un accident de voiture à Alger, est un chanteur et musicien algérien de Chaâbi et le neveu du célèbre joueur du mouloudia club d'Alger[1] Saïd Haddad.
Nom de naissance | Kamel Messaoudi |
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Naissance |
Bouzaréah, Algérie |
Décès |
(à 37 ans) Alger, Algérie |
Activité principale | Chanteur, musicien |
Genre musical | Chaâbi |
Instruments | Chant, darbouka, guitare, mandole |
Années actives | 1985 - 1998 |
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Né le à Bouzaréah, un quartier populaire de la banlieue algéroise, Kamel Messaoudi grandit dans une famille modeste d'origine kabyle (Village Oulkhou Daïra de Azeffoun), il a vécu dans le quartier de Gai Soleil à El Biar, il s'était intéressé très vite au sport et aux spectacles. Son père l'encourage à se consacrer davantage à ses études où il est très bon, plutôt qu'à la chanson.
Il fut influencé par son frère aîné qui jouait de la musique, il choisit lui aussi de devenir musicien. Ses débuts ont eu lieu en 1974 quand il monta un groupe de musique chaâbi dans lequel il fit ses premiers pas[2]. la voix posée du chanteur l'a rapidement fait connaitre aux habitants du quartier, ses premiers admirateurs.
En 1985, Kamel Messaoudi a fait une tentative de production d'un disque. Malgré la modernité et la particularité du style du chanteur, son œuvre n'a pas été un grand succès mais toutefois commercialisée sous forme de mini-cassette en 1990.
En 1991, son titre Echemâa est un véritable succès. Il enchaine plusieurs chansons, son style donne un nouveau souffle au Chaâbi et devient très vite connu. Kamel Messaoudi était très influencé par Cheikh El Hasnaoui, Slimane Azem, Lounès Matoub et par Dahmane El Harrachi.
Kamel MESSAOUDI chanté avec une voix mélancolique, ses chansons et sa musique portaient tout l’amour et toute la tristesse qu’il ressentait pour differents sujets notements l'amour; la jeunesse et l'algerie aussi, d'ailleurs il a chanté « Ya Dzair ». En osmose avec ses paroliers, notamment Yacine Ouabed, il entre dans l’histoire avec sa chanson la plus marquante, « Ya hasra alik ya denia »[3].
Le , après avoir participé à une émission télévisée diffusée en direct sur l'ENTV, où il répondit sur une question du présentateur qui demandait pourquoi n’apprenait-il pas par cœur la poésie chaâbi, il répondit : « c'est charmant de connaître cette poésie, mais je préfère apprendre quelques versets du Coran, que je trouverais peut-être à mes côtés le Jour du jugement Inch Allah ». Il meurt dans un accident de voiture[4].