Marc Ogeret est un chanteur français né le à Paris et mort le à Semur-en-Auxois[1]. Il est connu pour ses interprétations de chansons liées aux mouvements ouvriers, révolutionnaires et anarchistes.
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Marc Ogeret naît le rue de l'Abbé-Grégoire, dans le 6earrondissement de Paris. D'extraction modeste, sa mère est couturière et son père employé au service de santé du ministère de la Guerre[2].
Marc Ogeret commence à chanter des chansons de Félix Leclerc et de Léo Ferré aux terrasses des cafés vers 1954. Pierre Prévert, frère de Jacques Prévert, le remarque et lui donne sa chance. Ogeret commence à faire les cabarets, Chez Agnès Capri rue Molière, puis La Colombe de Michel Valette. Il reçoit le prix de l'Académie Charles-Cros en 1962 et le prix de l'académie de la chanson en 1963. En 1964, il passe en première partie de Georges Brassens à Bobino[3].
En 1967, il est vedette d'un spectacle consacré à Aragon. Il enregistre le disque Marc Ogeret chante Aragon, son disque le plus vendu. En 1968, prémices aux événements de mai 1968, il enregistre deux disques de chants révolutionnaires Autour de la Commune et Chansons «contre»[3]. La sortie, prévue en , est reportée de deux ans. Il enregistre ensuite des chansons de marins, puis monte un spectacle autour du Condamné à mort de Jean Genet avec la compositrice Hélène Martin.
Il enregistre un coffret de quatre albums consacrés à Aristide Bruant entre novembre 1977 et juin 1978 (60 chansons et monologues). Il continue sa carrière tout en faisant des tournées dans le monde entier (Belgique, Canada et Égypte entre autres). Il enregistre des chants de Résistance, des chansons de Jean Vasca, de nouvelles chansons sur des poèmes d'Aragon (Second Intermède), des chansons de Léo Ferré (De grogne et de velours, 1999).
Engagé également en dehors du monde musical, Marc Ogeret était militant au Syndicat français des artistes-interprètes (SFA), habitué des programmations musicales de Radio Libertaire, et "grand admirateur de la Commune de Paris"[3].
En 2009 et en 2010, sa chanson La Liberté des nègres (écrite à l'origine par le chevalier Pierre-Antoine-Augustin de Piis) est au programme de l'épreuve de musique du baccalauréat[4].
Marc Ogeret meurt le à l'hôpital de Semur-en-Auxois, hôpital dans lequel il était depuis plusieurs jours. Il est inhumé avec un œillet de couleur rouge, symbole du mouvement ouvrier[3].
Récompenses et distinctions
Marc Ogeret est en 1962 récompensé par le prix de l'Académie Charles-Cros. Vingt ans plus tard il est fait chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres[3],[5].
L’Institut d'Histoire ouvrière économique et sociale (IHOES), centre d'archives belge basé à Liège possède, dans ses collections, un 45 tours de Marc Ogeret relatif à L’Internationale[6].
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