Nicolas Peyrac, de son vrai nom Jean-Jacques Tazartez[1],[2], est un chanteur français, auteur-compositeur-interprète, et romancier, né le dans le 14e arrondissement de Paris[3].
Ne doit pas être confondu avec Payrac.
Surnom | Nicolas Peyrac |
---|---|
Nom de naissance | Jean-Jacques Tazartez |
Naissance |
(73 ans) Paris, ![]() |
Activité principale | Auteur-compositeur-interprète, romancier |
Genre musical | Variété française |
Instruments | Guitare, claviers |
Années actives | Depuis 1974 |
Site officiel | nicolaspeyrac.com |
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Nicolas Peyrac a passé une partie de son enfance en Bretagne, près de Rennes, dans la petite commune de Saint-Brice-en-Coglès, à une vingtaine de kilomètres de Fougères. Lorsque ses parents divorcent, il passe un an à New York avec sa mère, avant de retourner vivre avec son père en Bretagne[4].
Fils de médecins, il suit des études de médecine (durant 6 années), tout en se passionnant pour la photo, l'écriture et la guitare.
Nicolas Peyrac crée son pseudonyme en associant le prénom qu'il a toujours eu envie de porter, Nicolas, au patronyme Peyrac, en référence à l'œuvre de Jules Romains, Les Hommes de bonne volonté[5].
Il compose des chansons qu'il propose à des éditeurs. Entre 1974 et 1980, après des titres chantés par Marie Laforêt, Gérard Lenorman, Patrick Juvet, il interprète ses propres chansons, enchaînant les succès : So Far Away From L.A., sorti le , Et mon père, sorti le et Je pars (1977). Cette dernière chanson, qui évoque un départ en avion, de nuit, vers des destinations lointaines (Bahia au Brésil, Buenos Aires en Argentine ou Cuba), est interprétée par l'artiste le 5 juin 1977, dans l'émission Musique and Music[6].
Après ce succès, il se produit à l'Olympia en 1979, Bobino en 1981. La même année, il interprète le rôle d'un chanteur dans le film de Serge Pénard Ils sont fous ces Normands. Il apparaît également en 1985 dans le téléfilm de Franck Apprederis Le Passage.
Nicolas Peyrac participe à la comédie musicale Le Rêve de mai, un album conceptuel sorti à l'occasion du dixième anniversaire des événements de Mai 1968, avec notamment Nicole Rieu, Jean-Michel Caradec et Didier Marouani.
Au début des années 1980, il écrit et compose la chanson Je ne t'oublierai jamais, interprétée par Johnny Hallyday.
En 1990, il écrit et compose la chanson Au cas où pour Caroline Verdi. En 1991, il signe avec son ami Christian Reyes un documentaire, Capital mental ou les chemins de la performance, pour France 2.
Après une période de dépression (à la suite de la disparition de sa mère) et de difficultés personnelles, il s'éloigne de Paris en 1993, tout d'abord pour s'installer en Californie, puis à Montréal, où il résidera jusqu'en 2008. Il ne peut faire une promotion durable de son album de 1993, Tempête sur Ouessant, sorti sous le label WMD Mad in France, en raison de la faillite de la maison de disques éditrice.
En 1994, Nicolas Peyrac publie un premier roman, Qu'importe le boulevard où tu m'attends[7], et poursuit sa carrière au Québec, se partageant entre composition de nouveaux albums et concerts. De retour sur les scènes parisiennes en 1996, il se produit au Casino de Paris, puis à Bobino en 1997. Il sort plusieurs albums et effectue des tournées de concerts à la suite.
En 2005, en même temps qu'un nouveau titre, Ne me parlez pas de couleurs, sort un double album, compilation retraçant trente ans de carrière : Toujours une route.
En 2006, il sort un nouvel album, Vice-versa et entame une tournée en France, commençant le à Paris à l'Européen. 2006 est aussi l'année de parution de son second roman, J'ai su dès le premier jour que je la tuerais.
2009 voit la sortie de Case Départ, l'album du retour aux sources, musicales bien sûr mais aussi retour à la Bretagne natale. Une tournée s'organise autour de l'album, avec un passage remarqué à L'Alhambra le . Son troisième roman, Elsa, sort en librairie cette même année.
En 2011, il écrit et compose la chanson S'aimer tellement fort du film Les Amours secrètes, interprétée par Maurane.
En 2013, Nicolas Peyrac revient sur le devant de la scène, avec la publication d'un album de duos Et nous voilà !, où il reprend quelques chansons en compagnie de Carmen Maria Vega, Sofia Essaidi, Anais, Julie Zenatti, Serge Lama, Sanseverino, François Morel ou encore Bénabar[8]. Il publie aussi, quasiment en même temps, un livre de souvenirs, So Far Away, un certain !, dans lequel il annonce notamment souffrir depuis 2012 d'une leucémie ne nécessitant pas de traitement spécifique[9],[10]. Il participe au single caritatif Je reprends ma route, en faveur de l'association Les voix de l'enfant[11].
À partir de 2015, l'artiste entreprend une série de concerts acoustiques, seul avec sa guitare. Un CD, Les Acoustiques improvisées, sort en nombre limité et sans promotion[12]. La même année, il participe au conte musical Cap'taine Kid d'Alan Simon , dans lequel il interprète le titre Tourne le monde, fidèle à sa pensée d'un monde qui se construit.
En 2019, Nicolas Peyrac participe au conte musical, écrit par Christophe Renault, Les Siphonnés du bonheur. Il en compose six musiques et y interprète deux titres (Suzon et L'illusionniste), ainsi que deux autres en trio avec Lori Perina et Olivier Gann (Les Professionnels et Bienvenue sur la Terre)[13].
En 2022, il publie son quatrième roman, Sans oublier qu'on s'est aimés. Cette publication est accompagnée d'une campagne importante de promotion tant en TV qu'en radio[14], ce qu'il n'avait pas pu faire lors de la sortie de son album Suffit que tu oses, en 2018, ayant été hospitalisé.
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