Paul Georges Buissonneau, né le à Paris et mort le à Montréal[1],[2], est d'abord chanteur et acteur, puis metteur en scène québécois d'origine française.
Autodidacte, orphelin à l'adolescence, il se frotte très tôt à différents métiers, dont sellier[3], qui le conduiront à pouvoir exercer avec brio les différentes tâches sous-jacentes au théâtre, y compris costumier, couturier, éclairagiste, scénariste… Tout juste avant de venir s'établir à Montréal, Paul Buissonneau est, pendant près de quatre ans, le 9e membre des Compagnons de la chanson, ce qui lui vaut de faire des tournées de chant avec Édith Piaf, jusqu'au Québec. Après une première union avec la Québécoise Françoise Charbonneau, qu'il épouse en 1949, il rencontre la jeune Marianne Degranpré, puis Monik Barbeau.
À partir de 1953, il dirige La Roulotte[4], un théâtre en plein air destiné aux enfants, qui parcourait les parcs de Montréal, et dans lequel plusieurs artistes québécois firent leurs débuts. Parmi ceux qui ont fait leurs premières armes à la roulotte, citons Yvon Deschamps, Clémence DesRochers, Jean-Louis Millette, Marcel Sabourin, François Tassé et Gilles Latulippe. Pour ses spectacles, La Roulotte présente des versions scéniques de contes célèbres comme Barbe-Bleue ou Le Chat botté mais aussi des pantomimes originales créées par des membres de l'équipe.
En 1955, en compagnie d'Yvon Deschamps, de Claude Léveillée et de Jean-Louis Millette, Buissonneau fonde le Théâtre de Quat'Sous, dont il sera le directeur artistique jusqu'en 1989. Pour le Quat'Sous, il signe plusieurs mises-en-scène. Il met en scène L'Osstidcho et donne involontairement ce nom au spectacle[5].
En 1956[6], il crée le personnage de Picolo pour la télévision de Radio-Canada, qui s'intègre plus tard à l'émission La Boîte à Surprise. Par la suite, Picolo a sa propre émission. Buissonneau y tient le rôle principal et signe aussi les textes en compagnie de Michel Cailloux.
À l'été 1969, au Théâtre du Nouveau Monde, Buissonneau signe la mise-en-scène de Faut jeter la vieille, un brûlot anti-militariste écrit par Dario Fo et dont la présentation suscite une vive controverse.
Le fonds d'archives de Paul Buissonneau est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[7].
1968: C'est pas la faute à Jacques Cartier (un film de Clément Perron et Georges Dufaux)
1970: Deux femmes en or — Monsieur Plâtre
1974: La Pomme, la Queue et les Pépins — Le professeur Franz Bélier
1977: Popol — Popol
1986: Sonia
1986: La Guêpe (un film de Gilles Carle)
1988: The Moderns — Alexandre
1997: J'en suis! — Metteur en scène
1997: La Conciergerie — Rosaire Courvoisier
2000: Le P'tit Varius — Le pâtissier
2005: Les États-Unis d'Albert (un film d'André Forcier)
2008: Tout sur moi — Lui-même
2014 à la télévision 2014: " Lumière sur..." (documentaire)
Théâtre
1984: Napoléon, spectacle musical de Serge Lama, Théâtre Marigny, tournée mondiale
Discographie
196? Picolo (London, MB 20)
1973 Hey! Picolo (Fantel, FA 39405)
1975 Picolo / Chiboukis (Compilation, Fantel, FA 3941)
1996 Picolo Écolo! (Coffragants, COF-11, cassette audio). Texte et narration de Paul Buissonneau, Avec les voix des comédiens Christine Olivier, Pascale Montpetit et Benoit Brière.
2001 Bécassine: l'oiseau invible (Éditions Alexandre Stanké inc., COF-130-LCD). Livre avec CD, texte: Francine Ouellette, narration: Paul Buissonneau, musique Alexandre Stanké. Également disponible sous forme de coffret contenant une cassette audio et un livre. Le livre est également disponible seul.
2002 Picolo Tome 1 (Coffragants, COF-011-CD)
2003 Buissonneau: Les comptes de ma mémoire (Coffragants, COF-173). Texte: Paul Buissonneau.
2005 L'histoire d'un petit parapluie (Coffragants, COF-247). Texte: Paul Buissonneau.
Récompenses et nominations
Récompenses
1965: Emmy Award, pour la mise en scène du Barbier de Séville (pour la télévision)
1976: Prix Victor-Morin
1998: Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle[8]
[vidéo] «Paul Buissonneau: mettre la scène», sur ici.tou.tv («Personnalités»: saison 2014, épisode 36); 45 min; diffusé par la télévision de Radio-Canada le 1er décembre 2014.
Lire à ce sujet: «La Roulotte: 16 ans de jeunesse ininterrompue», texte signé J.-C. G., Le Petit Journal, semaine du 21 juillet 1968, page 26; et «La Roulotte: ça fait 17 ans que ça roule…», texte de François Piazza, sur Échos-Vedettes, 19 octobre 1968, page 9.
Racconté par Robert Charlebois, «A voix nue», 3/5 du 16 octobre 2013, sur France Culture, entretien avec Benoit Lagane.
On indique 1954 dans le livre «Paul Buissonneau ou la vigoureuse impatience», mais Paul Buissonneau confirme qu'il s'agit bien de 1956. De plus, dans le télé-horaire La Semaine à Radio-Canada, on indique la diffusion de la série du 25 juin au 17 septembre 1956.
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