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Les Chaussettes Noires est un groupe de rock 'n' roll français, originaire de Créteil, dans le Val-de-Marne. Il est formé en octobre 1960 sous le nom Les Five Rocks, puis « Les Cinq Rocks ». Dès ses débuts professionnels en 1961, le groupe est renommé « Les Chaussettes Noires » et connaît un succès immédiat. Après le départ du chanteur Eddy Mitchell en décembre 1963, la formation connaît encore une année d'activité et se sépare à la rentrée 1964.

Les Chaussettes noires
Les Chaussettes Noires en 1961.
Informations générales
Autre nom Les Five Rocks, Les Cinq Rocks
Pays d'origine Créteil, Val-de-Marne, France
Genre musical Rock 'n' roll
Années actives 1960—1964
Labels Barclay
Composition du groupe
Anciens membres Eddy Mitchell
Aldo Martinez †
William Bennaïm †
Jean-Pierre Chichportich
Tony d'Arpa †
Gilbert Bastelica †
Michel Picard †
Michel Gaucher
Paul Bennaïm †

Composition du groupe


Le groupe d'origine comprend :


En mai 1961, Gilbert Bastelica (21 juin 1943 - 18 mai 2020)[3] remplace le batteur Jean-Pierre Chichportich parti au service militaire. A son retour, Jean-Pierre Chichportich reprend sa place dans le groupe en janvier-février 1963 avant d'être remplacé définitivement par Gilbert Bastelica en mars.

En novembre 1961, le saxophoniste Michel « Mick » Picard se joint au groupe puis est appelé sous les drapeaux en juillet 1962. Michel Gaucher lui succède au saxophone en octobre 1962. Ce dernier reste dans le groupe jusqu'au départ d'Eddy Mitchell en décembre 1963.

À partir de mars 1963, le groupe devient une formation instrumentale (sur disque et lors des prestations sur scène où il se produit en alternance en formule instrumentale et en accompagnateur d'Eddy Mitchell).

Fin novembre 1963, Paul Bennaïm (8 août 1947 - 4 juillet 2019)[4], qui intervient déjà officieusement dans les Chaussettes Noires depuis le printemps 1963[5] devient guitariste du groupe. En janvier 1964, il remplace officiellement Tony d'Arpa.

La formation finale du groupe (de janvier à septembre 1964), devenu combo instrumental et vocal, comprend :

Musiciens additionnels sur disque (non exhaustif) :

Musiciens de remplacement en tournée, du fait des nombreuses indisponibilités des membres du groupe, militaires en 1962-1963 :


Biographie



Formation - Les Cinq Rock (1960)


À l'origine de ce qui va devenir le premier groupe professionnel de rock 'n' roll en France[8],[9], il y a la rencontre en 1960 de Claude Moine, le futur Eddy Mitchell, et d'Aldo Martinez. Une passion commune pour le rock 'n' roll, cette musique venue des États-Unis alors quasiment inconnue en France, les rassemble. Claude a envie de se lancer dans le rock à l'instar de son ami Johnny Hallyday et recherche des musiciens pour monter un groupe (s'inspirant de Gene Vincent et ses « Blue caps »). Aldo joue de la guitare. C'est ce dernier qui va réunir Claude Moine et son ami le batteur Jean-Pierre Chichportich[Note 1],[10] à un groupe d'amis guitaristes amateurs de la Cité des Emouleuses de Créteil, également passionnés de rock. Aldo a fait la connaissance de Victor Laurent d'Arpa (futur Vic Laurens du groupe les Vautours) qui lui présente[11],[12] William Bennaïm (guitare) ainsi que son propre frère Tony d'Arpa[Note 2] (guitare). Tous, à l'exception d'Eddy Mitchell, sont pieds-noirs[13]. Ainsi au complet, le groupe se nomme dans un premier temps Eddy Dane et les Danners, puis Les Five Rocks et encore Les Cinq Rocks[14].

En 1960, près de la rue Saint-Dominique à Paris, alors qu'ils répètent sur la scène d'une salle paroissiale, un masseur kinésithérapeute non-voyant nommé Daniel Gouin, les enregistre sur un magnétophone captant ainsi quatre titres qui durant près de quarante ans resteront inédits[10] (voir Les Cinq Rocks) : Be-Bop-A-Lula (en anglais), Betty (adaptation française de Baby Blue), Tant pis pour toi (adaptation de Wild Cat) de Gene Vincent et L'Ours gris (adaptation de Running Bear de Johnny Preston) ; ce dernier reste totalement inédit, tandis que les trois autres seront au programme des deux premiers 45 tours des Chaussettes noires en 1961. Les adaptations françaises sont pour la première fois signées par Eddy Mitchell sous son vrai nom Claude Moine, comme il le fera par la suite tout au long de sa carrière.

Eddy Mitchell démarche des maisons de disques (son ami « Johnny Hallyday vient de sortir ses premiers disques et ça marche fort »[15]) et en novembre 1960 Les Five Rocks sont auditionnés par la maisons de disques Barclay aux studios Hoche à Paris par Jean Fernandez, auquel se joint Eddie Barclay. À leur côté, un certain Henri Marchal assiste à l'audition. L'adaptation d'un titre de Gene Vincent l'impressionne particulièrement : Wild Cat, qui en français signifie « chat sauvage » ; c'est ce à quoi Marchal compare les cinq garçons : à des chats sauvages. Quelque temps plus tard, Marchal travaillera pour Pathé-Marconi, la maison de disques qui lança Dick Rivers et son groupe Les Chats Sauvages[15]. Pour l'heure, Les Five Rocks signent, le 12 novembre 1960[16], chez Barclay pour trois ans (plus exactement le contrat est paraphé par les parents car tous sont mineurs).


Les Cinq Rocks deviennent Les Chaussettes Noires (1961)


Le 20 décembre 1960 commencent les séances d'enregistrements. Celles-ci sont laborieuses, aucun des musiciens n'ayant encore de réelle maîtrise instrumentale ni de connaissance de solfège. Ils se trompent régulièrement, au point qu'Eddy Mitchell se casse la voix à force de reprendre Be-Bop-A-Lula. La structure même du groupe, qui compte alors trois guitares, sans bassiste, est repensée. On adjoint à la formation le contrebassiste et arrangeur Jean Bouchéty (en attendant qu'Aldo Martinez se forme à la guitare basse). Quant au batteur Jean-Pierre Chichportich, qui peut tenir honorablement un tempo en direct, il n'a pas la régularité et la tenue de batterie nécessaire pour réaliser un enregistrement. Il est remplacé par les batteurs professionnels René Motta pour les titres du premier super 45 tours, puis Armand Molinetti[17], qui officiera d'ailleurs quelques mois plus tard pour les Chats sauvages.

En janvier 1961, sort le premier super 45 tours : Tu parles trop, Si seulement, Be Bop a Lula (cette fois adapté en français) et Tant pis pour toi. Le jour du premier passage radio, sur Europe no 1, le présentateur annonce non pas Les Cinq Rocks mais Les Chaussettes Noires. Indignés les membres du groupe apprennent que leur maison de disques a, avec la complicité de Lucien Morisse directeur des programmes de la station, négocié un parrainage avec les chaussettes Stemm. De cette affaire d'argent, souscrite à leur insu, le groupe ne s'enrichit guère, on leur remet une boîte de dix paires de chaussettes noires, mais gagne en notoriété et en diffusions radiophoniques. Évelyne Langey, leur impresario, déclare pourtant que Stemm leur a aussi offert leurs smokings, une batterie et trois amplis[18]. Cette affaire faillit avoir des conséquences catastrophiques pour le groupe : le 30 janvier, il doit participer à l'émission Toute la chanson présentée par Jacqueline Joubert sur la RTF. Or, la chaîne de télévision ne veut pas se faire complice de cette publicité détournée et envisage un temps d'annuler leur passage. Un compromis est trouvé et finalement on présente le groupe sous le nom des Cinq Rocks[19],[20] (préféré à celui de Five Rocks qui fait trop américain)[21].

Entre-temps, la formation travaille son jeu de scène avec le chorégraphe américain Scott Douglas et adopte comme tenue : pantalons noirs en alpaga, chemise à jabot, nœud papillon et veste couleur lie-de-vin. Le 24 février, au Palais des Sports de Paris, ils participent, sous l'appellation Les Chaussettes Noires définitivement adoptée, au premier festival international de rock 'n' roll, avec Johnny Hallyday en vedette.


Succès fulgurant et Rock 'n' Twist

Après ce premier concert professionnel, dès le mois de mars, les Chaussettes Noires tournent en province. Leur répertoire est alors limité au point qu'ils doivent bisser les titres. Le groupe passe en lever de rideau et le succès est tel que dès le troisième soir il est promu vedette. Malgré cette notoriété frémissante, les cachets ne sont pas revus à la hausse et le groupe gagne à peine de quoi acheter des sandwiches[22]. Ce même mois sort leur second super 45 tours comprenant (notamment) les succès Daniela et Eddie sois bon. Le slow Daniela leur permet d'élargir leur public et le disque se vend à 800 000 exemplaires (jamais plus ils n'atteindront un tel score). Composé par Georges Garvarentz, ce succès n'est pourtant guère apprécié des Chaussettes Noires, qui considèrent que « c'est de la soupe », d'autant qu'il fait de l'ombre à l'autre titre phare adapté du classique de Chuck Berry Johnny B. Goode[23]. Pour la première fois, apparaît sur le recto de la pochette (en plus et en dessous de celui du groupe), le nom d'Eddy Mitchell[24],[25],[Note 3].

En mai, sort un troisième EP et leur premier 33 tours 25 cm 100 % rock. C'est à cette époque que Gilbert Bastelica, après une sélection organisée aux studios Barclay, remplace à la batterie Jean-Pierre Chichportich appelé sous les drapeaux. Gilbert Bastelica décroche sa place au sein du groupe car, de tous les musiciens auditionnés, il est le seul capable de restituer le roulement de caisse claire en introduction de leur dernier titre Hey Pony. Très vite, regrettant que pour les sessions en studio il soit systématiquement fait appel au batteur de studio Armand Molinetti, « il n'aura de cesse de se perfectionner »[26]. Il lui faudra attendre l'enregistrement du quatrième 45 tours pour être présent sur les disques, de manière progressive : à partir de la fin de l’année 1961, il va doubler la plupart des parties de cymbales sur le jeu de batterie d'Armand Molinetti[27] ; Gilbert tiendra complètement l'instrument en studio pour les enregistrements de 1963—1964. Gilbert rejoint le groupe en pleine tournée le 15 mai. Afin de ne pas heurter les admirateurs du groupe, il prend le pseudonyme de Jean-Pierre, prénom du précédent batteur. Les Chaussettes noires se produisent à Bruxelles et Genève les 20, 21 et 31 mai. Leur passage dans une ville de l'Est de la France crée des débordements. Alors que le public danse en les écoutant (là où de coutume, on écoute assis), le préfet de police décide de stopper leur tour de chant et fait baisser le rideau, ce qui provoque la colère du public. Le théâtre est dévasté, dehors poubelles et voitures sont renversées et l'on voit même des barricades dans la rue. Ces débordements seront à l'avenir monnaie courante, les hôtels étant très souvent envahis par leurs admirateurs[28]. Les cachets sont désormais de 7 000 francs de l'époque, contre il y a peu 500 francs (cachet négocié, avant leur succès, pour leur première tournée d'été du 15 juin à la fin août 1961).

Retour au Palais des Sports de Paris, le 18 juin 1961, pour le second festival de rock 'n' roll, où cette fois, les Chaussettes Noires sont programmées en vedette ; la veille, Eddy Mitchell s'est marié avec Françoise Lavit[29]. Le 25 août, le groupe est à l'affiche au Vieux-Colombier de Juan-les-Pins, pour La première coupe du monde de rock 'n' roll[16]. Durant l'été, les Chaussettes Noires participent au film Les Parisiennes ; pour l'occasion, un certain Kôkô, qui ne tardera pas à se faire connaître sous son véritable nom, Claude François, leur apprend les pas nécessaires à la chorégraphie de leur passage avec Dany Saval[30].

En septembre, sort un nouvel EP 45 tours : Madame madame (titre très librement adapté du classique d'Édith Piaf Padam, padam...), Dactylo rock (qui obtient un grand succès), Chérie oh chérie, Trop jaloux. Le 7 novembre, ils sont au programme de l'Olympia de Paris, avec Helen Shapiro et Vince Taylor. Ils obtiennent un grand succès à l'Alcazar de Marseille, avant de se produire en vedette à l'ABC du 22 novembre au 14 décembre[31]. Ce même mois, sort un cinquième super 45 tours, où le groupe de rock s'adonne au chant de Noël façon twist : Noël de l'an dernier, Vivre sa vie, Le Twist du Père Noël, Noël en France. En décembre, sort un nouveau 45 tours et leur second 25 cm Rock 'n' Twist, qui cède à la mode du twist, alors qu'Eddy Mitchell n'apprécie que modérément cette nouvelle danse[32]. En février 1962, sur le titre Peppermint twist, la formation s'enrichit d'un saxophoniste, Michel Picard dit « Mick ».


Appels sous les drapeaux (1962—1963)


L'année 1962 est pour le groupe une succession de départs au service militaire. Les moins âgés d'entre eux devancent l'appel pour se retrouver au complet et ensemble vingt-un mois plus tard. Le , Eddy Mitchell est incorporé à Montlhéry pour y effectuer ses classes. Il est ensuite affecté dans la capitale où lui est confiée l'organisation du ciné-club de la caserne Dupleix. William Bennaïm, Tony d'Arpa et Aldo Martinez partent à l'armée en juillet, suivis de peu par le saxophoniste Mick Picard. La formation n'en reste pas moins active, bien qu'il soit quasiment inenvisageable d'organiser la moindre tournée au complet. Les permissions tombant rarement aux mêmes dates, il est tout aussi difficile de planifier des séances en studios, ou des répétitions. La presse s'amusant de cette situation titre : « Les Chaussettes ont des trous ! »[33]. Malgré cela, le groupe se produit en avril à l'ABC, où l'on voit un Eddy Mitchell fougueux, en tenue militaire, se rouler par terre. Ce qui lui vaut quinze jours d'arrêts pour manque de respect envers l'uniforme. Il avait déjà écopé de quelques jours de « trou » pour tenue non réglementaire : il portait des chaussettes... noires.

En 1962, le chanteur enregistre plus d'une vingtaine de titres avec les Chaussettes Noires, dont un en duo avec Gillian Hills et un autre avec Maurice Chevalier. Sept super 45 tours sont commercialisés[Note 4] et, en mars, paraît leur premier album (30 cm) Le 2 000 000e disque des Chaussettes Noires. Les dites Chaussettes reçoivent l'Oscar de Radio Monte-Carlo du groupe le plus populaire et se produisent à l'Olympia les 23 et 24 mai. En octobre, Michel Gaucher, présenté par Aldo, est le nouveau saxophoniste des Chaussettes Noires. Le groupe se produit avec lui à La Mutualité fin octobre. Le 5 décembre, ils remportent à nouveau un grand succès sur la scène de l'Olympia[16]. Côté cinéma, en , le groupe participe au film Venez les copains[Note 5], où il y interprète Ève (la seule composition signée Aldo Martinez/Claude Moine, enregistrée avec Aldo et William en novembre. Le cliché des Chaussettes noires pris sur le plateau de tournage illustrera en l'ultime EP avec Eddy Mitchell (Il revient).

Le 27 janvier 1963, les Chaussettes Noires sont une nouvelle fois au Palais des Sports de Paris[Note 6],[34], avant d'entamer en février une tournée des bases militaires et des casernes en Algérie (tournée qualifiée de «Théâtre des armées »). Pour l'occasion, Vic Laurens remplace à la guitare son frère Tony D'Arpa souffrant, et Jean-Pierre Chichportich, le premier batteur du groupe retrouve, pour un temps sa place. À partir du , pour une dizaine de jour (du 4 au 13 mai), ils sont à nouveau à l'Olympia[Note 7]. Ayant obtenu une permission, le batteur Gilbert Bastelica, qui remplace ainsi définitivement Jean-Pierre Chichportich, est de retour. À propos de cet Olympia et de l'armée, Eddy Mitchell, en 1967, confie dans le no 7 du magazine Rock & Folk : « (...) Quand ils se sont aperçus qu'ils pouvaient gagner de l'argent avec nous, ils nous ont fait passer à l'Olympia. Je leur ai dit « Moi je n'ai pas du tout envie de passer à l'Olympia et de donner la moitié de mon cachet au profit des œuvres pour l'armée. » (...) Ils m'ont répondu : « On ne peut pas vous avoir en ce moment, mais vos petits copains les Chaussettes Noires, on peut les envoyer au fin fond de l'Allemagne et vous ne serez pas près de faire des disques. » Alors j'ai marché dans leur combine. »[35].

Ce même mois, sortent deux super 45 tours des Chaussettes Noires. Le premier comprend trois instrumentaux, Pow Wow (qui remporte un succès estimable, restant dans les classements des titres en vogue pendant plusieurs semaines), Big Ben Rock (une composition du bassiste des Champions Dany Kaufman initialement baptisée «Le thème de Dan »), Boom Rang, et le morceau chanté Oui chef, bien chef, où Eddy Mitchell aurait participé aux chœurs (ce serait son unique contribution à ce disque[36]). Les chansons Ne délaisse pas, Il revient, Jezebel et Ceci est mon histoire composent le second disque, qui est aussi leur ultime EP qu'ils enregistrent au complet en avril avec Eddy Mitchell. Gilbert Bastelica, et non un batteur de studio, assure pour la première fois les parties de batterie sur ces enregistrements[37]. Le dernier album, Chaussettes noires Party, paraît à la même époque, et comprend notamment les titres Be-Bop-A-Lula 63 et Ce diable noir, repris par Eddy Mitchell dans son 2e EP en solo.


Débuts en solo d'Eddy Mitchell (1963)


En 1962-1963, l'intégrité et l'image des Chaussettes Noires commence à pâtir du fait d'absences fréquentes (dues aux obligations militaires) de membres du groupe qui se retrouvent remplacés au fil des galas par d'autres musiciens. Ainsi, durant l'été 1962, à Juan-les-Pins, Eddy Mitchell est accompagné pour quelques galas, par le groupe Les Fantômes[38]. En mars 1963, Eddy et les Chaussettes Noires se produisent en banlieue parisienne, accompagnés par Jean Veidly - bassiste du groupe Les Pirates - remplaçant provisoire d'Aldo Martinez[39],[40].

Dans ce contexte, le chanteur commence à envisager (timidement) une partie de sa carrière en solo. Il enregistre seul début octobre 1962 les titres Mais reviens-moi, C'est à nous, Quand c'est de l'amour, Angel, sortis en novembre en EP. Pour ce premier disque en solo, Eddy Mitchell, dans un changement de registre total, est accompagné par l'Opéra House Orchestra dirigé par Jean Bouchéty[41]. L'année 1963 est du point de vue discographique l'exact contraire, puisque Eddy Mitchell enregistre en solo une trentaine de titres[Note 8] contre cinq avec les Chaussettes Noires[42].

Des changements que semble plébisciter le public, qui en juin, au classement annuel de Salut les copains, place Eddy Mitchell en 4e position derrière Johnny Hallyday, Claude François et Richard Anthony[43]. En septembre et décembre, le chanteur sort ses deux albums solo : Voici Eddy... c'était le soldat Mitchell, Eddy in London.


Dernières activités (1963)


En août 1963, le succès des Chaussettes Noires semble marquer le pas, le prix des places est bradé et pour certains galas, il suffit pour entrer de présenter au guichet une paire de chaussettes noires[43]. En juillet et août, avant la libération des obligations militaires d'Eddy, une tournée dans le Sud Ouest est organisée[44], galas durant lesquels le jeune Michel Santangeli remplace temporairement Gilbert Bastelica (sous les drapeaux) à la batterie. Ils sont, le 8 septembre, les vedettes du festival de Châtelet en Belgique. La veille ils passent à la Fête de l'Humanité avec Claude François et Jacques Brel. Ce même mois, paraît le premier album d'Eddy Mitchell, qui à peine libéré de ses obligations militaires enregistrera à Londres début octobre les titres de son deuxième 30 cm en solo[45].

En octobre 1963[46], le groupe participe au film de Michel Boisrond Cherchez l'idole, où ils interprètent Crois-moi mon cœur. La plupart de ses membres étant encore sous les drapeaux, le titre a en fait été enregistré par Eddy Mitchell avec des musiciens de studio (qui jouaient déjà sur des disques des Chaussettes Noires) ; l'illusion est totale, les musiciens restituant parfaitement le son du groupe[Note 9]. Dans le film, les Chaussettes Noires jouent un playback derrière Eddy ; sur la pochette du super 45 sorti en mars 1964 (que partagent Frank Alamo et Eddy Mitchell), les Chaussettes Noires apparaissent furtivement derrière Mitchell et seul le visage de Paul (qui remplace en fait Aldo absent, à la basse) est visible. Dans le générique du film le nom d'Eddy Mitchell est mis en avant, alors que celui du groupe est crédité en tout petits caractères. À l'origine, un disque BOF devait être commercialisé en 1964, il reste finalement inédit jusqu'en 1996, année de sa parution en CD, (Cherchez l'idole).

À partir du deuxième semestre 1963, alors qu'il est toujours officiellement le chanteur des Chaussettes Noires, l'image d'Eddy Mitchell commence à se dissocier de celle du groupe. Eddy passe plusieurs fois à la télévision « en solo » (le 13 novembre, par exemple, il interprète, dans l'émission Âge tendre et tête de bois, son titre Sentimentale (fraîchement enregistré à Londres). Sur scène aussi, où le même mois (avant la libération des obligations militaires des Chaussettes à la fin de l'année), il se produit pour quelques concerts accompagné, de nouveau, par Les Fantômes[47]. Fin 1963, Eddy Mitchell retrouve les Chaussettes Noires sur scène (le 26 octobre ils sont à Strasbourg, le 16 novembre à Villeneuve Saint Georges...). Le 31 décembre, à l'issue d'un gala à Lyon à la Bourse du travail[48],[49],[50], Jean Fernandez, qui habituellement n'est pas présent lors de leur prestation scénique[51], les réunit.


Départ d'Eddy Mitchell (fin 1963)


Le soir du 31 décembre 1963, Jean Fernandez les réunis et leur annonce que le contrat prévu pour s'achever au terme des trois ans, ne sera pas renouvelé, Eddy Mitchell souhaitant poursuivre seul sa carrière (une décision que le chanteur a envisagée dès mai 1963). La séparation est officielle en janvier 1964[16].

Malgré la surprise, tous avaient été prévenus que des changements étaient absolument nécessaires au sein du groupe, assure leur impresario, Évelyne Langey : « Ce n'est pas Eddy qui n'a plus voulu des Chaussettes. Il y a eu le service militaire. Quand ils y sont partis, Fernandez, Bouchéty et moi même les avons tous prévenus : (...), le retour va être dur car vous ne serez pas attendus comme vous pensez l'être. Plein de gens seront arrivés, et il faudra reprendre sa place. (...) Emportez vos instruments, travaillez, apprenez le solfège, et revenez musicalement armés. Vous n'allez pas pouvoir reprendre la scène avec le peu que vous savez faire maintenant. Eddy Mitchell nous a entendus et il a travaillé. (...) Il a écouté énormément de musique américaine, (...), il a muri, il a évolué vocalement et musicalement. On a continué à lui faire enregistrer des disques, avec l'idée de le faire repartir en tournée avec les Chaussettes après l'armée. Puis on envoyait les chansons d'Eddy aux Chaussettes qui étaient au régiment. On leur disait : Écoutez, travaillez, apprenez ces chansons, parce que vous allez les retrouver et les accompagner sur scène en rentrant. Or ils n'ont rien foutu. » Elle poursuit : « Leur prestation au Palais d'Hiver à Lyon fut calamiteuse, (...), ce fut le premier bide de leur carrière. »[52]

Une version qui contrarie quelque peu celle du bassiste du groupe, Aldo Martinez, parue dans le no 38 de Jukebox magazine : « Ce que les gens ne savent généralement pas, c'est que lorsqu'Eddy est parti à l'armée, on nous a poussés à le remplacer. Mais nous avons toujours refusé. Barclay nous a présenté Matt Collins[Note 10], mais nous étions intègres. On parla également de Thierry Thibault, comme remplaçant éventuel d'Eddy. En réalité durant l'été 1962, Thierry remplaça au pied levé Dick Rivers, (...), qui avait quitté Les Chats sauvages... Les Chaussettes c'était nous cinq et personne d'autre. Lorsqu'Eddy nous a quittés, nous avons pris un grand coup (...). C'était le 31 décembre 1963. Il nous annonce comme ça : Voilà, les mecs, on arrête. Je me sépare de vous. Bonne année. (...) J'ai très très bien compris sa position. Il en avait marre de partager avec des mecs qui ne lui apportaient pas grand chose. Il était le chanteur, le leader, il écrivait les textes des chansons etc. Il a pris d'autres musiciens qui lui revenaient moins cher que nous et qui étaient meilleurs. On ne pouvait pas lui reprocher d'être ambitieux. C'est l'époque où nous commencions à mieux jouer. Nous nous sommes quittés quand ça devenait bien. Autant je suis critique à l'égard de nos premiers disques, autant (...), un peu avant la séparation, nous commencions à être bons. »[53].

Toujours selon Évelyne Langey, Eddy Mitchell aurait déclaré à ses partenaires : « Moi pendant deux ans, j'ai travaillé, et vous n'avez rien fait. Alors quand on va reprendre, je ne marche plus pour partager en cinq. Le cachet, on va le couper en deux, la moitié pour vous et l'autre moitié pour moi. » Elle ajoute que « ...tous ont refusé, déclarant que sans eux, il ne ferait jamais rien. Eddy leur a donné leur chance, ils n'en ont pas voulu par vanité. »[54],[Note 11].

Le guitariste William Bennaïm voit les choses différemment, considérant qu'Eddy Mitchell aurait pu, comme il le faisait déjà depuis plus d'un an, continuer à enregistrer des disques pour lui en alternance avec ceux gravés avec le groupe[55].


Nouvelle formation et séparation (1964)


Le départ d'Eddy Mitchell est d'autant plus rude que le retour du groupe avec son chanteur était prévu à Bobino début 1964. En janvier 1964, le groupe change de formule pour adopter le style de l'époque, c'est-à-dire un combo de musiciens chanteurs, à l'instar des Beatles, dont d'ailleurs il reprend en version française un de leurs succès du moment I Wanna Be Your Man (Je te veux toute à moi). Paul Bennaïm, déjà guitariste du groupe depuis 1963[5], remplace définitivement Tony d'Arpa démissionnaire et devient le soliste et l'organiste des Chaussettes Noires. La nouvelle formation composée d'Aldo (basse et chant), William (guitare rythmique et chant), Paul (guitare solo, orgue et chant) et Gilbert (batterie et percussions), enregistre deux super 45 tours en janvier et avril 1964.

Pendant l'hiver 1964 les Chaussettes Noires se remettent au travail. Une séance de photos se tient le 10 janvier à Paris où la nouvelle physionomie du groupe est mise en scène[56] ; ils retrouvent également la petite salle de leur début, rue Saint-Dominique à Paris, pour préparer leurs futurs galas[57]. Au printemps 1964, le groupe est de retour sur scène ; il se produit notamment à Juvisy sur Orge[58]. En juin 1964 les Chaussettes Noires tournent dans le Nord de la France et en Belgique (notamment à Boulogne sur Mer au « Chat Noir », à Mons-en-Barœul au Club « La Peau de Vache », à Mouscron[59], à Comines en Belgique). Durant l'été, ils sont en concerts dans le sud de la France, le 14 juillet 1964 à Alès, le 15 à Carpentras et le 16 à Annecy (en première partie de Gene Vincent)[60].

En juillet-août 1964 ils effectuent une dernière tournée en Corse. Les dissensions internes (liées en partie à l'animosité d'une partie du groupe contre la carrière solo Eddy Mitchell) entre les frères William et Paul Bennaïm d'un côté, et Aldo Martinez et Gilbert Bastelica de l'autre, finissent d’abîmer la belle entente[61] et annoncent la fin de l'aventure à la rentrée. Après le départ d'Eddy Mitchell, les Chaussettes Noires sont encore populaires, mais la grande période du groupe - 1961/1962 - est terminée[62]. En 1964, ils ont encore les faveurs du public et d'une partie de la presse jeune : ils sont ainsi présents dans la « Galerie des 7 groupes qui grimpent » du numéro de juillet 1964 du magazine Salut les copains[62], aux côtés des Fantômes (qui accompagnent Eddy Mitchell sur scène) et des Rolling Stones. En revanche, le magazine Disco Revue, plus rock « dur » et converti au rock anglais triomphant ne les soutient plus, tout comme leurs confrères Les Chats Sauvages. L'époque a définitivement changé.

Le groupe, privé de son chanteur vedette, est dissous à l'automne 1964. En novembre, William Bennaïm et Tony d'Arpa intentent plusieurs actions en justice contre Eddy Mitchell[63], pour non-respect des clauses qui liaient les Chaussettes Noires entre novembre 1960 et novembre 1963, selon lesquelles Eddy aurait perçu des rétributions séparées durant cette période[réf. nécessaire]. Si ce dernier est condamné en première instance, William Bennaïm et Tony d'Arpa sont déboutés en appel, après une longue procédure qui ne s'achèvera qu'en 1968[64]. Tony d'Arpa et William Bennaïm se retrouvent une dernière fois ensemble sur scène en , l'un à la basse, l'autre à la guitare comme accompagnateurs de Vic Laurens lors d'un Musicorama avec les Kinks à l'Olympia. Dès septembre 1964, Aldo Martinez et Gilbert Bastelica retrouvent Michel Gaucher dans le nouvel orchestre de scène d'Eddy (qui vient de se séparer de ses derniers accompagnateurs Les Fantômes).


Post-séparation


Eddy Mitchell poursuit avec succès une carrière en solo.

Le bassiste Aldo Martinez joue dans l'orchestre d'Eddy en 1964-1965, puis devient son régisseur jusqu'en 1970. Il est ensuite le secrétaire particulier de Claude François, animateur à la radio et producteur de vedettes, et est devenu le principal « gagman » de Coluche. Il meurt le 22 mai 1996. Philippe Timsit lui a consacré une chanson, Henri Porte des Lilas. Philippe, à l'éclairage, et Aldo, à la régie, ont travaillé ensemble au Théâtre Saint-Martin pour le grand orchestre du Splendid au début des années 1980[65].

Jean-Pierre Chichportich, premier batteur du groupe — qui appelé sous les drapeaux quitte la formation alors à ses débuts — fait à l'armée la connaissance d'un certain Philippe Duval, qui n'est autre que le premier guitariste de Johnny Hallyday[66]. Des années plus tard, ils se retrouvent sur les Champs-Élysées ; Chichportich travaille chez André Salvet dans l'édition musicale — place qu'il occupe grâce à l'influence de Eddy Mitchell. Duval s'y fait embaucher comme attaché de presse. Profitant du studio disponible chez Salvet, il écrit aussi des chansons. N'étant pas inscrit à la Sacem, c'est l'ex batteur des Chaussettes noires, sous le pseudonyme de Jean-Pierre Morlane, qui perçoit les droits des musiques qu'ensemble ils composent et qu'ils partagent selon un accord tacite. Le duo a ainsi écrit pour Catherine Ribeiro Le chasseur, Elle pour Claude Righi, pour Sheila Le plus beau métier du monde, pour Annie Philippe C'est la mode, Maudit brouillard pour Frank Alamo[67].

Le saxophoniste Michel « Mick » Picard accompagne Johnny Hallyday en 1976 au Palais des sports de Paris (Michel Gaucher est également au saxophone dans l'orchestre) et en 1979 au Pavillon de Paris[68].

Le saxophoniste Michel Gaucher accompagne en studio et sur scène divers artistes, Michel Sardou et Johnny Hallyday notamment, et joue régulièrement avec Eddy Mitchell, et cela jusqu'à la dernière tournée de 2010[69]. En 2014, il accompagne avec son big band Les Vieilles Canailles sur la scène de Bercy[70], ainsi que pour leur tournée en 2017[71].


Evocation des Chaussettes Noires à l'Olympia de Paris (2004)


En 2003, un ancien musicien devenu homme d'affaires, Jean-Pierre Marionneau, a l'idée de produire un spectacle qui aura lieu une unique fois à l'Olympia de Paris le 20 juin 2004. Ce spectacle, présenté par l'ex-bassiste des Pirates Jean Veidly, réunit de nombreux pionniers du Rock français des années 1960-1964, chanteurs, chanteuses et groupes partiellement reconstitués. Le spectacle commence par l'évocation d'un des groupes emblématiques de l'époque : les Chaussettes Noires. Le levé de rideau est assuré par les Socquettes Blanches. Ces derniers, sont le groupe « tribute » (hommage) officiel des Chaussettes Noires et Daniel Delannoy, leur chanteur, accompagné par des roulements de toms de batterie, ouvre le spectacle en évoquant le début des années 1960 et l'impact des Chaussettes Noires sur la mémoire collective de toute une génération. Les Socquettes Blanches interprètent ensuite des titres phares de leurs modèles : « Chérie oh chérie », « Tu parles trop », « Be bop a Lula ». A la fin de ce dernier morceau, Paul Bennaïm et Gilbert Bastelica, sous une standing ovation, rejoignent les Socquettes Blanches sur scène où ils interprètent un premier morceau, l'instrumental « Pow Wow », puis d'autres titres chantés, « Dactylo Rock », « Oublie-moi», « Il revient » et enfin « Daniela » qui clôture leur passage.

Regrouper les Chaussettes Noires n'a pas été aisé. Les membres historiques du groupe, Tony et Aldo sont à l'époque décédés. La plupart ont tourné la page et, pour certains comme William, ont rangé leur instrument. Accompagnés et poussés par des proches et leur entourage, Paul et Gilbert, anciens membres des Chaussettes Noires (ils n'étaient pas présents au début de l'histoire, mais ont participé à l'aventure du groupe avec et sans Eddy Mitchell), vont se retrouver pour évoquer le groupe, 40 ans plus tard. Les répétitions ont lieu entre mai et juin 2004, avec Paul Bennaïm. Gilbert Bastelica[72] fera une unique répétition avec les Socquettes Blanches, la veille du spectacle du 20 juin à l'Olympia (il a réécouté préalablement les morceaux retenus pour le concert). Quelques mois plus tard, du 22 au 26 février 2005, Paul et Gilbert se produisent de nouveau ensemble au Club Lionel Hampton de l'ex-Hôtel Méridien de la Porte Maillot à Paris toujours soutenus par les Socquettes Blanches[73].

Les musiciens ayant participé ou travaillé à ce « retour »durant avril-juin 2004 / février 2005) sont :


Chronologie (1960—1965)


La chronologie qui suit rend compte de la carrière du groupe dans les années 1960 à 1965. Elle est construite sur le recueil et le recoupement des nombreux articles et comptes rendus de la presse de l’époque (quotidiens nationaux ou régionaux, revues spécialisés comme Disco Revue, Salut les Copains, Âge Tendre, Bonjour les amis, Ciné Monde, etc.), des revues actuelles spécialistes du genre (Juke Box Magazine, Platine', Le Club des Années 60…), des ouvrages traitant du rock et de l'histoire du groupe tels Ceci est leur Histoire de Thierry Liesenfeld, La Belle histoire des groupes de rock français de Hervé Mouvet et Jean Chalvidant, Dactylo Rock de Maurice Achard, de nombreux témoignages et interviews effectués auprès des principaux intéressés (Les Chaussettes Noires) ou de leurs proches.


1960


En août 1960, Claude Moine (futur Eddy Mitchell) et Christian Blondieau sont en vacances à Royan où ils se produisent au Regalty (Claude Moine s'y produit dès l'été 1959). Ils y rencontrent Aldo Martinez. Claude et Aldo sympathisent et se font part de leurs projets artistiques. À la rentrée Aldo fait la connaissance d'un groupe de jeunes passionnés de guitare et de rock depuis la fin des années 1950, dans les nouvelles cités de Créteil aux Emouleuses en banlieue parisienne[74]. Il va leur présenter ce chanteur à la recherche de musiciens et désireux de monter un groupe de rock.

En septembre, les membres originels des futurs Chaussettes Noires sont réunis ; le chanteur (Claude Moine) et son ami le batteur Jean-Pierre Chichportich rejoignent Aldo Martinez, et les deux guitaristes de Créteil William Bennaïm et Tony d'Arpa)[75]. Les répétitions commencent dans un ancien cinéma transformé en salle de fête appartenant à la paroisse de Saint-Pierre du Gros Caillou, passage Landrieu près de la rue Saint-Dominique dans le 7e arrondissement de Paris. La salle est baptisée le Studio Paris Amateur (SPA)[76]. Entre octobre et novembre, le groupe y enregistre avec l'aide de Daniel Gouin (un masseur-kinésithérapeute non-voyant, ingénieur du son à ses heures) quatre titres : L'ours Brun (Running Bear de Johnny Preston), Betty, Tant pis pour toi et Be Bop A Lula en anglais (le succès de Gene Vincent). Cet enregistrement sortira plus tard, quand les Chaussettes Noires seront connus, sous la forme d'un disque acétate à tirage limité[76].

En novembre, le groupe passe une audition, en tant que « Danners » ou déjà 5 Rocks devant la Production des disques Barclay. Jean Fernandez et Eddie Barclay vont donner leur chance à ces cinq jeunes menés par un grand garçon avec une chevelure rouge incroyable. Le nom « 5 Rocks » aurait été choisi par Jean Bouchety futur arrangeur d'Eddy Mitchell et du groupe[77]. Le 9 (ou le 12) novembre), les 5 Rocks signent leur premier contrat chez Barclay en présence de leurs parents, aucun d'eux n'est majeur[78],[Note 12],[16]. Le 20 décembre, la première séance d’enregistrement des futurs Chaussettes Noires a lieu chez Barclay au studio de l'Avenue Hoche à Paris sous la direction de Jean Fernandez (qui assurera la production artistique de toutes les séances des Chaussettes noires jusqu'en 1963). Les titres enregistrés sont Be Bop A Lula, Tant pis pour toi, Si seulement et Tu parles trop[Note 13].

Fin décembre, le groupe, en passe de commencer sa carrière professionnelle, donne un concert privé pour leurs amis et leurs familles dans le local du Passage Landrieu[77].


1961


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En janvier 1961 le groupe répète sa tenue et chorégraphie de scène dans les studios Barclay avec le chorégraphe Douglas Scott[79].

Le 27 (ou le 28) janvier, leur premier titre Be Bop a Lula est diffusé sur Europe 1. Le commentateur annonce « Vous venez d’entendre le premier groupe de rock français : les Chaussettes noires ! », au grand désarroi des principaux intéressés. Le 30 janvier, les Five Rocks déjà « Chaussettes noires » font leur première apparition télévisée sous l’appellation « Cinq rocks » pour ne pas faire de la publicité clandestine aux Chaussettes Stemm. Le titre Tu parles trop est interprété autour de la mère d’Antoine de Caunes, Jacqueline Joubert qui présente l'émission Toute la chanson[80],[Note 14].

Le 8 février sort le premier EP des Chaussettes noires : Be Bop a Lula avec le lettrage « Chaussettes » en rouge et « Noires » en noir. On retrouvera ce lettrage sur les deux ultimes EP du groupe en 1964.

Le 14 février se tient la séance d’enregistrement des titres Eddie sois bon, Betty et Je t'aime trop[Note 13]. Le son des Chaussettes noires évolue une première fois lors de ces enregistrements avec l'apport de la contrebasse de l'arrangeur Jean Bouchety qui supplée à l'absence de bassiste dans le groupe (Aldo Martinez passera du poste de guitariste à celui de bassiste par la suite) et donne ainsi à l'ensemble un son plus rond, moins brut que les premiers enregistrements de décembre 1960.

Le 27 février, les Chaussettes noires se produisent au premier festival de rock 'n' roll à Paris avec Johnny Hallyday et Frankie Jordan. C'est leur première apparition sur une grande scène.

Le 4 mars, ils enregistrent les titres O Mary Lou, Daniela, Fou d'elle[Note 13]. Le 16 mars sort l'EP 45 tours avec Daniela, Eddie sois bon, Betty et Je t'aime trop[81].

En mars (à confirmer), le groupe se produit à Mouscron en Belgique au Relais de la Poste (avec les Cousins, et les frères Cogoni (futurs Sunlights) pour un festival Rock organisé par Jean Van Loo[82]. Le 19 mars, les Chaussettes noires sont au programme de l’émission télévisée Le Train de la gaîté où ils interprètent Daniela et Be bop A Lula.

Entre mars et juin, les Chaussettes noires effectuent leur première tournée avec Jean Nohain et sa troupe d’artistes de music-Hall. Au début de cette tournée et durant leurs premiers galas, les Chaussettes noires n’ont que quelques titres à leur actif, et sont obligés de doubler certains morceaux aux rappels. Le 23 mars c'est le soir de rodage de la tournée[Note 15] et un premier gala a lieu à Tours pour le personnel de la Lainière de Roubaix Stemm.

Le 5 avril se tient la séance d’enregistrement des titres La Bamba Rock et Hey Pony[Note 13]. Ce même mois sort l'EP 45 tours avec Hey Pony, O Mary Lou, Fou d'elle et La Bamba Rock[81], puis le premier 25 cm des Chaussettes noires, intitulé 100 % rock[83].

Le 19 avril le groupe passe à la télévision dans l’émission Rue de la gaîté présentée par Anne-Marie Carrière et y interprète Hey Pony en direct[Note 16].

La formation se produit dans toute la France [Note 15] : le 8 avril à Montgeron, le 14 avril à Épinal, le 15 avril à Fesche-le-Châtel, le 16 avril à Mulhouse, le 17 avril à Colmar, le 23 avril à Nancy dans le cadre du Gala de la Gaité animé par Jean Nohain, le 24 avril à Forbach, le 25 avril à Verdun. Ils jouent ensuite le 26 avril à Bourges, le 28 avril à Caen, le 30 avril à Alfortville dans le Val-de-Marne, le 3 mai à Auxerre, le 8 mai à Chalon-sur-Saône, le 9 mai au cinéma l'Eden au Creusot, le 10 mai à Dole, le 13 mai à Dunkerque, le 14 mai à Malo-les-Bains.

Le 15 mai le groupe joue à Digoin où Gilbert Bastelica prend le poste de batteur pour la première fois en remplacement de Jean-Pierre Chichportich qui part à l’armée. Courant avril, des auditions ont eu lieu pour le poste de batteur afin de remplacer Jean-Pierre Chichportich appelé au service militaire. Plusieurs candidats postulent à ces auditions, mais c’est Gilbert Bastelica (un ami de Jean-Pierre Chichportich), batteur de l'orchestre de jazz Nouvelle-Orléans Les Swingsters de Gilbert Lerner (également ami et ancien collègue d’Eddy et de Jean-Pierre) qui l’emporte grâce à son break d'introduction à la caisse claire sur « Hey Pony ». Le 1er mai les deux batteurs historiques des Chaussettes noires signent un contrat (devant leurs parents), où le premier, Jean-Pierre Chicheportich, cède sa place à Gilbert « Jean-Pierre » Bastelica durant ses obligations militaires[84].

Le 17 mai les Chaussettes noires sont au Palais des fêtes de Roanne, le 18 mai à Lons-le-Saunier, les 20 et 21 mai à Bruxelles, le 22 mai à Lille, les 27 et 28 mai à Reims, le 31 mai à Genève en Suisse à Genève (ils enregistrent leur passage pour la télévision Suisse (RTS) dans l'émission Abracadabra). Le 3 juin ils jouent à Bobigny en Seine-Saint-Denis au club paroissial des Marais, les 6 au 8 juin ils sont à Toulouse, le 7 juin à Tarbes, le 9 juin à Bordeaux, le 11 juin au Mans, le 13 juin à Dreux, le 14 juin au cinéma municipal d'Évreux, le 21 juin au Petit Palais à Avignon, les 24 et 25 juin à Laroche-Migennes (au Cabaret de l’Escale) dans l'Yonne, le 26 juin à Château-Thierry dans l'Aisne, le 27 juin à Elbeuf en Normandie, le 30 juin à Rognac dans les Bouches-du-Rhône, le 1er juillet à Bédarieux dans l'Hérault, le 2 juillet à Nîmes, le 3 juillet à Bagnoles, le 4 juillet à Narbonne, le 5 juillet à Perpignan, le 6 juillet à Juan-les-Pins, le 8 juillet à Saint-Raphaël dans le Var, le 9 juillet à Draguignan, le 13 juillet à Lingostière, et le 15 juillet à Solliès-Toucas où ils se produisent en plein air dans un champ[85].

Le 29 mai, le groupe enregistre les titres Chérie oh Chérie et Trop jaloux[Note 13].

Le 30 mai est diffusée la première de l’émission télévisée d'Albert Raisner Âge Tendre et tête de bois où les Chaussettes noires interprètent en direct Eddie sois bon au Golf-Drouot. Jean-Pierre Chichportich est présent à la caisse claire/cymbale[Note 17]. L’émission a probablement été enregistrée vers le 25 mai alors que Gilbert Bastelica était déjà intégré au groupe.

Le 1er juin, le chanteur Eddy Mitchell poursuit son processus de professionnalisation en effectuant sa demande d’adhésion à la SACEM  Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique » / SDRM « Société pour l'administration du droit de reproduction mécanique des auteurs, compositeurs et éditeurs ») en qualité d’auteur. Il joint, à l’appuie de sa demande, 6 œuvres dont il a écrit les paroles : Be bop A Lula, Si seulement, Tant pis pour toi, Je t’aime trop, Betty et Fou d’elle. Il y sera admis en tant « qu’auteur stagiaire » le 20 décembre. Pour son examen d’entrée il rédige en sujet imposé un texte de chanson, L'Amour est là[Note 18].

Courant juin les scopitones couleurs Be Bop A Lula et Je t’aime trop sont tournés par Alexandre Tarta. Le 28 juin, ils enregistrent le titre Chérie oh Chérie (2e version)[Note 13].

Le 17 juin, Eddy Mitchell épouse Françoise Lavit. Les Chaussettes noires dont Jean-Pierre Chichportich (en permission) ainsi que Jean Fernandez[86] assistent au mariage du chanteur. Le lendemain, 18 juin, les Chaussettes noires se produisent au 2e festival de rock’ n Roll au Palais des Sports à Paris (devant un immense portrait d’Elvis Presley). Jean-Pierre Chichportich est encore présent pour l'occasion à la batterie « minimum » (caisse claire / cymbale) ; il cédera ensuite complètement sa place à Gilbert jusqu’en décembre 1962.

Le 19 juin, la RTS diffuse l'émission Abracadabra où les Chaussettes noires interprètent en playback Be Bop A Lula et Eddie sois bon. Le 19 juillet les titres « Madame madame », « Dactylo Rock » et « Petite Sheila » sont enregistrés[Note 13]. Selon Eddy Mitchell, le chorus de guitare de « Madame madame » aurait été écrit pour William par Dean Noton (futur Fantômes et futur accompagnateur d'Eddy)[87].

En juillet les Chaussettes noires démarrent leur première tournée d'été, sur un rythme infernal[Note 15] :

Le 22 juillet ils donnent un gala à La Madeleine, puis à Biarritz. Le 28 juillet ils se produisent à Gemenos, le 1er août à Monaco, le 3 août au Cannet, le 4 août à Helio-Marin, le 5 août à Grasse, le 6 août au nouveau casino de Nice avec Nicole Croisille et le jazzman Bill Coleman en première partie, le 7 août à Vence, le 8 août à Saint-Laurent (du Var), le 10 août à Ballaruc, le 11 août à Toulon, le 12 août à Vallauris, le 13 août à Pallud, le 14 août à Valbonne, le 16 août à Pertuis.

Le 19 août l’émission « Douceur de vivre » est diffusée sur Télé Marseille où les Chaussettes noires interprètent sur la croisette de Juan-les-Pins « Eddie sois bon ». Les Chaussettes noires donnent un gala à Cassis.

Entre 19 et le 25 août (?) : entre deux galas, les Chaussettes Noires enregistrent une version du « Rock des Karts » et tournent leur séquence pour le film « Une Grosse tête » avec Eddie Constantine. Ils tournent à la Villa Davis Boyer les scopitones en noir & blanc de « Be Bop A Lula », « Fou d’Elle » et « Daniela » juste avant la Coupe du monde du Rock 'n’ Roll à Juan Les Pins.

Leur tournée d'été se poursuit sur la Côte d'Azur. le 20 août ils se produisent à Brignolles, le 22 août à Mougins. 24 août au Casino des Sablettes (Seyne-sur-Mer, Var).

Le 25 août les Chaussettes noires participent à la Coupe du monde du Rock’n Roll au Vieux Colombier à Juan-les-Pins. Ils se produisent également à la Bocca à Cannes.

Du 26 au 29 août les Chaussettes Noires sont en Algérie (encore française) où ils donnent plusieurs galas : les 27 et 28 août à Guyotville dans la proche banlieue d’Alger, puis au théâtre d'Alger. le 29 août le gala des Chaussettes Noires au Théâtre de verdure d’Oran est annulé pour cause d’alerte à la bombe. Ils donnent le soir une interview à la télévision locale. William en profite pour visiter sa famille encore présente à Oran. Le 30 ils sont à Tiaret.

Le 30 août c'est le retour en Métropole où les galas se poursuivent et se transforment en tour de France.

Le 2 septembre les Chaussettes Noires sont en concert place Saint-Nicolas à la foire exposition de Bastia en Corse. Le 3, ils font relâche à Santa-Lina en Corse dans la famille de Gilbert Bastelica.

Une deuxième tournée avec Jean Nohain commence en septembre. Le 7 septembre ils sont à Bordeaux, le 9 septembre à Boulogne Sur Mer, le 10 septembre à Tourcoing et Roubaix (Au Colisée à Roubaix ?).

Le 11 septembre sort le 45 tours EP 70392 avec « Madame ! Madame ! », « Dactylo Rock », « Chérie oh chérie » et « Trop jaloux »[88].

Le 12 septembre les Chaussettes noires se produisent au Havre à l'ABC (tournée Stemm Parade organisée par Jean Nohain), avec Jacques Courtois et son canard Omer, Bernard Haller, la chanteuse Claire Ferval, le tout animé par Gilbert Richard. Dans l'après-midi précédant le spectacle le groupe se livre (comme souvent lors de ses galas) à une séance de dédicaces dans les Galeries du Havre.

Le 13 septembre ils sont à Rouen. Les 16 & 17 septembre ils se produisent à Aulnay-sous-bois en banlieue parisienne.

Le 18 septembre le groupe enregistre les titres « Rock des Karts » (version disque) et « C'est tout comme »[Note 13].

Le 21 septembre ils sont à Grenoble, le 23 septembre à Montargis, le 26 septembre au théâtre municipal de Dijon (toujours dans la tournée Parade Stemm avec Jean Nohain), le 28 septembre à Clermont-Ferrand, le 30 septembre à Angoulême, le 4 octobre à Angers, le 5 octobre à Châteauroux.

Le 10 octobre les Chaussettes noires tournent une séquence du sketch « Ella » du film « Les Parisiennes » avec Darry Cowl et Dany Saval vers la Place Blanche. Le titre « C’est bien mieux comme ça » dans le film est enregistré avec un son très live par les Chaussettes noires avec Dany Saval et sans saxophone.

Le 18 octobre ils sont à Douai, le 19 octobre à Amiens, les 21 & 22 octobre à Lyon, le 23 octobre à Bourg en Bresse.

Le 25 octobre la RTS (Radio-Télévision Suisse) diffuse dans l’émission Carrefour une séance de dédicaces des Chaussettes noires. Ce même jour ils enregistrent les « Le Twist », « Quand je te vois » et « Vivre sa vie »[Note 13], où le saxophone fait sont apparition, et fait évoluer le style des Chaussettes noires vers un son "Doo-wop". Fin octobre sort le deuxième 25 cm des Chaussettes Noires « Rock 'n 'twist » (Barclay 80160)[83]. La composition du groupe évolue et est présentée comme « Les Chaussettes noires + 1 » avec l'inclusion d'une sixième Chaussette noire, Michel Picard, au saxophone.

Le 26 octobre les Chaussettes noires donnent un gala à Strasbourg (tournée avec Jean Nohain). Le 28 octobre le groupe se produit en Suisse à Lausanne au Théâtre de Beaulieu où leur titre « Daniela » rencontre un franc succès

Le 2 novembre le groupe enregistre un disque de Noël avec les titres « Noël de France », « Noël de l'An dernier » et « Le twist du Père Noël »[Note 13]

Le 4 novembre les Chaussettes noires sont à Montluçon avant de faire le 6 novembre leur premier Olympia avec Helene Shapiro et Vince Taylor et ses Play-boys. Du 10 au 13 novembre ils donnent plusieurs galas à l’Alcazar de Marseille (où Michel Picard apparait pour la première fois sur scène avec eux).

Le 14 novembre ils se produisent à Montélimar, le 18 novembre à Riom dans le Puy-de-Dôme. Le 21 novembre les Chaussettes noires sont au Club Saint-Hilaire à Paris où ils font danser le twist devant les photographes à la chanteuse Claire Ferval et d’autres starlettes du moment.

Du 22 (ou 24) novembre au 14 décembre le groupe se produit une nouvelle fois, pour plusieurs représentations à Paris au théâtre de l’ABC. invités dans les soirées parisiennes, les 6 Chaussettes noires en tenue de scène assistent à un cocktail où sont présents Simone Signoret, Jean-Paul Sartre.

Le 24 novembre sort le 45 tours EP 70412 avec « Noël de France », « Le Twist du Père Noël », « Noël de l'an dernier » et « Vivre sa vie »[88]. Le 25 novembre a lieu la diffusion de l'émission télévisée Discorama où les Chaussettes Noires interprètent « Dactylo Rock » et « Le Twist »[Note 19]. Ce même jour Eddy Mitchell sollicite, « sous les auspices de MM. Charles Aznavour et Georges Garvarentz », l’honneur d’être admis en qualité d’adhérent à la SACEM[Note 18]. Le 8 décembre sort le 45 tours EP 70417 avec « Le twist », « Rock des karts », « Quand je te vois » et « Petite Sheila »[88]. Le 14 décembre les Chaussettes noires enregistrent « La leçon de twist »[Note 13].

Le 16 décembre les Chaussettes noires donnent un gala au Casino d’Annecy. La soirée se termine avec la police et sous l’eau des lances à incendie des pompiers[89]. Ils repasseront par Annecy en 1964, sans Eddy.


1962


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Le 2 janvier 1962, Eddy Mitchell effectue ses « 3 jours » au Fort Neuf de Vincennes. il est déclaré apte au service militaire.

Le 4 et 5 janvier, les Chaussettes noires enregistrent les titres Peppermint Twist (avec Georges Arvanitas dit « Jimmy Moroney » aux claviers) et Volage[Note 13].

Début 1962 le groupe donne plusieurs galas[Note 15] avant le départ de son chanteur à l'armée début mars : le à Chalon-sur-Saône, le à Lons-le-Saunier, le à Belfort, le à Thionville, le à Charleville-Mézières, le à Sedan, le à Bruay-en-Artois, le à Valenciennes, le à Beauvais, le à Lens (Cinéma l’Apollo), le à Abbeville, le à Saint-Quentin, le au Péage de Roussillon, les 1 et au foyer municipal d'Audincourt dans le Doubs, le 3 ou 5 février à Nevers, le 5 février à Saint-Étienne, le à Genève, en Suisse, le 13 février à Reims, le 14 février à Evreux, le 15 février au Havre, le 16 février à Lisieux au Cinéma Majestic, le 17 février au Mans, le 18 février au théâtre municipal de Cherbourg,[90], le 19 février à Vannes, le 20 février à Saint-Brieuc au cinéma Le Splendide, le 21 février au cinéma le Celtic à Brest, le 22 février à Lorient, le 23 février à Poitiers, le 24 février à Saintes, le 25 février à Bordeaux et enfin le 26 février à Brives au Splendid. C'est à ce gala qu'a eu lieu l'épisode du clou dans la chaussure de Tony, obligé de quitter précipitamment la scène pour revenir ensuite sans chaussures et en chaussettes bleues[Note 20], provoquant un éclat de rire général dans le public.


1963


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En octobre Aldo et Tony sont libérés de leurs obligations militaires (après 16 mois d’armée). William sera libéré en décembre après 18 mois. Quant à Gilbert, il ne passera que quelques mois sous les drapeaux durant l'hiver-été 1963.

Le 4 octobre Eddy Mitchell assiste au Golf Drouot au démarrage de la tournée franco-belge d'un mois de son idole, le rocker américain Gene Vincent. Quelques prestations avec les Chaussettes noires ont aussi lieu, ainsi le 6 octobre les Chaussettes noires avec Eddy Mitchell se produisent au West Side Club de Lyon (avec Sophie, Danyel Gerard, les Champions et les Fantômes).

Durant cette période Eddy travaille depuis quelque temps sur les titres de l'album de standards de rock 'n roll qu'il va enregistrer à Londres sous la direction de Jean Fernandez avec les meilleurs musiciens anglais de studio du moment. Le chanteur s'envole à Londres, où du 7 au 10 octobre il va enregistrer son deuxième album solo « Eddy in London »[Note 33]. À son retour en France, sa collaboration avec le groupe apparaît de plus en plus compromise. Des engagements pris contractuellement les obligent encore à se produire ensemble. Le 14 octobre les Chaussettes noires avec Eddy passent en vedette au Palais des Sports de Tours[114].

Fin octobre Eddy Mitchell et les Chaussettes noires tournent une séquences du film « Cherchez l’Idole ». Le groupe (avec Paul remplaçant Aldo à la guitare basse) y apparait en tant qu'accompagnateurs derrière Eddy et interprète le titre « Crois-moi mon cœur » en playback. Ce titre, très rock et dans le style « Chaussettes noires », est un original dû au duo Aznavour-Garvarentz, enregistré par Eddy Mitchell avec probablement Michel Gaucher au saxophone et la plupart des musiciens de studio ayant participé aux séances studio des Chaussettes noires. Sur le disque EP 45 tours qui paraîtra début 1964, « Crois-moi mon cœur » est clairement crédité au chanteur[Note 9],[115].Durant cette période Eddy Mitchell commence à répéter, pour la scène, son nouveau répertoire solo (issu de son premier 30 cm « Voici Eddy » et des séances Londoniennes de « Eddy in London ») avec les Fantômes renforcés de Michel Gaucher au saxophone[116].


1964


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Début janvier : Eddy Mitchell et les Chaussettes Noires se retrouvent avenue Hoche à Paris aux studios Barclay dans une ultime tentative d'arrangement pour une poursuite de leur collaboration. La proposition de continuer, avec Eddy en leader et les Chaussettes en simples accompagnateurs, où le chanteur toucherait la moitié des cachets, est rejetée par le groupe. La séparation est confirmée. Eddy Mitchell (et Michel Gaucher) ne sont plus membres des Chaussettes noires. Dans le courant du mois, les galas prévus à partir du 6 février dans la salle parisienne de Bobino, sont annulés. Les 7, (9 ?) et 18 janvier, le groupe qui compte désormais quatre membres, tient ses premières séances d’enregistrement en ensemble vocal et instrumental avec notamment le titre « Je te veux tout à moi » (« I wanna be your man » des Beatles qui sont à l’Olympia de Paris depuis quelques jours). Le reste des titres de ce premier disque sans Eddy a une tonalité très country[Note 13]. Les morceaux ont été travaillés courant décembre 1963 et sont enregistrés sans le support et la présence de Jean Fernandez qui continue d'assurer la direction artistique d'Eddy Mitchell. Le 10 janvier, une séance photos se tient avec le photographe Gérard Neuvecelle, où a nouvelle physionomie du groupe (désormais quatuor) est mise en scène. Des photos de cette séance illustreront les pochettes des deux derniers EP des « nouvelles Chaussettes Noires ». La deuxième période des Chaussettes Noires commence[124].

En Janvier-février le groupe reprend les répétitions dans la petite salle de ses débuts, rue Saint Dominique à Paris, en vue de préparer son retour sur scène à partir de mars[125]. Le 17 janvier, les Chaussettes Noires sont présents sont présents au Golf Drouot lors du passage du rocker Belge Burt Blanca[126]. C'est leur première apparition en public, alors que la séparation avec leur chanteur n'est pas encore officielle. Il faudra attendre janvier-février pour que la Presse annonce officiellement la rupture entre Eddy Mitchell et son groupe. Ainsi, fin janvier, la revue Disco revue dans son numéro du 1er février annonce en couverture la séparation d’Eddy Mitchell et des Chaussettes Noires. Cinémonde pour son numéro du 4 février publie un petit reportage assez complet sur la nouvelle formule du groupe. Dans la revue Bonjour les amis on peut lire un encouragement (convenu) écrit par Eddy pour les premiers pas des Chaussettes Noires sans lui. En mars, les Chaussettes Noires nouvelle formule sont présentés dans le cahier central du numéro d’avril de Salut les Copains.

Le 25 janvier, le chanteur qui jusque là se produisait temporairement avec les Fantômes en attendant le retour du Service Militaire de tous les membres des Chaussettes Noires, se produit officiellement en solo accompagné par les mêmes Fantômes à la Nuit des Copains à la Mutualité de Paris. Sa carrière solo commence vraiment.

Le 11 février Eddy Mitchell enregistre les standard « J’aime Paris au mois de mai » et « Plaisir d’amour »[Note 35]. Le 12 février est diffusée à la télévision l'émission « Âge tendre et tête de bois » où il interprète « Tu n’as rien de tout ça », titre enregistré en octobre 1963[127].

Fin février le premier 45 tours EP (70615) des Chaussettes Noires en formule vocal est édité, avec « Je te veux tout à moi », « Ni ton fil ni ton aiguille » (« Silver threads and golden needles » des Springfileds), « Autant de choses » (« Aunt Rhody » des Springfileds) et « Juste ça » (« Just in case » des Everly Brothers)[88]. La pose sur la photo de la pochette est résolument « Beatles », la coupe de cheveux en moins. Paul Bennaïm entre officiellement dans l’image du groupe. Au même moment, le 26 février, le film « Cherchez l’Idole » sort sur les écrans. En complet décalage avec la réalité du groupe, le public peut y voir une dernière fois ensemble Eddy Mitchell avec les Chaussettes Noires. Le 13 mars sort le disque super 45 tours EP 70633[88] tiré du film, partagé entre Franck Alamo et Eddy Mitchell. Le titre « Crois-moi mon cœur » (interprété dans le film par Eddy Mitchell et les Chaussettes Noires) y est officiellement attribué au chanteur sur disque et non aux Chaussettes Noires.

Dès février, Eddy Mitchell, accompagné par son nouvel orchestre de scène (les Fantômes) et en compagnie de la chanteuse Nancy Holloway, commence sa première tournée de l'année (toujours managée par Evelyne Langey) dans le cadre du spectacle du Gala des étoiles[128]. Le 13 février il se produit à Rennes (au cinéma Le Royal, place du Calvaire), le 28 février à Bordeaux à Alhambra (ou l'Olympia ?), le 29 février au Palais des sports de Toulouse, le 1er mars à Decazeville (Aveyron, au cinéma le Family), le 2 mars au Théâtre de Millau.

Le 3 (ou 4 mars) Eddy Mitchell se produit à l'Opéra municipal de Clermont-Ferrand. Ce même jour, les Chaussettes Noires enregistrent l’instrumental « Little Jasper » (du bassiste d'Elvis Presley, Bill Black)[Note 13]. Le titre, renommé « Bill Black », est resté inédit jusqu’en 1999. Ce titre sera leur indicatif d’entrée en scène dans leur deuxième carrière. Paul Bennaïm, qui tient la guitare solo, l'interprétera de nouveau sur scène en février 2005 avec Gilbert Bastelica et les Socquettes blanches au Club Lionel Hampton du Méridien de Paris, puis dans le cadre d’une fête familiale au Chalet de la Porte Jaune dans le bois de Vincennes en septembre 2009.

La tournée d'Eddy Mitchell et du Gala des étoiles se poursuit sans discontinuer : le 5 mars, il est à Saint-Étienne à l'Eden, le 6 mars au Palais des Fêtes de Roanne, le 7 mars au Capitole à Orange, le 9 mars à au Fémina à Toulon, le 10 mars à Aix-en-Provence, le 11 mars au Club à Romans, le 16 mars à Chartres, au cinéma Majestic (ou au Rex ?), le 17 mars à l’Empire à Reims, le 18 mars au Rio à Nancy, le 19 mars au Paris à Thionville, le 20 mars au cirque Municipal à Amiens. Le 21 mars Eddy Mitchell se produit à la salle des fêtes de Juvisy-sur-Orge où il précède de quelques jours les Chaussettes Noires, qui, selon Evelyne Langey (également toujours manager du groupe), attireront moins de spectateurs que le chanteur[129].

Fin mars, Eddy Mitchell avec les Fantômes donne un concert au Perreux-sur-Marne[130].

Le 24 mars, il reprend pour la deuxième fois (depuis décembre 1963) des standards de la chanson française, « Plaisir d’amour », « J’aime Paris au mois de mai »[131] pour l'émission télévisée « Douce France » (diffusée le 28 mars).

Le 27 mars les Chaussettes Noires enregistrent leur version de l'instrumental surf de Dick Dale « Misirlou »[Note 13]. Paul Bennaïm y tient l’orgue donnant ainsi une nouvelle couleur aux interprétations du groupe.


1965


Du 13 janvier au 3 février, Eddy Mitchell se produit pour plusieurs soirs à Bobino, avec la jeune chanteuse Jocelyne (« la Brenda Lee française ») en première partie… Son répertoire va de « Be Bop A Lula », des titres des albums « Voici Eddy », « In London », « Panorama », « Toute la ville en parle… ». En janvier, Paul Bennaïm tient la basse dans le groupe de son ami de Créteil, Pierre « Pensy Klein » (ex-Vautours et ex-guitariste de Sylvie Vartan)… Il est également le guitariste de scène de la chanteuse Jocelyne, en compagnie de Jean « Johnny » Veidly (ex-Pirates et ex-Chaussettes Noires intérimaire) à la basse[141]. Le 23 février, William Bennaïm (à la guitare) et Tony d'Arpa (à la basse) accompagnent Vic Laurens lors d'un Musicorama avec le groupe Anglais les Kinks et Johnny Rivers. C'est a priori une des dernières, sinon la dernière, apparition des deux guitaristes historiques des Chaussettes Noires ensemble sur scène[142].


Discographie


Articles détaillés : Discographie des Chaussettes noires et Liste des chansons des Chaussettes noires.

Filmographie



Bibliographie



Notes et références



Notes


  1. Charly Zonca, batteur des Toppers, l'aurait, selon une hypothèse nullement confirmée, un temps précédé au sein du groupe.
  2. Tony d'Arpa est le frère de Vic Laurens, qui deviendra le chanteur du groupe Les Vautours.
  3. Ceci ne renouvelle pas avec les disques suivant ; jusqu'à la parution, en 1963, du 16e et dernier super 45 tours du groupe avant le départ d'Eddy Mitchell. / consulté le 2 juillet 2016.
  4. Janvier : La Leçon de twist, Infidèle (ou Volage), Peppermint Twist, 1 et 2. En février : BOF Les Parisiennes, C'est bien mieux comme ça, en duo avec Gillian Hills, le groupe les Play Boys interprètent les trois autres titres. En mars : Le Chemin de la joie, Non ne lui dis pas, Petite Sœur d'amour, Les Enchaînés (adaptation française de Unchained Melody). En mai : Je reviendrai bientôt, Shout Shout, Roly Poly, Hey Let's Twist. En juin : Le Twist du canotier (en duo avec Maurice Chevalier ; le 45 tours comprend trois autres chansons de Chevalier. En septembre : Parce que tu sais, Toi quand tu me quittes, Le temps est lent, C'est la nuit. En novembre : BOF Comment réussir en amour, Oublie-moi, Ça ne peut plus durer comme ça, Boing bong, Parce que tu sais (version instrumentale) et en 33 tours 25cm : Comment réussir en amour.
  5. Le film n'a jamais été distribué en France. Il est sorti à l'étranger sous le titre Just For Fun ou encore Juke Box 65 ; Sylvie Vartan, Richard Anthony et Billy Bridge sont également à l'affiche.
  6. Durant cette soirée organisée par Europe 1 et Jean-Claude Berthon, ils partagent l'affiche avec Les Chats sauvages, Frankie Jordan, Vic Laurens, Les Champions, Burt Blanca et Gene Vincent.
  7. Ce tour de chant resté inédit à l'époque, parait en 1996 sur le CD de compilations Les 5 Rocks.
  8. En 1963, Mitchell sort sans Les Chaussettes noires cinq super 45 tours. Mars : Oui je t'aime, Je ne pense qu'à l'amour, Be-Bop-à-Lula 63, Ce diable noir. En mai : Si tu penses, Tout s'est réalisé, Chaing gang, Quand une fille me plait. En juin : C'est grâce à toi, Je reviendrai, La longue marche, Une fille si belle. En octobre : Ma maitresse d'école, Te voici, Tu n'as rien de tout ça, Rien non rien. En novembre : Sentimentale, Belle Honey, Blue Jean Bop, Comment vas-tu mentir ?.
  9. Confirmé par Eddy dans le magazine JukeBox Magazine n°81 de mai 1994, ainsi que dans le détail des séances sur le livret de l'intégrale d'Eddy 1960-1992 (coffret radio) p. 93.
  10. À ce propos, Daniel Lesueur précise qu'un bœuf a eu lieu au Golf-Drouot avec Matt Collins, chanteur yougoslave et que des photographes étaient là, ce qui accentua la rumeur. Source : p. 47, L'argus Eddy Mitchell, 2004, Éditions Alternatives.
  11. Daniel Lesueur ajoute qu'Eddy Mitchell, aurait proposé aux Chaussettes noires, « d'annuler tous les contrats pour les six mois à venir, afin qu'ils puissent se mettre à niveau. » Source : p. 46, L'argus Eddy Mitchell, 2004, Édition Alternatives..
  12. La biographie « Monsieur Barclay » (Éditions Balland) établit le jour de la signature de ce contrat au 9 novembre. .
  13. Chaussettes Noires - Intégrale 1961-1964 - Sessionnographie.
  14. INA, émission « Toute la chanson » présentée par Jacqueline Joubert diffusée le 30/01/1961 (RTF / ORTF).
  15. La liste des galas effectués entre mars 1961 et février 1962, est imprimée au verso de la pochette du 30 cm « Le 2 000 000e disque des Chaussettes Noires » (Barclay 80 187). La plupart des coupures de presse annonçant ces galas sont reproduites en partie dans le livre de Thierry Liesenfeld « Les Chaussettes Noires - Ceci est leur Histoire » (2003 Kalohé Production).
  16. INA, émission « Rue de la Gaité » diffusée le 19/04/1961 (RTF / ORTF).
  17. INA, émission « Âge tendre et tête de bois » diffusée le 30/05/1961 (RTF / ORTF).
  18. (Archives Musée SACEM)
  19. INA, émission « Discorama » diffusée le 25/11/1961 (RTF / ORTF).
  20. Page 96, épisode du clou dans la chaussure de Tony - Thierry Liesenfeld « Les Chaussettes Noires - Ceci est leur Histoire » (2003, Kalohé Production). Épisode également rapporté en 1994 par Paul Bennaïm sans situer le concert) lors d’un entretien pour le Livre « Dactylo Rock » de Maurice Achard.
  21. Interview d'Eddy Mitchell dans Jukebox Magazine, numéro 81 de mai 1994.
  22. Livret du CD Eddy Mitchell Sessions 1961-1962 « Prises alternatives des Chaussettes Noires » (Polydor 1994)
  23. Un reportage photo (planches contact) pour Radio Magazine est daté du 12 mars 1962.
  24. Archives INA, 19 juin 1962, générique et début de l’émission « Âge tendre et tête de bois ».
  25. Revue Juke Box Magazine, août 2018 - no 380.
  26. Photo du groupe sur le plateau du tournage du film dans le magazine « France Disques », no 2 du 9 décembre 1962.
  27. INA, Centième de Marcel Amont à Bobino, diffusé au journal télévisé de 13 h le 9 janvier 1963 (RTF / ORTF). Le spectacle se situe a priori la veille.
  28. INA, les Chaussettes Noires au Golf Drouot, émission « Monsieur tout le monde » diffusée le 21 mars 1963 (RTF / ORTF).
  29. INA, Eddy Mitchell « Je ne pense qu’à l’amour », émission « Toute la chanson » diffusée le 29 avril 1963 (RTF / ORTF).
  30. Studio Charcot du 19 au 24 juin 1963, sessionographie, page 92, livret du coffret « Eddy Mitchell Sessions 1960-1992 » (Polydor, 1994).
  31. Archive INA - Intervilles 10 juillet 1963.
  32. La Première du film est programmée le 30 octobre.
  33. Studio Pye Londres, du 7 au 10 octobre 1963, sessionographie, page 93, livret du coffret « Eddy Mitchell Sessions 1960-1992 » (Polydor, 1994).
  34. Spectacle rapporté dans le compte rendu de l'assemblée générale du RCA (Radio Club de l'Aube) du 17 avril 1964, spectacle auquel ont assisté les membres de ce club : « Le 27 octobre 1963 a eu lieu un spectacle de variété à l'hôtel de ville de Sainte-Savine avec Eddy Mitchell » (Les Chaussettes Noires ne sont pas mentionnés mais ce sont a priori eux qui accompagnent Eddy Mitchell, au lendemain de leur concert à Strasbourg).
  35. Sessionographie, page 93, livret du coffret « Eddy Mitchell Sessions 1960-1992 » (Polydor, 1994).
  36. Studio Pye Londres, du 6 au 10 avril 1964, sessionographie, page 93, livret du coffret « Eddy Mitchell Sessions 1960-1992 » (Polydor, 1994).
  37. CD « Eddy Mitchell sur scène – Inédits 64-67 » (Polydor 5813 (1994)). La date du concert donnée correspond à sa date de diffusion, le 26/04/1964. Le livret du CD fournit la liste des musiciens composant les Fantômes, mais André Ceccarelli (deuxième batteur) n’y est pas crédité : sur l’enregistrement du concert, lorsque Eddy Mitchell présente les Fantômes, il cite bien deux batteurs : « Charlot » le batteur en titre des Fantômes et « Bicou » (le surnom donné à Ceccarelli, notamment par Dick Rivers et les Chats sauvages). Eddy ajoute « et Bicou… son assistant… On a les moyens », pour la présence (inhabituelle pour l’époque) de deux batteurs sur scène.
  38. INA émission « Âge tendre et tête de bois » du 22 avril 1964. Programme TV dans le magazine Cinémonde No 1550 du 21 avril 1964.
  39. Dany Dauberson avec les Chaussettes Noires à l’émission « Deux par deux » enregistrée le 30/04/1964 et diffusée le 16 mai 1964 (collection France Inter) Site Inamediapro. L'association d'artistes de styles différents était un des concepts de cette émission. On put entendre ainsi Barbara en compagnie de Franck Alamo.
  40. Verso de la pochette du disque EP Barclay 70.651 M.
  41. Studio Pye Londres, du 15 au 17 septembre 1964, sessionographie page 94, livret du coffret « Eddy Mitchell Sessions 1960-1992 » (Polydor, 1994).

Références


  1. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes noires - Ceci est leur histoire, Saphyr / Kalohé Production, , Du côté des Emouleuses - page 7 ... William Bennaïm a poussé ses premiers cris le 27 août 1943 à Oran, en Algérie ... Pour une raison obscure, le vedettariat a avalé un « n » et il deviendra « Benaïm ».
  2. Serge Loupien, « Les Chaussettes noires en deuil. », sur liberation.fr, Libération, (consulté le ).
  3. 20 Minutes avec AFP, « Gilbert Bastelica, batteur des Chaussettes Noires, est mort », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le ).
  4. Jukebox Magazine Mars 1997, no 114, Chaussettes Noires - Interview Paul Benaïm, page 7.
  5. Maurice Achard, Dactylo Rock, le Roman vrai des Chaussettes Noires, Paris, Flammarion, , 146 p. (ISBN 2-08-067103-0), Page 122
  6. Thierry Liensenfeld, Les Chaussettes Noires - Ceci est leur histoire, Saphyr Kalohe Production, , 192 p., p. 137-138 ...Pierre Cullaz (qui nous a confirmé avoir joué avec Eddy du temps des Chaussettes Noires) ...
  7. Article de Jean-Charles Barres dans le magazine du Club des Années 60, janvier 2014, page 11, évocation du concert donné à la Salle Poirel le 26 janvier par Denis Bienaimé : « le batteur des Chaussettes absent avait été remplacé par celui des Champions, certainement Yvon Ouazana… ».
  8. Livret du CD Les 5 rocks, auteurs Maurice Achard, Jacques Leblanc, label Big Beat, Ref. BBR 00070, citation : « À jamais inscrit dans l'histoire comme le premier groupe de rock français, Les Chaussettes noires débutent... » (Jacques Leblanc).
  9. « Encyclopédie Larousse en ligne - Les Chaussettes Noires », sur larousse.fr (consulté le ).
  10. Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 15.
  11. Jean-William Thoury, « Vic Laurens interview - J'ai formé les Chaussettes Noires », Jukebox Magazine, numéro 59, , page 18
  12. La rencontre des guitaristes : extrait de l'interview de Vic Laurens (Jukebox Magazine numéro 59, "J'ai formé les Chaussettes Noires")... "Un jour il y a eu un crochet, organisé par la marque d'apéritif Berger, au stade de Créteil, près du Domaine Sainte-Catherine, une sorte de boîte de nuit que nous fréquentions régulièrement (...) j'avais quatorze ans et demi/quinze ans. Plus ou moins à la même période, une fille que je connaissais me présente un gars. C'était Aldo Martinez. elle me dit qu'il connaît déjà un chanteur, Eddy Mitchell, et qu'il est à la recherche de musiciens pour monter un groupe. Je pouvais me proposer comme guitariste, mais j'avais déjà dans l'idée de devenir chanteur moi-même, alors j'ai préféré le brancher sur des gens susceptibles de faire l'affaire : Tony d'Arpa, mon frère, qui entre temps avait lui aussi appris quelques accords ; et William Benaïm, un autre passionné de rock, également de Créteil. Pour rire, on pourrait dire que C'EST MOI QUI EST FORME LES CHAUSSETTES NOIRES ! Aujourd'hui, avec un recul de trente ans, quand j'en parle avec Tony, il n'est pas vraiment d'accord ! Ou bien il ne s'en souvient plus. Certaines choses deviennent lointaines, pourtant je me rappelle très bien avoir accompagné Aldo chez William. Ils ont joué un peu. Tony était présent, et puis voilà comment ça a commencé, toujours en 1960. Une autre version (un peu similaire) de la rencontre entre Aldo, William et Tony est décrite dans le livre "Dactylo Rock - Le Roman vrai des Chaussettes Noires" de Maurice Achard , pages 17-18, où Aldo, invité à une noce au Domaine Sainte-Catherine par l'intermédiaire d'une de ses amies, fait la connaissance de William et Tony.
  13. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 20.
  14. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 16, 17, 18.
  15. Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 19.
  16. Livret du CD Les 5 rocks, auteurs Maurice Achard, Jacques Leblanc, label Big Beat, Ref. BBR 00070.
  17. Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 19, 20.
  18. Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 21.
  19. Youtube.
  20. Maurice Achard, Dactylo Rock, le Roman vrai des Chaussettes Noires, Paris, Flammarion, , 146 p. (ISBN 2-08-067103-0), Chapitre 3, pages 59/60 - « Sauf que les Five Rocks, ça ne va pas non plus. C'est anglais. On est à la télévision française, non ? La moindre des choses, c'est qu'un orchestre français s'y présente en français, s'y exhibe dans notre langue.- Vous direz les « Cinq Rock », ordonne Salvet à Jacqueline Joubert...»
  21. Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 21, 22.
  22. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 22.
  23. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 23.
  24. « Couverture », sur encyclopedisque.fr.
  25. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 48.
  26. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 25.
  27. [Jukebox Magazine No 70 mai 1993, entretien avec Gilbert Bastélica].
  28. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 22, 23.
  29. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, p. 22.
  30. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 26.
  31. Livret du CD Les 5 rocks, Big Beat Records, 1996, texte Jacques Leblanc.
  32. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 29. « Le piège ! Eddy (tout comme Johnny n'apprécie guère le twist, forme bâtarde du rock 'n' roll. Pourtant il faut sacrifier à la mode. ».
  33. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 30 et 32.
  34. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 37.
  35. Source : Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 36, 37.
  36. Ce titre ne figure pas dans la liste des morceaux enregistrés par le chanteur, liste présente dans le livret accompagnant son intégrale "Eddy Mitchell Sessions 1960-1992" sortie en 1994 chez Polygram. De plus la voix d'Aldo Martinez (qui faisait les chœurs, et de nombreux contre-chants dans les titres du groupe) est très proche de celle d'Eddy sur ce morceau, d'où une confusion entretenue sur l'intervention d'Eddy.
  37. Jukebox Magazine No 70, mai 1993, entretien avec Gilbert Bastelica.
  38. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 35.
  39. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 38.
  40. Michèle Ribaud, « Eddy Mitchell : zéro au jus. Clichés d'un gala (a priori celui de Juvisy sur Orge en mars 1963), où les Chaussettes Noires se produisent avec Jean Veidly à la basse. », Age tendre et tête de bois, numéro 9, , p. 48 et 49.
  41. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 36.
  42. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 30.
  43. Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 40.
  44. Saint-Raphaël le 12 juillet... Quiberon le 18 juillet... Monaco le 4 août... Saint Cast le 17 août... Riva Bella le 18 août. Source : La Discographie Française juillet-août 1963 Les permissionnaires du twist.
  45. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 43.
  46. Cinémonde du 12/11/1963.
  47. Dactylo Rock de Maurice Achard, 1994.
  48. Daniel Lesueur, Eddy Mitchell discographie et cotations, 2004, Éditions Alternatives, p. 47.
  49. Jean-William Thoury, « Interview d’Aldo Martinez - Aldo précise que la séparation a eu lieu à l’issue du gala donné à la Bourse du Travail de Lyon le 31 décembre 1963 (et non au Palais d’Hiver comme cité par Évelyne Langey dans JukeBox Magazine n° 70 (confusion avec le gala donné par Eddy Mitchell avec les Fantômes le 1er décembre) », JukeBox Magazine, n° 38, .
  50. « 1961-64 les Chaussettes Noires - L'âge d'or des Chaussettes Noires », sur https://rockindaddy.skyrock.com/.
  51. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, p. 44.
  52. Évelyne Langey à Jukebox magazine no 70 ; Source : L'Argus Eddy Mitchell, Daniel Lesueur, Éditions Alternatives, 2004, p. 46.
  53. Source : Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, 2004, Éditions Alternatives, p. 47.
  54. Source : L'Argus Eddy Mitchell, Daniel Lesueur, 2004, Éditions Alternatives, p. 47.
  55. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, 2004, Éditions Alternatives, p. 46.
  56. Thierry Liesenfeld 2003, p. 150.
  57. Cinémonde No 1539 du 4 février 1964.
  58. « Interview d'Evelyne Langey », JukeBox Magazine, No 70,
  59. Jean-Noël Coghe, Autant en emporte le rock... : [1960-2000], Bordeaux, EPM - Le Castor Astral, , 305 p. (ISBN 2-85920-448-2), Chaussettes Noires / Chaussettes Blanches, pages 43-45
  60. Âge Tendre et Tête de bois No 18 de juillet 1964, p. 21 et 25 ; confirmé par Aldo Martinez dans JukeBox Magazine No 38, p. 50 en mai 1990.
  61. L'Argus Eddy Mitchell, discographie et cotations, Daniel Lesueur, 2004, Éditions Alternatives, p. 48, citation: [...] Après la rupture, il est possible que Barclay ait mis les Chaussettes noires un peu en veilleuse, sous réserve ; [...] Il y avait un procès entre Eddy et les Chaussettes. Or qui dit Mitchell dit Barclay. Il y avait un malaise. (Paul Benaïm).
  62. Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell discographie et cotations, Éditions Alternatives, 2004, p. 48.
  63. L'argus Eddy Mitchell discographie et cotations, Daniel Lesueur, Éditions Alternatives, 2004, p. 48, 49.
  64. Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 48.
  65. Interwiew accordée à J.-W. Thoury pour Jukebox Magazine, années 1980, « Un jour, il me dit : “je vais écrire une chanson sur toi”. Trois semaines après il me la faisait écouter. Ensuite durant la promotion du disque, il n'arrêtait pas de s'apitoyer sur mon sort. J'ai été obligé de lui dire : Bon, n'exagère pas ainsi, tout va bien pour moi ! »
  66. Daniel Lesueur L'argus Johnny Hallyday, Éditions Alternatives, 2003, p. 18.
  67. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alernatives, 2004, p. 15, 16.
  68. Frédéric Quinonero, Johnny live 50 ans de scènes, 2012, Éditions L'Archipel, page 200.
  69. http://cotebasquepeople.blogs.sudouest.fr/tag/michel+gaucher
  70. Benjamin Locoge, « Concert événement Ce soir à Paris… Les Vieilles Canailles », Paris Match, (lire en ligne, consulté le ).
  71. https://www.lemainelibre.fr/actualite/le-mans-concert-les-vieilles-canailles-au-cinema-07-11-2014-114739
  72. « Gilbert Bastélica, batteur des Chaussettes Noires, un passionné de musique », sur Mitchell City
  73. Yves Jaeglé, « Papy twist fait de la résistance », Le Parisien, (lire en ligne)
  74. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes Noires : Ceci est leur histoire, Kalohé Production - Saphyr, , Page 7, « Du côté des Emouleuses  »..
  75. Maurice Achard, Dactylo Rock : Le roman vrai des Chaussettes Noires, Paris, Flammarion, , 145 p. (ISBN 2-08-067103-0), Pages 18 à 20.
  76. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes Noires : Ceci est leur histoire, Kalohé Production - Saphyr, , Pages 9-10, « 1960 premiers cris ».
  77. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes Noires : Ceci est leur histoire, Kalohé Production - Saphyr, , Page 11, « 1960 premiers cris »..
  78. Thierry Liesenfeld 2003, p. 12.
  79. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes Noires : Ceci est leur histoire, Saphyr - Kalohé Production, , En apprentissage pages 18-19.
  80. Maurice Achard, Dactylo Rock : Le roman vrai des Chaussettes Noires, Paris, Flammarion, , 145 p. (ISBN 2-08-067103-0), Page 59
  81. Thierry Liesenfeld 2003, « La discographie originale Barclay des 60's, Les EP's (supers 45 tours) », p. 168.
  82. Jean-Noël Coghe, Autant en emporte le rock… 1960-2000, Bordeaux, EPM – Le Castor Astral, , 304 p. (ISBN 2-85920-448-2), Page 27, « Rockin’Mouscron ».
  83. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes noires : Ceci est leur histoire, Saphyr - Kalohé Production, , Page 170 - Les Albums..
  84. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes noires : Ceci est leur histoire, Saphyr - Kalohé Production, , Page 33. Photo du contrat conclu le 1er mai 1961 entre Gilbert Bastélica et Jean-Pierre Chichportich..
  85. Maurice Achard, Dactylo Rock – Le roman vrai des Chaussettes Noires, Paris, Flammarion, , 145 p. (ISBN 2-08-067103-0), Pages 89-90
  86. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes Noires : Ceci est leur histoire, Kalohé Production - Saphyr, , « Le 17 juin, Eddy-le-tendre convole en noces et le lendemain Eddy-le-rocker enflamme le Palais des Sports pour le second Festival de rock. Sur les photos ci-contre les Chaussettes Noires entourent leur chanteur et sa jeune épouse. On peut aussi y distinguer Evelyne Langey et Jean Fernandez », page 34
  87. Eddy Mitchell / Eddy Moine, Le dictionnaire de ma vie, Kero, (ISBN 978-2-36658-403-5), P, premières fois, page 132
  88. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes Noires : Ceci est leur histoire, Kalohé Production - Saphyr, , Page 168, « La discographie originale Barclay des 60's, les EP's (supers 45 tours) »..
  89. Maurice Achard, Dactylo Rock : Le roman vrai des Chaussettes Noires, Paris, Flammarion, , 145 p. (ISBN 2-08-067103-0), Page 99, description de la fin de soirée du gala d’Annecy du 16 décembre 1961..
  90. « - « Chaussettes Noires et twist à gogo » : le meilleur orchestre français de rock était dimanche à Cherbourg (La Presse de la Manche) - « Les Chaussettes Noires se sont vengés sur les micros du calme de la salle » (Ouest-France) », La Presse de la Manche, Ouest-France, .
  91. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes Noires : Ceci est leur histoire, Kalohé Production - Saphyr, , Page 96, légende d’une photo « Les musiciens des « Chaussettes Noires » sont venus le voir à la caserne, avec sa femme et sa mère, pour son premier dimanche de militaire ». Une autre photo montre Eddy en militaire entourés des Chaussettes Noires en tenue de scène donnant un concert sur une petite estrade improvisée..
  92. Thierry Liesenfeld 2003, « Les Albums », p. 170.
  93. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes noires - Ceci est leur histoire, Saphyr - Kalohé Production, , p. 118.
  94. Propos de Gilbert Bastelica recueillis par Bernard Bayoux, « Chaussettes noires - Interview - Gilbert Bastelica (batteur) : ceci est notre histoire ! », JUKEBOX Magazine, , p. 59 (ISSN 0296-6395).
  95. Eddy Mitchell's Club, Eddy sur Seine 1961-1997, Marseille, EMC - c/o Jacques Assolen, , 95 p., Page 16 - cliché d'Eddy en compagnie de Jean-Pierre et Gilbert..
  96. Jacques Siclier, « L'Europe en chantant », sur lemonde.fr,
  97. Jean-William Thoury, « Interview de Paul Benaïm (Bennaïm) « Chaussettes Noires / Socquette Noires », page 9. Paul confirme avoir été inclus dans les séances des Chaussettes Noires à partir de « Pow Wow » », Jukebox Magazine, no 114, .
  98. Maurice Achard, « Dactylo Rock : Le roman vrai des Chaussettes Noires », Paris, Flammarion, , 146 p. (ISBN 2-08-067103-0), Page 122, description de la séance d'enregistrement réalisée pour les titres « Ne délaisse pas » et « Il revient », basée sur les souvenirs recueillis auprès de Paul Bennaïm lors de l'écriture de l'ouvrage..
  99. Fonds INA Médiapro, « Eddy Mitchell - Quand c'est de l'amour », sur inamediapro.com, première diffusion le 04 avril 1963
  100. Collectif, « Hit Parade du magazine Salut les Copains No 11 du 15 avril au 15 mai 1963. Classement de « Il revient » », Salut les Copains, .
  101. Collectif, « « Petit calendrier des spectacles en juin », page 78 », Salut Les Copains, n° 11, .
  102. Jean-William Thoury, « Interview de Paul Benaïm (Bennaïm) « Chaussettes Noires », « Ria Bartok », page 7 », JukeBox Magazine, n° 114, .
  103. « Fête populaire annuelle des travailleurs Haut-Marnais, stade Voltaire Chaumont, programme du samedi 6 juillet 1963 « Gala Eddy Mitchell et les Chaussettes Noires » à 23 heures… Eddy Mitchell et ses compagnons dédicaceront disques et photos soit au stade Voltaire soit la salle des sports (en cas de pluie) ». », La Haute Marne Syndicaliste (organe officiel de l’Union départementale des syndicats confédérés), numéro 12., .
  104. Pierre-Édouard Caloni, « "Chansons Paillardes sur fond de Cuivre", 1965, Octave CALLOT et sa fanfare des Beaux-Arts uivre », sur grandemasse.org, (consulté le ).
  105. « Programme télévision . « Rendez-vous Junior, à 21 h 05 de Jacqueline Joubert. Ce soir, Eddy Mitchell, ancien chanteur des Chaussettes Noires, l’une des plus dynamiques formations françaises de rock and roll, qui a commencé sa nouvelle carrière avec l’interprétation de « Chain Gang » et « Quand une fille me plait »… ». », Cinémonde numéro 1512, , p. 28
  106. Jean-William Thoury, « Interview de Paul Benaïm (Bennaïm) « Chaussettes Noires », « Teddy Raye & les Tribuns », page 7 », JukeBox Magazine, n° 114, .
  107. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes Noires : Ceci est leur histoire, Kalohé Production - Saphyr, , Page 137, reproduction de l'affichette annonçant le gala en soirée au Palais des fêtes de Saint-Cast..
  108. « Un œil à la fenêtre : Eddie Mitchell : c'est la quille !... », L'Aurore,
  109. Photographies prises par André Grassart (fonds France-Soir/BHVP/Roger-Viollet) où Eddy Mitchell chante, entouré des Chaussettes Noires sur un podium devant un écran, à l'intérieur de la caserne Dupleix. Paul Bennaïm est à la basse et Michel Gaucher à la batterie.
  110. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes noires - Ceci est leur histoire, Saphyr / Kalohé Production, , "Il lui est aussi arrivé une aventure pas banale. Juste avant un concert Gilbert, malade, se voit contraint de déclarer forfait. comment faire ? La solution trouvée est originale : Michel Gaucher a des notions de batterie. Il remplace au pied levé le batteur et le groupe se passe de saxophoniste pour un soir". page 136
  111. Valère Staraselski, La fête de l'Humanité : 80 ans de solidarité, Paris, Le Cherche Midi, , 192 p. (ISBN 978-2-7491-1768-3), Page 63, « Fête 1963 » , « … Claude François, Jacques Brel, Patachou, Frida Boccara et d’autres tels Annie Fratellini et les Chaussettes noires, font le spectacle. ».
  112. « Programme de la seconde édition 7 & 8 septembre 1963 », sur Site Mémoire Rock 60 / 70 - Festivals Teenagers à Chatelet 1962-1965.
  113. Livret Johnny Hallyday Single collection l'intégrale des 45T et CD singles de 1960 à 2006, conception-réalisation : Jean-Yves Billet, Jean-Christophe Casalonga, texte Jean-François Brieu, p. 78, Édition Universal Mercury, 2006.
  114. Article détaillé de Bernard Briais « les Tourangeaux découvraient le Yéyé ».
  115. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes Noires : Ceci est leur Histoire, Kalohé Production - Saphyr, , « Les séances d’enregistrements », titre enregistré fin 1963, page 165.
  116. Philippe Lombard, Rock'n'Paris 1956-1965 : Johnny, Eddy, Dick... et les autres, Paris, Parigramme, , 128 p. (ISBN 978-2-37395-096-0), Les Fantômes de la cave, page 56.
  117. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes Noires : Ceci est leur histoire, Kalohé Production - Saphyr, , p. 138, coupure de presse.
  118. INA, interview d’Eddy Mitchell dans l’émission « L’avenir est à vous » diffusée le 28 octobre 1963 (RTF / ORTF).
  119. « Est-ce que tu le sais ?, page 87 », Salut Les Copains, n°16,
  120. INA, Eddy Mitchell chante « Sentimentale » dans l’émission « Âge tendre et tête de bois » diffusée le 13/11/1963 (RTF / ORTF).
  121. Christian Nauwelaers, Jacques Leblanc, « « Eddy Mitchell et les Chaussettes Noires, la fin d'une époque ». Description du concert du 16 novembre 1963 à Villeneuve Saint-Georges (clichés de Michel Rigot). Le groupe en première partie des Chaussettes Noires était les Sloopers. », Jukebox Magazine no 352, .
  122. Planche photographique "contact" réalisée pour Télé Magazine, photos du tournage sur le plateau de l'émission datées du 18/11/1963.
  123. Archives INA, Eddy Mitchell chante « C’est si bon » et « La mer » dans l’émission « Douce France » diffusée le 09/12/1963 (RTF / ORTF).
  124. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes Noires – Ceci est leur histoire, Kalohé Production - Saphyr, , « 1964 Nouveau départ », pages 149 à 151
  125. « Les Chaussettes Noires nous reviennent !, pages 36-37 », Ciné Monde, n° 1539,
  126. Juke Box Magazine, « Golf Drouot - L'épopée du Rock français (2) », Juke Box Magazine (HS N° 46), , Page 72
  127. Archives INA, Eddy Mitchell chante « Tu n’as rien de tout ça » dans l’émission « Âge tendre et tête de bois » diffusée le 12/02/1964 (RTF / ORTF).
  128. Collectif, « « Est-ce que tu le sais ». Liste des galas avec Eddy Mitchell, Nancy Holloway et les Fantômes. », Salut les Copains No 20 , page 106,
  129. « Interview d'Evelyne Langey », Jukebox Magazine, numéro 70, .
  130. Collectif, « Répétition pour ce gala évoqué dans le magazine Pilote N° 232 », Pilote, 02 avril 1964..
  131. Archives INA, Eddy Mitchell chante « J’aime Paris au mois de mai » et « Plaisirs d’amour » dans l’émission « Douce France » diffusée le 28/03/1964 (RTF / ORTF).
  132. Fred Juliani, Le goût amer de l’inachevé, Edilivre, , Témoignage de l’auteur (situé vers mai-juin 1964) : « En 1964, par le hasard des rencontres, brèves et sans lendemain, je croise sur mon chemin, un chanteur, Alain Dumas, frère d’une copine de mon frère André, qui avait fait la Une de Salut les copains, avec un titre, « ça fait un drôle d’effet », puis est retombé dans l’oubli, comme tant d’autres. Il tente de revenir avec le groupe Les Chaussettes Noires, qu’Eddy Mitchell a abandonné, sur une chanson que j’avais composée, mais hélas cela ne s’est pas fait, j’ai donc failli être un auteur célèbre. »..
  133. Collectif, « « Y aura-t-il une revanche des groupes instrumentaux ? Une nouvelle formation va en tout cas tenter d’implanter en France le « Rythm and blues » selon la formule orgue, guitare basse, tambourin, batterie (dans une sonorité « dirty » : il s’agit des « Français », composée de Matt Camison, Jacky Mithier, Jacky Rault et Paul Benaïm (qui est également le nouveau soliste des Chaussettes).», page 92. », Salut les Copains, N°20, juillet 1964,
  134. Jean-Noël Coghe, Autant en emporte le rock... : [1960-2000], Bordeaux, EPM – Le Castor Astral, , 305 p. (ISBN 2-85920-448-2), Pages 43 à 45 « Chaussettes Noires / Chaussettes Blanches », Photos du groupe dans le livret photos central..
  135. Collectif, « « Est-ce que tu le sais » - Tournées Évelyne Langeais (Langey), page 92 », Magazine Salut les Copains No 24 juillet 1964, .
  136. Garrett McLean, Gene Vincent – Gloire et tribulations d’un rocker en France et dans les pays francophones, ThunderSound, , 276 p. (ISBN 978-2-7466-2075-9), p. 140.
  137. Garrett McLean, Gene Vincent – Gloire et tribulations d’un rocker en France et dans les pays francophones, ThunderSound, , 276 p. (ISBN 978-2-7466-2075-9), p. 140, 141, coupures de presse.
  138. Garrett McLean, Gene Vincent – Gloire et tribulations d’un rocker en France et dans les pays francophones, ThunderSound, , 276 p. (ISBN 978-2-7466-2075-9), p. 142, coupures de presse.
  139. Maurice Achard, Dactylo Rock – Le roman vrai des Chaussettes Noires, Paris, Flammarion, , 146 p. (ISBN 2-08-067103-0), Pages 130-131, bagarre générale avant d'entrer en scène..
  140. Collectif, « Calendrier des tournées d’été, pages 21 à 25. », Âge tendre et tête de bois, No 18, juillet 1964, .
  141. Jean-William Thoury, « Interview de Paul Benaïm (Bennaïm) « Chaussettes Noires », page 10, « Jocelyne & Hector ». Page 10, une photo présente Paul à la basse avec le « Pensy Klein Group » (photo tirée d'un reportage du photographe Jean-Louis Rancurel pour le passage du groupe au Club Vénitien (à Paris ?), le 20 janvier 1965). », Juke Box Magazine, No 114, mars 1997, .
  142. « Interview de Vic Laurens page 21 « ... puis j'ai participé en 1965, à un Musicorama à l'Olympia, au même programme que Johnny Rivers et les Kinks, qui passaient en vedettes. Je faisais la fin de la première partie, après les Haricots Rouges,.... J'avais constitué un groupe avec William Benaïm, mon frère Tony d'Arpa des Chaussettes Noires, Pierrot Klein et Ange Beltran des Vautours. Toujours les potes du quartier ! ». », Juke Box Magazine, no 59, mai 1992, .

Voir aussi



Articles connexes



Liens externes



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[en] Les Chaussettes Noires

Les Chaussettes Noires (English: 'The Black Socks') were a French rock and roll band founded in 1960, that was among the pioneer of rock music in France, together with Les Chats sauvages.
- [fr] Les Chaussettes noires



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