music.wikisort.org - Poète

Search / Calendar

Carl Norac, nom de plume de Carl Delaisse[1], né le à Mons (Belgique), est un écrivain belge de langue française.

Carl Norac
Nom de naissance Delaisse
Naissance (62 ans)
Mons (Belgique)
Activité principale
écrivain
Distinctions
"Mention" Prix BolognaRagazzi 1987
Prix de l'ADAMI 2006
Prix de l'Académie Charles-Cros 2006
Grand Prix SGDL du livre jeunesse 2009
Auteur
Langue d’écriture français
Genres
poésie, auteur d'albums jeunesse

Œuvres principales

  • Les Mots doux (illustré par Claude K. Dubois) (1996)
  • Monsieur Satie, l'homme qui avait un petit piano dans la tête (illustré par Élodie Nouhen ; comp. Érik Satie. ; récitant François Morel) (2006)
  • Au pays de la mémoire blanche (illustré par Stéphane Poulin) (2011)

Il est principalement auteur de recueils de poésies, et de textes d'albums jeunesse, mis en images par divers illustrateurs.


Biographie


Carl Norac est le fils du poète Pierre Coran (qui fut instituteur dans sa jeunesse[2]) et de la comédienne Irène Coran[3]. Il grandit dans une grande « cité populaire[4] » selon ses propres termes[2], puis dans le Hainaut, où la nature et la forêt sont ses premières sources d'inspiration, pour des textes et surtout des poèmes[3]. De son enfance, il garde, comme il le dit lui-même « une foi absolue en l’émerveillement[5] », et était un lecteur « boulimique, passionné et nocturne[5]. »

Il devient professeur de français[6], attaché culturel et professeur d’histoire littéraire au Conservatoire royal de Mons[6], et vit de sa plume depuis les années 1990[6].

Il a vécu près de Mons en Belgique, sa ville natale, pendant une trentaine d'années, où il a notamment été guide au Musée du Grand-Hornu[7], ancien complexe industriel de charbonnages. Puis au Québec (qui lui inspire l'ouvrage Le carnet de Montréal), et en France, dans le département du Loiret[6],[4], depuis 1998[2].

Sa fille naît à la fin des années 1990, et lui inspire en 2001 l'album Le Père Noël m'a écrit[5], illustré par Kitty Crowther, ainsi que le recueil de poésie Lettres du géant à l'enfant qui passe[8] publié en 2002.

Depuis décembre 2017, l'école élémentaire publique de la ville de Neuville-aux-Bois dans le Loiret porte son nom[9],[10].


L’œuvre



Le poète


Edward Lear, Auto-caricature, debout, de profil (1870).
Edward Lear, Auto-caricature, debout, de profil (1870).

Il remporte à 19 ans le Prix Casterman de Poésie 1979[4],[3], pour un poème inspiré par Gérard de Nerval.

Il a publié plusieurs dizaines de recueils de poésies, aux Éditions de la Différence et aux Éditions de l'Escampette.

Il reçoit plusieurs prix pour ses poèmes. Dans les années 1990 : en 1991 le Prix Maurice et Gisèle Gauchez-Philippot pour son recueil Le Maintien du désordre, et en 1992 le Prix Émile Polak de l'ARLLFB pour le recueil Chiens rouges[11]. Dans les années 2000, il est lauréat en 2002 du Prix Eugène Schmits de l'ARLLFB pour le recueil de poésie Éloge de la Patience[12], et en 2009 du Prix Charles Plisnier pour son recueil Sonates pour un homme seul. Il reçoit également en 2009 le Grand Prix SGDL du livre jeunesse[13] pour son album Petits poèmes pour passer le temps, illustré par Kitty Crowther.

Il lit ses textes sur scène, en compagnie de son ami, l'auteur Hugo Claus[6] (1929-2008).

Carl Norac s'inspire aussi de la poésie et de l'humour anglais du poète britannique du XIXe siècle Edward Lear[6],[4],[5].

À la fin des années 1990, il fonde la revue et les éditions Le Fram[14] avec Karel Logist et Serge Delaive.

La naissance de sa fille lui inspire en 2002 le recueil de poésie Lettres du géant à l'enfant qui passe[8]. Le journal La Libre Belgique écrit, dans un article sur le recueil : « Témoignage d'amour d'un père à sa fille-fée, signe de transmission, profonde légèreté de l'écriture, envie de se glisser dans la nature, de l'épouser, de la sentir[8]. »

En 2005 il est choisi pour l'opération « Lire en fête » de la ville de Paris, et ses textes sont affichés dans le métro parisien. En 2011, pour l'opération « Transpoésie », c'est dans le métro de Bruxelles qu'ils s'affichent[6].

Il fait partie des poètes de la Génération 58[4] et, à ce titre, ses écrits sont représentés en Belgique et à l'étranger dans diverses anthologies de l'histoire de la poésie en Belgique et en France.

Il déclare en 2016 : « J’aime dire poète parce que c’est un mot un peu galvaudé. C’est mon genre littéraire préféré, car il transcende tous les autres. Que j’écrive un album, une prose, du théâtre, la petite lumière de départ, c’est toujours le mot poésie[7]. »


L'auteur d'albums jeunesse


Dans une interview de 2005, il dit s'identifier volontiers au personnage de Till l'Espiègle « pour l’origine flamande et surtout pour l’espièglerie[5] », paysan doté de beaucoup d'esprit, présent dans la littérature dès le 16e siècle, et repris dans l'ouvrage de l'écrivain belge francophone Charles de Coster, en 1867.

Les relations affectives, le goût des voyages et l'humour sont ses principaux thèmes de prédilection.

Isabelle Chatellard, qui a illustré plusieurs de ses albums, depuis 2010.
Isabelle Chatellard, qui a illustré plusieurs de ses albums, depuis 2010.

Entouré de nombreux illustrateurs

Ses multiples textes jeunesse sont illustrés par de nombreux illustrateurs renommés[1] — qui sont par ailleurs auteurs également. Laurence Bertels écrit dans un article en 2006 dans le journal La Libre Belgique : « Plein de gratitude à l'égard d'illustrateurs qui le comprennent bien, il admire leur talent et la touche indispensable qu'ils apportent aux écrits qu'il ne cesse d'élaguer. Chaque mot est pesé, compté, pensé, trié[3]. »

Ses principales collaborations sont auprès de l'illustratrice Claude K. Dubois, pour une quinzaine d'albums, dont le succès de leur première collaboration, Les Mots doux, en 1996. Auprès de son compatriote Louis Joos, « son fidèle compagnon de route[15] », avec lequel il signe une dizaine d'albums, souvent autour des différents voyages de l'auteur — comme il en est question dans la section de l'article. Ingrid Godon illustre plusieurs albums également, dont ses publications en anglais. Il a travaillé plusieurs fois avec Isabelle Chatellard ou Kitty Crowther. En 2016, il collabore pour la première fois avec le plasticien Christian Voltz, qui travaille avec des matériaux de récupération, pour l'album Le Nid de Jean[7].

Il admire aussi le travail de l'illustrateur Carll Cneut[5], avec qui il signe trois albums : Cœur de papier[16] en 2001, Un secret pour grandir[17] en 2003, et Monstre, ne me mange pas en 2006.


Publié par plusieurs éditeurs

Son principal éditeur est L’École des Loisirs, dans la collection « Pastel » : il rencontre Christine Germain en 1994[18], la directrice de cette collection, et sa carrière prend un nouvel essor. La grande majorité de ses publications dépend de cet éditeur.

Dans une proportion moindre, une quinzaine de ses albums est publié aux éditions Sarbacane et Didier Jeunesse. Et quelques-uns aux éditions Rue du monde, Gautier-Languereau ou Bayard Jeunesse.


Les contes

Dans les années 1980, ses premières publications sont des adaptations de contes classiques, une dizaine sont publiées aux éditions Chantecler, comme Blanche Neige et les sept nains ou Le Petit Poucet.

Il écrit ensuite quelques contes. Le premier, Bon appétit, Monsieur Logre, illustré par Marie-José Sacré, est publié en 1986[4], et récompensé d'une "Mention" au Prix BolognaRagazzi à la Foire du livre de jeunesse de Bologne l'année suivante[19]. Il publie d'autres contes[1], comme Un secret pour grandir[17], illustré par Carll Cneut en 2003, ou Akli, prince du désert, illustré par Anne-Catherine De Boel, l'année suivante.

En 2005, Le géant de la grande tour, illustré par Ingrid Godon, invite à une réflexion autour du terrorisme[20],[1]. Carl Norac se dit « impuissant face au terrorisme aveugle — même si j’ai essayé d’en parler avec espoir dans cet album[5]. »

Pour l'album Raja : le plus grand magicien du monde, illustré par Aurélia Fronty en 2009, le journal Le Monde écrit : « Servie par les sublimes camaïeux d'Aurélia Fronty, cette histoire d'amour lumineuse, doublée d'une puissante réflexion sur la destinée, ne serait rien ou presque sans l'aide d'une tortue qui parle[21]. »

Il est également l'auteur de deux contes musicaux, publiés en livre-CD : Swing café en 2009, illustré par Rébecca Dautremer, avec des interprétations de Carmen Miranda, Duke Ellington et The Mills Brothers, et Bazar Circus en 2013, illustré par Isabelle Chatellard. Ce dernier obtient le Grand Prix du livre audio au Centre national du livre 2014[22], dans la catégorie Jeunesse.

Kitty Crowther, qui a illustré quelques albums, depuis 1999.
Kitty Crowther, qui a illustré quelques albums, depuis 1999.

La poésie

Outre ses multiples recueils de poésie, il écrit également des poèmes pour la jeunesse[1], en albums illustrés, comme l'album Petites grimaces et grands sourires illustré par Dominique Maes en 2006, ou l'album Petits poèmes pour passer le temps, illustré par Kitty Crowther en 2009, qui reçoit le Grand Prix SGDL du livre jeunesse[13] la même année.


Le succès international de Les Mots doux

Il publie en 1996 Les Mots doux, illustré par Claude K. Dubois, qui a connu un succès international en littérature jeunesse[4],[7],[2], notamment aux États-Unis[6], où, traduit sous le titre I love you so much, il est en tête des ventes à sa sortie en 1998[3],[2]. Carl Norac explique, dans un article en 2006 : « Aux Etats-Unis, il y a une réelle difficulté de dialogue entre parents et enfants à propos de l'amour. Je crois que mon livre révélait vraiment un problème actuel. Il s'agissait d'une question brûlante. Quand on fait des livres affectifs, il y a toujours des gens qui viennent vous en parler. J'en ai déjà vu pleurer lors d'une dédicace[3]. » L'album obtient le Prix des Bibliothèques de France en 1996.

Il s'agissait de sa première collaboration avec Claude K. Dubois, et elle illustre par la suite plus d'une quinzaine de ses textes, toujours sur le thème de la tendresse. Ce premier ouvrage et succès de Les Mots doux en 1996 entraîne une suite d'albums avec la petite femelle hamster Lola[1], avec, deux ans plus tard L'île aux câlins. S'ensuivent une douzaine de titres, et, en 2018, Adorable, c'est tout moi !.

Une femme inuit, photographiée en 1929 par l'anthropologue américain Edward Sheriff Curtis.
Une femme inuit, photographiée en 1929 par l'anthropologue américain Edward Sheriff Curtis.

Le goût des voyages

Carl Norac s'inspire souvent de ses propres voyages autour du monde[1]. Ses premiers grands voyages datent de 1984[3], pour un périple de plusieurs années, sur plusieurs continents, de l'Asie à l'Arctique[3], mais il n'écrit pas durant ces premiers voyages. Il explique en 2006 : « Depuis l'adolescence, j'ai deux passions : l'écriture et les voyages. Longtemps, je n'ai pas mêlé ces deux désirs. Je n'écrivais pas en voyageant. J'avais coutume de dire : "La beauté du monde me rend muet". Je craignais aussi de tomber dans le cliché de l'écrivain aux "semelles de vent". J'ai donc commencé par sillonner plus de trente pays sans remplir une page de souvenirs[3]. »

L'inspiration littéraire vient donc plus tard, et en 2016, il indique : « Je change de pays presque dans chacun de mes livres pour donner ce goût du voyage que j’ai eu. Mon fantasme d’adolescent était l’écrivain voyageur. Mes poètes préférés sont notamment Blaise Cendrars ou encore Nicolas Bouvier qui sont des écrivains voyageurs extraordinaires. À chaque fois que je voyage, je reviens avec une histoire dans mes bagages[7]. » Ainsi, par exemple, des récits en Australie, avec l'album Le petit sorcier de la pluie en 2004, ou en Inde, avec Asha en 2010, illustrés tous deux par Anne-Catherine De Boel.

« Voyageur avant d'être auteur, Carl Norac a transmis à l'illustrateur Louis Joos ses impressions de Norvège, d'Indonésie, du Sénégal et du Québec[18]. »

Il est surtout fasciné par le Grand Nord, et certains de ses albums s'intéressent à la culture inuit[1], comme Le sourire de Kiawak en 1998, ou Angakkeq : la légende de l'oiseau-homme en 2004, ou plus récemment Mère Magie en 2011, albums tous trois illustrés par Louis Joos, « son fidèle compagnon de route[15] » et « son illustrateur de prédilection lorsqu’il s’agit d’élargir ses horizons[15]. » En effet, pour Carl Norac : « Je m'adresse toujours à Louis Joos pour parler d'un pays où je suis allé, pour peindre une ambiance de voyage. J'aime jouer sur les différences plus que sur les affinités. Grâce à lui, le lecteur devient un voyageur qui part vraiment[3]. » Sur leur dernier album Mère Magie en 2011, le journal La Libre Belgique mentionne : « Rien n’est désespéré au pays du grand froid, dans un récit où chaque mot est choisi avec soin, chaque sonorité étudiée pendant que les crayonnés de Louis Joos trahissent la peur et racontent la nature avec tendresse ou désespoir[15]. »


Quelques publications récentes

En 2011 est publié l'album dont il a écrit le texte, Au pays de la mémoire blanche, illustré à la peinture à l'huile[7] par l'artiste québécois Stéphane Poulin, un roman graphique[7] qui a nécessité plusieurs années de travail[1],[23] — six années, selon Carl Norac[7] — sur le thème de la guerre. Le deux camps adverses sont représentés par des chiens et des chats[1].

Dans Le Noir Quart d'heure, album illustré par Emmanuelle Eeckhout — leur première collaboration —, publié en 2015, Carl Norac s'intéresse à la mine[7], et au bassin houiller de ses lieux d'enfance, près de sa ville natale de Mons en Belgique, dans le Borinage, où il a également été guide au Musée du Grand-Hornu[7], ancien complexe industriel de charbonnages. Le Noir Quart d'heure du titre reprend une tradition de cette région, celle de lire un texte dans l'obscurité[7].

La même année, 2015, il collabore également pour la première fois avec l'illustrateur Zaü. Pour l'article sur l'album du journal La Libre Belgique : « Métaphore du danger qui plane au-dessus de nos têtes et ode à la solidarité, Plus haut que le ciel fait alterner poésie et vivacité. Pour le plaisir du lecteur et pour la bonne cause[24] ». L'ouvrage est en effet associé à l'opération « Les Oubliés des vacances » du Secours Populaire[24].

Il écrit également des ouvrages en anglais, publiés en Grande-Bretagne, souvent illustrés par l'illustratrice belge venue des Pays-Bas[25], Ingrid Godon. En 2016, elle illustre également l'album Un ours et moi, et moi, et moi, et selon un article du journal La Libre Belgique sur l'ouvrage : « Ensemble, ils créent un univers tendre, drôle et profond. La musique de Carl Norac épouse les points de vue d’Ingrid Godon pour une mise en perspective des pensées et des traits[25]. »


Traductions de ses ouvrages

Les ouvrages de Carl Norac sont traduits dans plus d'une quarantaine de langues[2],[4].


Auteur de spectacle de marionnettes


Carl Norac écrit plusieurs textes de spectacles pour enfants, essentiellement de marionnettes[4], tous mis en scène par Yves Coumans.

En 1998, ils créent Monsieur Pwoët[26], en 2002 Gepetto, puis Éléfantino, qui tournera de 2002 à 2005. Tout le ciel est nécessaire est ensuite monté en 2009. Le spectacle d'ombres et de marionnettes, Petites histoires de cœur, et ses tournées en Belgique, en France, en Espagne, et au Portugal, de 2008 à 2011, qui remporte le Prix du meilleur spectacle de marionnettes au Festival International Feten (Espagne) en 2008[27].

En mars 2018, pour la Fabrique de Théâtre de Frameries, Carl Norac invente le nom et la mythologie d'un géant dessiné par Sara Conti , Gemellis, qui défilera lors de grands événements du folklore en Belgique.


Auteur de spectacles musicaux


Le compositeur français Erik Satie (1866-1925).
Le compositeur français Erik Satie (1866-1925).

Il est l'auteur de deux contes musicaux, publiés en livre-CD : Swing café en 2009, illustré par Rébecca Dautremer, avec des interprétations de Carmen Miranda, Duke Ellington et The Mills Brothers, et Bazar Circus en 2013, illustré par Isabelle Chatellard. Ce dernier obtient le Grand Prix du livre audio au Centre national du livre 2014[22], dans la catégorie Jeunesse.

Il est l'auteur du texte de plusieurs autres livres-CD, consacrés à la musique classique[1], Le carnaval des animaux en 2005, d'après l’œuvre de Camille Saint-Saëns, puis Monsieur Satie, l'homme qui avait un petit piano dans la tête (récompensé par le Prix de l'ADAMI[28] et par le Prix de l'Académie Charles-Cros[28]) en 2006, et Monsieur Chopin ou Le voyage de la note bleue en 2010.

Le spectacle Juliette et Roméo est monté sur scène en 2011, sur un texte qu'il a adapté, d'après Serge Prokofiev, interprété musicalement par L'Ensemble Agora, avec les acteurs Irène Jacob et Jérôme Kircher, et des dessins en direct réalisés par Bastien Vivès, à l'Opéra de Lyon[29].

En 2015 est jouée sur scène Les Saisons[30], sur une mise en narration qu'il a produite d'après Les Quatre Saisons de Vivaldi et de Piazzolla[7], avec la violoniste Marianne Piketty qui dirige l’ensemble du Concert Idéal, l'actrice Irène Jacob et le peintre Laurent Corvaisier. L'année suivante, en 2016, paraît le CD Les Saisons, tiré du spectacle, accompagné d'un livret illustré, aux éditions Little Village.

En février 2017, il est l'auteur du conte musical Les Mille et un voyages de Claudio Monteverdi, CD accompagné d'un livret ; conte raconté par Michel Fau et illustré par Nathalie Novi. L'interprétation musicale est de l'ensemble Les Arts Florissants, sous la direction Paul Agnew. Ce conte musical s'intéresse à la vie et à l’œuvre du compositeur italien Claudio Monteverdi (1567-1643), et à sa rencontre avec un jeune garçon, Carlo. Lors de la sortie du conte, France Musique relève dans son article : « Ce conte musical rappelle des valeurs universelles : respect, amitié, amour et fait l’éloge du savoir et de la création[31] ».


Prix et distinctions



Ouvrages



Années 1980 et 1990


Les premières publications de Carl Norac, aux éditions Chantecler, sont des textes adaptés. Son premier ouvrage en tant qu'auteur est l'album Bon appétit, Monsieur Logre, publié en 1986[4].


Textes adaptés


Auteur

Un ascenseur à bateaux du Canal du Centre, sujet de son ouvrage documentaire de 1994 Le Canal du Centre : quand les bateaux prennent l'ascenseur, coécrit avec Jean-Pierre Gailliez.
Un ascenseur à bateaux du Canal du Centre, sujet de son ouvrage documentaire de 1994 Le Canal du Centre : quand les bateaux prennent l'ascenseur, coécrit avec Jean-Pierre Gailliez.

Années 2000


Antoine de Saint-Exupéry en 1935 dans le Sahara, qui lui inspire l'album Le dernier voyage de Saint-Exupéry, illustré par Louis Joos, en 2002.
Antoine de Saint-Exupéry en 1935 dans le Sahara, qui lui inspire l'album Le dernier voyage de Saint-Exupéry, illustré par Louis Joos, en 2002.
Rébecca Dautremer, illustratrice de Sentimento en 2005, et du conte musical Swing Café en 2009.
Rébecca Dautremer, illustratrice de Sentimento en 2005, et du conte musical Swing Café en 2009.

Années 2010


Le compositeur Frédéric Chopin (1810-1849), qui inspire le livre-disque Monsieur Chopin ou Le voyage de la note bleue en 2010. (Peinture d'Ambroise Moroszewski de 1829.)
Le compositeur Frédéric Chopin (1810-1849), qui inspire le livre-disque Monsieur Chopin ou Le voyage de la note bleue en 2010. (Peinture d'Ambroise Moroszewski de 1829.)
Le plasticien Christian Voltz, qui collabore pour la première fois avec Carl Norac en 2016, pour l'album Le Nid de Jean.
Le plasticien Christian Voltz, qui collabore pour la première fois avec Carl Norac en 2016, pour l'album Le Nid de Jean.

Années 2020



Participations



Auteur-scénariste



Discographie


Carl Norac a écrit plusieurs textes, illustrés par divers illustrateurs, en support à des enregistrements sonores.

La comédienne Irène Jacob, qui participe aux spectacles Juliette et Roméo en 2011, et Les Saisons en 2015.
La comédienne Irène Jacob, qui participe aux spectacles Juliette et Roméo en 2011, et Les Saisons en 2015.

Spectacles musicaux


Carl Norac a adapté ou mis en narration plusieurs œuvres[7] , qui ont été montées sur scène.


Spectacles jeunesse de marionnettes



Séries animées


Carl Norac a également été coscénariste de séries animées, dans les années 1980 et 1990 :


Traductions



Depuis le néerlandais vers le français



Depuis l'espagnol vers le français



Exposition



Hommage


Depuis décembre 2017, l'école élémentaire publique de la ville de Neuville-aux-Bois dans le Loiret porte son nom[9],[10].


Adaptations de son œuvre



Adaptations au théâtre



Adaptation en musique de ses poèmes



Adaptation en bande dessinée



Notes et références


  1. [PDF] Natacha Wallez, « Carl Norac, l'ivre de contes et de poésie » in Le Carnet et les instants no 182, juin-septembre 2014.
  2. « Série d'été: Carl Norac, par Mons et merveilles », La Libre Belgique, (lire en ligne, consulté le )
  3. « Carl Norac, voyageur affectif », La Libre Belgique, (lire en ligne, consulté le )
  4. Fiche de l'auteur, sur le site Service.du.livre.be.
  5. Interview de Carl Norac, site ricochet.jeunes.org du 2 août 2005.
  6. « Carl Norac », sur www.carlnorac.com (consulté le )
  7. [PDF] Clotilde Cantamessa et Isabelle Decuyper, « Carl Norac et Emmanuelle Eeckhout : le Noir quart d'heure, tradition boraine », in Lectures no 194, janvier-février 2016.
  8. « Lettres de Carl Norac aux enfants qui passent », La Libre Belgique, (lire en ligne, consulté le )
  9. «  L’inauguration a eu lieu mercredi Lors de deux cérémonies distinctes, l’école maternelle a pris le nom de Karla Gérard, peintre illustratrice, et l’école élémentaire celui de Carl Norac, écrivain. », article du journal La République du Centre, du 14 décembre 2017.
  10. « Carl Norac vit dans la commune depuis une vingtaine d’années », article du journal La République du Centre du 14 décembre 2017.
  11. « Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique : Prix Emile Polak », sur www.arllfb.be (consulté le )
  12. « Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique : Prix Eugène Schmits », sur www.arllfb.be (consulté le )
  13. « Les prix en littérature jeunesse > Grand Prix SGDL du livre jeunesse », sur www.ricochet-jeunes.org (consulté le )
  14. 3818, « Karel Logist », sur Espace Nord (consulté le )
  15. « La magie de Carl Norac », article du journal La Libre Belgique du 9 janvier 2012.
  16. « L'amitié pour seul bagage », article du journal La Libre Belgique du 7 mai 2004.
  17. « Deux Carll, deux ailes », article du journal La Libre Belgique, du 20 mars 2003.
  18. « Carl Norac, enfin en haut de l'affiche », article du journal La Libre Belgique, du 14 juin 2006.
  19. (it) Lauréats de la Foire du livre de jeunesse de Bologne 1987.
  20. « Le géant de Carl Norac », article du journal La Libre Belgique du 4 mars 2005.
  21. « Sélection jeunesse », article du journal Le Monde du 26 novembre 2009.
  22. Lauréats 2014 du Grand Prix du livre audio au Centre national du livre, site officie .
  23. Anne-Laure Cognet, critique de l'ouvrage dans La Revue des livres pour enfants dépendante de la BnF, mars 2011.
  24. Article sur l'album, journal La Libre Belgique, du 4 août 2015.
  25. Article sur l'album, journal La Libre Belgique du 6 décembre 2016.
  26. « Partners », lesoir.be, , du 23 décembre 1998. (lire en ligne, consulté le )
  27. Fiche du spectacle, sur le site du Théâtre des Zygomars.
  28. Les deux Prix obtenus par le livre-disque, sur le palmarès 2006, site officiel de l'Académie Charles-Cros.
  29. « Spectacle de poche », Opéra de Lyon, (lire en ligne, consulté le )
  30. Critique TT du spectacle, site Télérama.fr, non daté.
  31. Article sur la sortie du conte musical illustré, site de France Musique du 17 février 2017.
  32. Fiche de l'album et avis du CNLJ, site de la BnF.
  33. « Honour List » 2004, sur le site officiel ibby.org.
  34. « Carl NORAC En 5 dates », La Libre Belgique, (lire en ligne, consulté le )
  35. Fiche de l'album et avis du CNLJ, site de la BnF.
  36. Fiche de l'album et avis du CNLJ, site de la BnF.
  37. Lauréats 2012, site officiel.
  38. Fiche de l'album et avis du CNLJ, site de la BnF.
  39. « Coup de coeur Jeune Public printemps 2016 », sur Académie Charles-Cros (consulté le )
  40. « Coup de coeur Jeune Public automne 2019 », sur Académie Charles-Cros (consulté le )
  41. « Seng Soun Ratanavanh reçoit le Prix Landerneau Album Jeunesse 2021 », sur actualitte.com, (consulté le ).
  42. « Coup de coeur Jeune Public printemps 2021 », sur Académie Charles-Cros (consulté le )
  43. « Les doigts de pieds en éventail », article du journal La Libre Belgique du 30 janvier 2001.
  44. « Pierrot sera-t-il un oiseau pour le chat? », La Libre Belgique, (lire en ligne, consulté le )
  45. « Comment couper le cordon ? », article du journal La Libre Belgique, du 9 avril 2004.
  46. « Le roi, sa femme et leur suite », article du journal La Libre Belgique du 28 mars 2008.
  47. « Voyages dans le temps », La Libre.be, (lire en ligne, consulté le )
  48. « Des vies de filles Brindille... », article du journal La Libre Belgique, du 26 novembre 2012.
  49. Marine Landrot, « Livres pour enfants : six albums qui jouent sur les mots », sur telerama.fr, (consulté le ).
  50. Louis-Julien Nicolaou, « CD pour enfants : Mozart, berceuses et poèmes, trois livres-disques à entonner à tue-tête », sur telerama.fr, (consulté le ).
  51. « Académie royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique : Andrée Sodenkamp - Poèmes choisis », sur www.arllfb.be (consulté le )
  52. « La chambre du regard », La Libre Belgique, (lire en ligne, consulté le )
  53. Page de la série 1, sur le site IMDb.
  54. Page de la série 2, sur le site IMDb.
  55. Nedjma Van Egmond, « Les mille mondes de "la trafiquante" », sur Le Point.fr, (consulté le )
  56. « « Trafiquante » de poésie », leparisien.fr, (lire en ligne, consulté le )
  57. [PDF] Présentation de l'adaptation théâtrale, par la compagnie Médiane et cie.
  58. « Théâtre : « La boîte à frissons » ou quand l’accordéon prend ses grands airs », le progrès, (lire en ligne, consulté le )
  59. « Grégoire et les poésies de notre enfance », Le Progrès, (lire en ligne, consulté le )
  60. Le Point, magazine, « Raphaël et Grégoire, quand les chanteurs retombent en enfance », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
  61. Christine Avignon, « Portrait de Fifi Mukuna, la première femme caricaturiste du Congo », Africultures, no 79, , p. 96–98 (ISSN 1276-2458, lire en ligne, consulté le )

Articles



Liens externes



На других языках


[en] Carl Norac

Carl Norac (born 29 June 1960) is a Walloon Belgian author of children's books and poetry.[1]
- [fr] Carl Norac



Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

2019-2025
WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии