Normand de Bellefeuille est un écrivain, critique littéraire, essayiste, romancier et poète québécois, né le à Montréal.
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Normand de Bellefeuille
Biographie
Naissance
(72 ans) Montréal
Nationalité
Canadienne
Formation
Université de Montréal
Activités
Poète, essayiste, éditeur ou éditrice, nouvelliste, romancier
Autres informations
Distinctions
Prix Émile-Nelligan () Prix littéraires du Gouverneur général () Prix Athanase-David ()
«Normand de Bellefeuille n'a pas que traversé le paysage littéraire québécois: tour à tour professeur, critique, animateur, éditeur et écrivain, il l'a façonné. Son œuvre auréolée de plusieurs prix, compte plus d'une trentaine de livres, de la poésie au roman, en passant par l'essai et la nouvelle[1].»
Né à Montréal, il obtient un D.E.C. au Cégep de Maisonneuve (1969), puis un baccalauréat spécialisé en lettres françaises à l'Université de Montréal (1971), où il obtient également une maîtrise (1973)[2].
De 1975 à 1977, il est chargé de cours du département d'études littéraires de l'Université du Québec à Montréal, puis professeur de littérature, de communication et d'histoire de l'art au Collège de Maisonneuve, de 1972 à 1997[2]. Il dira à propos de sa carrière en enseignement: «Je souhaite que l'on retienne de moi ma volonté de passer au suivant mon savoir et mes connaissances[2].»
Au-delà de l'enseignement, Normand de Bellefeuille a participé à plusieurs colloques internationaux, de lectures publiques, de conférences, Il est également présent à titre d'auteur, recherchiste, de critique ou d'animateur dans plusieurs médias culturels au Québec[2]. Il a d'ailleurs été critique littéraire à La Presse entre 1976-1977. Il a également participé à fondation de la revue Spirale (1979), dans laquelle il sera membre du comité de rédaction jusqu'en 1988, et du conseil d'administration entre 1984-1988. Il a aussi travaillé au comité de rédaction et au conseil d'administration de la revue La nouvelle barre du jour[3].
Il a fait paraître des textes de poésie, de fiction et de théorie dans de nombreuses revue québécoises, ainsi que dans certaines revues canadienne anglaise et étrangère.
Après avoir occupé le poste de directeur littéraire chez Québec Amérique pendant treize ans (1997-2010)[4], il exerce les mêmes fonctions aux Éditions Druide. Il participe à plusieurs reprises au festival littéraire Metropolis bleu.
Il est membre de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois (l'UNEQ)[3].
Le formalisme et son œuvre
«Lorsque Normand de Bellefeuille fait ses débuts dans la revue avant-gardiste Les Herbes Rouges dans les années 1970, il s'inscrit explicitement dans le courant formaliste qui émerge alors dans le paysage contemporain. Le groupe des Herbes Rouges, François Charron et Normand de Bellefeuille en tête, se positionne alors en rupture avec la société de l'époque, ainsi qu'avec la littérature de la génération précédente[5].» écrira Olga Belkin. Ainsi donc, les poètes formalistes, dont Normand de Bellefeuille fait partie, pratiquent une poésie militante, expérimentale, transgressive; ils veulent déjouer le sens et démonter la littérature en tant que système de communication[5]. Si leur pratique est militante, elle l'est dans une dimension plus absolue que les écrivains de l'Hexagone.
Le groupe formaliste trouve une inspiration en Europe, en particulier dans les cercles structuralistes qui préconisent une approche de la littérature fondée sur le structuralisme linguistique (Roland Barthes), et d'autre part sur les idéologies marxistes (entre autres, Louis Althusser). L'approche du texte littéraire se veut donc de plus en plus scientifique et s'appuie sur plusieurs sciences, dont les sciences du langage, et la psychanalyse. Le but d'une telle approche est d'évacuer la subjectivité de l'œuvre littéraire[5].
Ce n'est que plus tard que Normand de Bellefeuille abandonnera la littérature hermétique pour une écriture plus personnelle. Son œuvre poétique va tranquillement se détourner de «l'abstraction formaliste» pour accorder plus d'attention aux expériences subjectives[5].
Œuvres
Monsieur Isaac (avec Gilles Racette), Montréal, L'Actuelle, 1973, 134p.(ISBN0775200395)
Ças; suivi de Trois, Montréal, Les herbes rouges, 1974, 28p.
Le texte justement, Montréal, Les herbes rouges, 1976, 28p.
L'appareil (avec Marcel Labine), Montréal, Les herbes rouges, 1976, 44p.
Les grandes familles, Montréal, Les herbes rouges, 1977, 32p.
La belle conduite, Montréal, Les herbes rouges, 1978, 18p.
Pourvu que ça ait mon nom (avec Roger des Roches), Montréal, Les herbes rouges, 1979, 71p.(ISBN9782920051041)
Dans la conversation et la diction des monstres, Montréal, Les herbes rouges, 1980, 28p.
Le livre du devoir, Montréal, Les herbes rouges, 1983, 99p.(ISBN2920051156)
Miser, Montréal, La nouvelle barre du jour, 1984, 19p.(ISBN2893140106)
Straight Prose ou La mort de Socrate, Montréal, La nouvelle barre du jour, 1984, 10p.(ISBN2893140149)
Les matières de ce siècle (avec Marcel Labine), Montréal, Les herbes rouges, 1984, 42p.
Cold Cuts un/deux, Québec, Les herbes rouges, 1985, 50p.(ISBN2892720214)
À propos du texte/textualisation (avec Jean-Yves Collette), Montréal, La nouvelle barre du jour, 1985, 44p.(ISBN2893140475)
Lascaux, Montréal, Les herbes rouges, 1985, 159p.(ISBN2920051261)
Quand on a une langue, on peut aller à Rome (avec Louise Dupré), Montréal, La nouvelle barre du jour, 1986, 61p.(ISBN2893140785)
Catégoriques: un, deux et trois, Trois-Rivières, Écrits des forges, 1986, 76p.(ISBN2890461009)
À double sens: échange sur quelques pratiques modernes, Montréal, Les herbes rouges, 1986, 236p.(ISBN2920051296)
Heureusement, ici il y a la guerre: vingt suites mineures, 1970-1987, Montréal, Les herbes rouges, 1987, 142p.(ISBN2920051350)
Ce que disait Alice, Québec, L'instant même, 1989, 163p.(ISBN2980063584)
Obscènes, Montréal, Les herbes rouges, 1991, 112p.(ISBN2894190018)
Olga Belkin, Entre formalisme et intimisme: Elle était belle comme une idée de Normand de Bellefeuille, Montréal, Département de langue et de littérature française - Université McGill, , 128 f. (file:///C:/Users/Utilisateur/Downloads/2e7b4db4-b941-44c5-97a3-100e043b112e.pdf [PDF])
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