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Antoine Émaz, né Antoine Petit[1] (, Paris 17e - , Angers)[2] est un poète français. Il est considéré comme l'une des voix poétiques majeures de sa génération[3].

Antoine Emaz
Nom de naissance Antoine Michel Pierre Marie Jean Petit
Naissance
Paris 17e, France
Décès (à 63 ans)
Angers
Activité principale
Poète
Auteur
Langue d’écriture français
Genres
Poésie, notes, essais

Biographie


Le grand-père maternel d'Antoine Émaz était menuisier dans l’Anjou, et ce travail de menuiserie sert constamment au poète de métaphore pour rendre compte du travail du poème[4],[5],[6],[7] : « je rabote[8] », écrit-il par exemple. Son grand-père paternel gérait des terres agricoles[4].

Né en 1955, Antoine Émaz reçoit une éducation catholique, dans une famille nombreuse, puisque sa mère élève neuf enfants[4]. Au collège, Antoine Émaz rêve d’être médecin[9]. Il fait une rencontre déterminante avec un professeur de français qui lui fait découvrir la littérature. C’est à cette époque qu’il commence à écrire des poèmes[4]. Après des études en classe préparatoire au lycée Henri IV, puis à la Sorbonne, il effectue son service militaire et se marie. Il passe le CAPES et l’agrégation de lettres modernes et devient enseignant.

En 1983, il publie son premier texte, « Carnet du mur, paroi », dans la revue Orion[4]. Puis, c’est « Le Chant des pauvres » qui paraît dans Sud en 1986. C’est à ce moment-là qu’il choisit le pseudonyme d’Emptaz[4], qui deviendra Émaz. Paraissent ensuite plusieurs plaquettes, qui seront suivies par des recueils, dont le premier, En deçà, est publié chez Fourbis en 1990.

Il est l'auteur d'une œuvre poétique importante et d'études littéraires sur André du Bouchet, Eugène Guillevic et Pierre Reverdy. Son œuvre littéraire se compose de recueils de poèmes et de recueils de notes. Son travail critique comprend de très nombreux articles et notes de lecture, publiés dans diverses revues, mais aussi sur le site Poezibao.

Il a vécu à Angers où il a enseigné en collège puis en lycée. Son dernier poste était au lycée Henri Bergson ; il y était professeur agrégé de lettres modernes et y a mené une activité syndicale soutenue. Il est l'auteur d'une thèse de doctorat, soutenue en 1995, sur les notes de Reverdy, intitulée « Pierre Reverdy : étude des recueils de notes »[10].

Il meurt le à Angers à l'âge de 63 ans, des suites d’un cancer[11],[12].

Antoine Émaz a trois enfants.


Influences et situation dans le paysage et la vie poétiques



Influences


Pierre Reverdy exerce une influence importante sur la poétique d’Émaz[13]. Ce dernier a consacré une thèse aux notes du poète – au début de laquelle il reconnaît sa « dette [14]» envers le poète et noteur, et qui fait suite à une maîtrise qu’il avait effectuée sur le même auteur[4]. Comme l’a montré Michel Collot, cela se traduit par des convergences théoriques, mais aussi des rapprochements dans les pratiques d’écriture[15]. Émaz remarque notamment chez Reverdy une certaine modestie dans l’écriture[16] – c’est pour cette raison qu’il retient surtout sa première période[16] – ainsi que son utilisation discrète de l’image considérant qu’il y a aussi chez lui « ces images invisibles[17] » qu'André du Bouchet admirait[18]. Il donne l’exemple de son poème « Mur paroi » : l’obstacle est ici la métaphore de diverses choses qui empêchent de passer, d’avancer. Mais à la lecture du poème, celle-ci n’est pas mise en exergue et paraît naturelle[17]. Émaz affirme également, à propos des notes de Reverdy : « C’est une forme qui m’a marqué ; la pratique du carnet, de la note, de l’écriture discontinue me vient à la fois de Reverdy et des moralistes[19]. »

André du Bouchet constitue, à la suite de Reverdy, un modèle fondamental pour Antoine Émaz[20], au point que sa découverte par le jeune poète a été paralysante, parce qu'il l’envisageait comme un modèle indépassable[18]. D’André du Bouchet, Émaz souligne notamment « l’immensité du peu[21] », et « tout une morale de l’attention[22]» qu’il partage d’ailleurs avec Jean Follain et Reverdy. La prise de conscience de la difficulté qui résulte du décalage entre puissance de la sensation et impuissance de la langue se fait aussi par l’intermédiaire d'André du Bouchet[23]. Ainsi, le rapport de tension entre réalité et langue, au cœur de la poétique de du Bouchet retient particulièrement Émaz[24]. La mise à distance du sujet est également importante : Antoine Émaz cite régulièrement l’expression de du Bouchet, qu’il reprend à son compte « J’écris aussi loin que possible de moi[25] ». On peut aussi les rapprocher sur la base de la présence insistante du blanc dans leurs deux œuvres[26], même si son sens est très différent.

Antoine Émaz a également à plusieurs reprises mis l’accent sur sa fascination profonde pour l’œuvre d’Eugène Guillevic[27].


Situation dans le paysage poétique contemporain


Antoine Émaz se tient à l’écart de la dichotomie littéralistes/néo-lyriques qui structure le paysage poétique français de la fin du XXe siècle[26],[28],[29],[30]. Lors d’un entretien avec Jean-Michel Maulpoix, il se dit en « accord » avec la notion de « lyrisme critique[18] », qui l’intéresse durablement[31]. Il écrit, dans Flaques : « Le lyrisme, c’est le lié. Je suis un lyrique contrarié, plutôt du côté du heurt[32]. »

Il a publié la majorité de son œuvre chez des éditeurs indépendants, notamment Unes, Tarabuste, les Petits Classiques du Grand Pirate, PAP ou Grames. Antoine Émaz insiste sur l’importance qu'a pour lui la relation avec l’éditeur : « Je ne souhaite qu’une chose, que le poème trouve son lieu et soit accueilli par quelqu'un qui le désire[33]. » . Il témoigne aussi de son « refus d’une édition qui ne risque plus[34] ».

Il a collaboré à de nombreux livres d'artistes.

Réfléchissant au paysage poétique contemporain, il affirme dans Cambouis : « Poétiquement, la période me paraît plus marquée par l’éclatement que par le conflit. Dispersion des énergies en tentatives les plus diverses, pas de dominante. Voilà peut-être notre chance ; en tout cas, c’est ce qui me permet de ne pas être gêné aux entournures. Jamais je ne me suis senti plus libre de faire ce que je veux. Reste à faire[35]. »


Rôle dans la vie poétique de l'époque


Antoine Émaz s'est beaucoup investi dans la vie poétique de son temps, en collaborant largement à des revues, en publiant de nombreuses notes de lectures et participant à des rencontres et lectures publiques, dans lesquelles il lit lui-même ses poèmes[36],[37]. Il considère ces dernières comme l’occasion d’une approche que la lecture silencieuse et solitaire pourra ensuite transformer en rencontre plus profonde[38]. Conscient que la poésie rencontre une médiatisation limitée, il ne s’en désespère pas et met plutôt en avant la qualité de l’écoute qu’elle reçoit, et considère que cette situation peut continuer ainsi durablement[39].

De mars 2009 à 2013, il a présidé la commission « poésie » du Centre national du livre. Il a été proche de nombreux poètes et poétesses : Jean-Michel Maulpoix - dont il a préfacé le recueil Une histoire de bleu chez Gallimard - Jean-Louis Giovannoni, Ludovic Degroote, James Sacré, Albane Gellé, Antonio Rodriguez[40] ou Ariane Dreyfus par exemple.


Style et conception de la poésie



Un lien privilégié entre vivre et écrire


Les recueils poétiques d’Émaz témoignent d’une volonté de rendre compte du réel en restant très proche de l’expérience[41]. Il fait ainsi le vœu d’une interaction très étroite entre écrire et vivre[42], comme le témoigne son emploi récurrent de l’expression « écrire-vivre[43],[44] » ou encore son affinité avec l’affirmation reverdienne, plusieurs fois citée « La poésie n’est pas un simple jeu de l’esprit[45].». C’est cette interaction entre les deux verbes qui crée une tension nécessaire à l’écriture : « J’ai besoin de la brutalité de ce contact/crise entre écrire et vivre. Tension. Sinon restent des mots rangés, fatigués, mous[46]. »

La poésie permet de « se tenir en face », de « résister », de « rester debout[47] ». Sans proposer de leçon, la place de la morale est donc importante : il ne s’agit pas, pour James Sacré, de jugements, mais de « constats » ou d’ « interrogations[48] ».

Antoine Émaz situe son travail « entre sensation, émotion, langue et mémoire[49] ». Écrire un poème revient alors à « écrire une tension à l’intérieur d’un champ de forces, variables et mouvantes » dont les pôles sont ces quatre termes[50]. Celui-ci met alors à distance le caractère réflexif : le poème n’est pas le lieu de la pensée[51].


Une poésie du peu


L'écriture d'Antoine Émaz, qui refuse l’expansion lyrique[52], se présente, à première vue, comme très simple : dans cette poésie « du peu[53] », « du moins[54]» et du dénudement[55], d’une « sobriété radicale[56] » le poète utilise un nombre restreint de mots, qu'il choisit courts[57]. Il revendique cette pauvreté[58], considérant que « [l]e poème parle toujours trop haut[59] », ce que suggère encore le titre de son recueil Peu importe. Les mots d’au-delà de trois syllabes « pèsent trop, font trop de bruit[60] », alors que les monosyllabes sont « des noyaux d’énergie[57] ». Dominique Viart parle ainsi d’une « économie du verbe » avec une conscience particulière des « modesties de l’écriture[26] ». Emmanuel Laugier de « mots menus[61]». Le lichen, présent dans deux titres de recueils de notes du poète, peut être une image de ce positionnement vis-à-vis de l'écriture[62]. L’écriture n’est pas sacralisée[63] par le poète qui fait vœu d’ « [e]ssorer le style[64] » mais se présente au contraire comme une activité comme une autre, au plus près de la vie, ce que suggèrent les titres de ses recueils de notes Cambouis et Cuisine. Il l' explicite dans le premier de ces deux recueils :

On idéalise trop l’écrivain. On n’a en tête que l’auteur reconnu, en représentation, l’image ou l’icône…C’est méconnaître tout le côté cambouis ou cuisine de cette activité. Il suffirait, pour corriger le tir, de lire les carnets, journaux, correspondances[65]

Il évoque également, en son nom propre cette fois-ci, son « côté soutier[66] ». Dans cette « poésie du constat[67] », dont le sens privilégié est la vue[60], Émaz privilégie des motifs quotidiens[68] sans rien exclure puisqu’il considère que « tout peut entrer en poésie[69],[70] » : le jardin, la fatigue ou la boue par exemple, en adhérant à leur banalité[71] qui n’est jamais banalisation[72]. Cette place accordée à la platitude et cet accueil du prosaïsme du monde est la revendication d’une « éthique pour la poésie[73] » :

L’extraordinaire clinque ; vise le banal[74].

Je n’interdis pas l’image, de quel droit le ferais-je ? La métaphore comme les autres figures. Tout cela fait partie de la boîte à outils. Ce que je critique, c’est le clinquant désorientant, le côté miroir aux alouettes que l’image peut prendre dès qu’on l’autonomise, qu’on la valorise pour elle-même[75]. »

Parce que la description, construction littéraire, est refusée par le poète alors que l’expérience, elle, est vécue sans recul[76], les motifs banals ne sont jamais décrits, mais le poète procède par touches : le monde référentiel, comme l’écrit Michèle Monte, est reconstruit à partir de quelques indices[77]:

On n'a pas de réponse mais ça n'interroge pas.

Une plainte.

Les fleurs, les pierres, les murs se mettent à suinter.

Les mots, quand ils retournent au ciel, c'est pire.

Pas plus de honte que de refuge.

Comme si personne ne pouvait dévier, empêcher.

Mauvaise pente[78].

Le poème ne vise pas à construire une figure d’auteur[79] et les éléments biographiques sont tenus à l’écart[80] : il écrit par exemple dans Lichen, lichen : « Poète : celui qui s’efface[81] ». Tout événement, même apparemment insignifiant peut être un déclencheur à l’écriture. Il écrit :

Il n’y a ni thèmes choisis ni formes prévues ; tout se joue en même temps, d’un même mouvement, dans l’acte d’écrire en réponse à ce brusque manque d’air. Écrire un poème, c’est reprendre sa respiration contre ce qui nous l’a enlevée. Ensuite, c’est du travail. Enfin, et au mieux, c’est retrouver l’autre[50]. »

Le poème est ainsi « lieu commun », « zone du partageable[18] » ce qui explique cette place fondamentale du quotidien[82].

Malgré le caractère minimaliste de ces poèmes qui sont autant de travaux d’équilibriste entre le trop dire et le pas assez[18], Antoine Émaz récuse l’expression d’« écriture blanche », dont il refuse le caractère épuré, considérant qu’il y a « du sale » dans le poème et suggérant l’expression d’« écriture grise[83] ». Il écrit, dans Lichen, encore : « Plus une écriture est elliptique, blanchie, économe de mots, plus elle optimise la résonance de chacun d’eux, et ouvre le sens[84]. »


Vers et prose


Antoine Émaz a écrit des poèmes versifiés et en prose. Il met surtout en avant son souci premier de l’exactitude, de la nécessité et de la justesse de l’écriture[85] qui prend le pas sur le souci de la beauté[86] :

Éthérer la poésie jusqu’à la réduire à un pur travail de langue revient à en faire une coque vide, belle et complexe sans nul doute, mais décorative autant que ces conques exotiques qui s’empoussièrent doucement dans leur vitrine et dans lesquelles les enfants croient qu’ils entendront la mer. La poésie a à voir avec vivre, avec la réalité de vivre, ses tensions, ses éblouissements et ses luttes, ses résistances[87].

Il considère que, concernant son œuvre, l’opposition entre vers et prose n’est pas tellement pertinente[88] et affirme, à propos de leur alternance dans ses écrits : « J’aime définir la poésie comme un espace libre : les forces, ensuite, l’animent, et c’est tout. Assez brutalement, Reverdy écrivait je crois : si la saisie est juste, la forme va de soi[49]. » Sa poésie, même versifiée, n’est pas métrique[89]. Souvent fragmentaires, ses poèmes accordent une place importante au blanc[90],[91].


Énonciation


La première personne du singulier est rarement présente dans les poèmes d'Antoine Émaz[92], celui-ci faisant montre d’une « véritable défiance[93] » à l’égard du « je », ce recul lui permettant de tenter de « réduire l’effusion, le narcissisme[94] ». Maxime Pierre remarque par exemple la thématisation de cette problématique dans le poème souvent cité « Personne » :

j’euh

et tous à l’intérieur d’aboyer

moi moi moi

bêtes dans leur peur d’être

oubliés[95]

Les poèmes privilégient le « on », témoin de « l’effectivité du collectif dans la langue[96] », façon de mettre en avant une communauté d’expérience et de mettre à distance la dimension personnelle, la subjectivité, le lyrisme[97] sans toutefois les effacer complètement[98]. La présence insistante des infinitifs[99], qui effacent le sujet, relève de la même démarche. On peut le voir dans le poème « Pour tâcher d'arrêter »:

sans voir net ce qui entoure un soir comme d'autres soirs quand la fatigue monte – calme – on resterait bien ainsi posé dans un coin avec le douleur dans la cage sans remuer

tout semble presque avoir trouvé comme un point mort y compris les bruits de la vaisselle à côté et les éclats de voix aussi longs immobiles

reste une limite à chaque respiration profonde – pas seulement cette douleur du corps qui ne se retrouve pas dans l'étroit de respirer – plus vaste que cela mais sans pouvoir isoler vraiment voir

la lumière s'éloigne plus encore derrière un toit d'ardoises – on entend sonner un vieux téléphone et dans le même temps l'odeur de l'herbe se met à remonter avec le soir – à deux trois jardins des tires et des paroles indistinctes

c'est tranquille

en train de finir[100] (...)

Le « tu », tourné vers autrui, est aussi présent et s’accompagne, selon Maxime Pierre d’une « exigence éthique d’une promotion des autres[101] ».


Études et regards sur son œuvre


La Bibliothèque municipale d'Angers conserve le fonds d'archives littéraires de l'auteur, donné par l'auteur en 2018 et qui contient sa correspondance, des brouillons de ses œuvres et trente-sept carnets de notes littéraires, consultables sur place, sur autorisation des ayants droit[102].

De très nombreux poètes et critiques ont rendu hommage à l'homme et à l'œuvre[103].

La collection Présence de la poésie des éditions des Vanneaux a consacré un livre, dirigé par Matthieu Gosztola, à l'ensemble de son œuvre – poèmes, notes et photographies, en 2014.

Un premier colloque international a été consacré à son œuvre en 2008. Il s'est tenu à l'université de Pau et des pays de l'Adour et les actes du colloque ont été publiés la même année dans un supplément de la revue Triages. Un nouveau colloque international, intitulé « Antoine Émaz, l'épreuve élémentaire de soi » a eu en novembre 2022. Composé de deux volets, il s'est déroulé à Nanterre et Lausanne[104].


Bibliographie



Anthologies



Revues



Enregistrements d'Antoine Émaz



Bibliographie critique sur Antoine Émaz



Ouvrages, numéros de revues ou dossiers



Articles, entretiens et chapitres de livres



Notes et références


  1. Avis de décès d'Antoine Petit dit Emaz sur avis-de-deces.ouest-france.fr
  2. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  3. Revue Europe, n°1031, 03/2015, 4e de couverture
  4. Thierry Guichard, « Antoine Émaz, la poésie pour respirer », Le Matricule des anges, no 93, , p. 18-21
  5. Émaz parle ainsi du deuxième temps de l’écriture, qui fait suite au premier, impulsif : c’est le temps lent de la menuiserie. (Antoine Émaz, « Rencontre avec Antoine Émaz et Christian Oster, Dominique Rabaté, Dominique Viart, Maison des écrivains, 7 mars 2002 », Écritures blanches, Publications de l'Université de Saint-Étienne, p. 293)
  6. Antoine Émaz, « Entretien avec Antoine Émaz. Pierre Grouix et Yannick Mercoyrol », Scherzo, n°12-13, 2001, p. 8
  7. Antoine Émaz, « En passant », Europe, n°1031, mars 2015, p. 66
  8. Antoine Émaz, « Être poète, c'est être révolté », Vivre à Angers, 02/2003, p. 22
  9. Thierry Guichard, « Antoine Émaz, la poésie pour respirer », Le Matricule des anges, n°93, 2008, p. 20. Il l’évoque dans son recueil Planche (Antoine Émaz, Planche, Paris, Rehauts, 2016, p. 26).
  10. Antoine Petit, « Pierre reverdy : étude des recueils de notes », thèse de doctorat, Angers, (lire en ligne, consulté le )
  11. « Le poète Antoine Emaz est mort », sur Livres Hebdo (consulté le )
  12. « Le poète Antoine Emaz est mort », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
  13. Antonio Rodriguez, « L'intimité ordinaire », Europe, n°1031, 03/2015, p. 6
  14. Antoine Émaz, Pierre Reverdy. Étude des recueils de notes, thèse sous la direction de Georges Cesbron, soutenue à l'Université d'Angers le 23 juin 1995, p. 3
  15. Michel Collot, « Émaz et Reverdy : Le lyrisme de la réalité », Actes du colloque Antoine Émaz, Supplément Triages (dir. Jacques Le Gall), Saint-Benoît-du-Sault, Tarabuste, 2008, p. 10.
  16. Antoine Émaz, « Répondre à l'écrasement », Entretien avec Emmanuel Laugier, Europe, n° 926-927, 01/06/2006, p. 248
  17. Antoine Émaz, « Rencontre avec Antoine Émaz et Christian Oster, Dominique Rabaté, Dominique Viart, Maison des écrivains, 7 mars 2002 », Écritures blanches, Saint-Étienne, Publications de l'Université de Saint-Étienne, 2009, p. 295
  18. Antoine Émaz, « Le lieu commun du poème », Rencontres de la MEL au Petit Palais, 2 octobre 2010. http://www.maulpoix.net/Obs2007.htm
  19. Antoine Émaz, « Entretien avec Tristan Hordé », dossier Poezibao, p. 105. https://poezibao.typepad.com/poezibao/2019/03/dossier-50-hommages-%C3%A0-antoine-emaz.html
  20. Bernard Mazo, « Comme un fugace moment d’éternité », Actes du colloque Antoine Émaz, Supplément Triages (dir. Jacques Le Gall), Saint-Benoît-du-Sault, Tarabuste,  2008, p. 146
  21. Matthieu Gosztola, Antoine Émaz, Présence de la poésie, Montreuil-sur-Brèche, éditions de Vanneaux, 2014, p. 82
  22. Antoine Émaz, « Traverses », Nu(e), n° 25 (2003), p. 24
  23. Jacqueline Michel, « Antoine Émaz : une poésie du refus ? », La Réticence dans des écritures poétiques et romanesques contemporaines (dir. Jacqueline Michel et Marlena Braester), Bucarest, EST, 2007, p. 49
  24. Antoine Émaz, « Répondre à l'écrasement », Entretien avec Emmanuel Laugier, Europe, n° 926-927, 01/06/2006, p. 250-251
  25. Antoine Émaz, Lichen, encore, Paris, Rehauts, 2009, p. 91
  26. Dominique Viart, « Antoine Émaz, la parole commune », dossier remue.net, non paginé
  27. Notamment le recueil Paroi : Antoine Émaz, « Le lieu commun du poème », Rencontres de la MEL au Petit Palais, 2 octobre 2010, http://www.maulpoix.net/Obs2007.htm
  28. Yves Charnet « "Poème à hauteur d'homme" : notes sur le "parler ras" d'Antoine Emaz », Contemporary French poetics, Rodopi, 2002, p. 83
  29. Matthieu Gosztola, Antoine Émaz, Présence de la poésie, Montreuil-sur-Brèche, éditions des Vanneaux, 2014, p. 80
  30. Michel Bernier, « JE NE : je, on, je », Actes du colloque Antoine Émaz, Supplément Triages (dir. Jacques Le Gall), Saint-Benoît-du-Sault, Tarabuste, 2008, p. 84.
  31. Antoine Émaz, Cuisine, Publie Papier, Montpellier, 2012, p. 113
  32. Antoine Émaz, Flaques, Saint-Jean-La Bussière, Centrifuges, 2013, p. 19
  33. Antoine Émaz, « Entre sensation, émotion, langue et mémoire », entretien avec Marie-Lise Galon, Nantes, Gare maritime, n°1, septembre 1994, p. 25
  34. Antoine Émaz, rapporté par Serge Martin, « Antoine Émaz ou le fond du poème », Le Français aujourd'hui, n° 113, 1996, p. 123
  35. Antoine Émaz, Cambouis, Paris, Seuil, 2009, p. 89
  36. Antoine Émaz, Lichen, encore, Paris, Rehauts, 2009, p. 32
  37. Antoine Émaz, Cambouis, Paris, Seuil, 2009, p. 68
  38. Antoine Émaz, « Enquête. Poésie à dire Poésie à lire (2) », Clermont-Ferrand, Arpa, n° 78, octobre 2002, p. 96
  39. Antoine Émaz, « Enquête. Poésie à dire Poésie à lire (2) », Clermont-Ferrand, Arpa, n° 78, octobre 2002, p. 98
  40. Antonio Rodriguez, « L'intimité ordinaire », Europe, n°1031, 03/2015, p. 5
  41. Régis Lefort, « La double lessiveuse d’Antoine Émaz », Actes du colloque Antoine Émaz, Supplément Triages (dir. Jacques Le Gall), Saint-Benoît-du-Sault, Tarabuste, 2008, p. 107
  42. Yves Charnet « "Poème à hauteur d'homme" : notes sur le "parler ras" d'Antoine Emaz », Contemporary French poetics, Rodopi, 2002, p. 84
  43. Antoine Émaz, Flaques, Saint-Jean-La Bussière, Centrifuges, 2013, p. 25
  44. Antoine Émaz, Planche, Paris, Rehauts, 2016, p. 43.
  45. Cité notamment dans « Rencontre avec Antoine Émaz et Christian Oster, Dominique Rabaté, Dominique Viart, Maison des écrivains, 7 mars 2002 », Écritures blanches, Saint-Étienne, Publications de l'Université de Saint-Étienne, p. 290, mais aussi dans « Traverses », Nu(e), n° 25 (2003), pp. 117 ou dans l'« Entretien avec Antoine Émaz. Pierre Grouix et Yannick Mercoyrol », Scherzo, n°12-13, 2001, p. 10
  46. Antoine Émaz, Cambouis, Paris, Seuil, 2009, p. 72
  47. Rapporté par Matthieu Gosztola, Antoine Émaz, Présence de la poésie, Montreuil-sur-Brèche, éditions des Vanneaux, 2014, p. 11
  48. James Sacré, « Les Livres d’Antoine Émaz », Scherzo, n°12-13, 2001, p. 24
  49. « Entre sensation, émotion, langue et mémoire », entretien avec Marie-Lise Galon, Nantes, Gare maritime, n°1, septembre 1994, p. 23
  50. Antoine Émaz, « Quelle poésie écrivez-vous ? », Le Matricule des Anges, n°51, mars 2004, p. 27.
  51. Antoine Émaz, « Les Mots menus d’Antoine Émaz », Entretien avec Emmanuel Laugier, Le Matricule des anges, n°11, 15 mars 1995, p. 18
  52. Isabelle Levesque, « L'art poétique selon Antoine Émaz », Quinzaines, n°1212, 01/04/2019, p. 20
  53. Joël Glaziou, « Lire Antoine Émaz… », Le Jardin d'essai, n°25, p. 6
  54. Antoine Émaz, Cuisine, Publie Papier, Montpellier, 2012, p. 73
  55. Jacques Lèbre, « Le dit d’Émaz », Scherzo, n°12-13, 2001, p. 63
  56. Franck Villain,  « Part commune, lieu commun. La force-forme du poème », Quel autre ?, Québac, VLB éditeur, 2007, p. 181
  57. Rapporté par Matthieu Gosztola, Antoine Émaz, Présence de la poésie, Montreuil-sur-Brèche, éditions des Vanneaux, 2014, p. 37
  58. Antoine Émaz, Planche, Paris, Rehauts, 2016, p. 99
  59. Antoine Émaz, « Carnets (extraits inédits) datant de 1994, Po&sie, 2020, n° 172-173, p. 12
  60. Antoine Émaz, « Entretien avec Antoine Émaz. Pierre Grouix et Yannick Mercoyrol », Scherzo, n°12-13, 2001, p. 6
  61. Emmanuel Laugier, « Les Mots menus d’Antoine Émaz », Entretien, Le Matricule des anges, n°11, 15 mars 1995, p. 18
  62. Maxime Pierre, « "On" est un autre : redéfinition de l’énonciation poétique dans la poésie d’Antoine Émaz », Présences du sujet dans la poésie française contemporaine (1980-2008), Figurations, configurations et postures énonciatives (dir. Elisa Bricco), Saint- Étienne, Publications de l’Université de Saint-Étienne, 2012, p. 60
  63. Matthieu Gosztola, Antoine Émaz, Présence de la poésie, Montreuil-sur-Brèche, éditions des Vanneaux, 2014, p. 29-30
  64. Antoine Émaz, Flaques, Saint-Jean-La Bussière, Centrifuges, 2013, p. 102
  65. Antoine Émaz, Cambouis, Paris, Seuil, 2009, p. 23
  66. Antoine Émaz, Cambouis, Paris, Seuil, 2009, p. 185
  67. Antoine Émaz, Lichen, encore, Paris, Rehauts, 2009, p. 97 et Matthieu Gosztola, Antoine Émaz, Présence de la poésie, Montreuil-sur-Brèche, éditions des Vanneaux, 2014, p. 51
  68. Michel Collot, « Épiphanies », dossier Po&sie, n°172-173, 2020, p. 17
  69. Antoine Émaz, entretien avec Thierry Guichard, rapporté par Matthieu Gosztola, Antoine Émaz, Présence de la poésie, Montreuil-sur-Brèche, éditions des Vanneaux, 2014, p. 43
  70. Il l'écrit également dans Cambouis : « Axiome: tout peut entrer dans le poème.» (Antoine Émaz, Cambouis, Points, 2009, p. 61)
  71. Matthieu Gosztola, « La diction précise du banal chez Antoine Émaz », dossier Poezibao, p. 120. https://poezibao.typepad.com/poezibao/2019/03/dossier-antoine-emaz.html
  72. Matthieu Gosztola, Antoine Émaz, Présence de la poésie, Montreuil-sur-Brèche, éditions des Vanneaux, 2014, p. 42
  73. Antoine Émaz, « Répondre à l'écrasement », Entretien avec Emmanuel Laugier, Europe, n° 926-927, 01/06/2006, p. 253
  74. Antoine Émaz, Lichen, lichen, Paris, Rehauts, 2003, p. 40
  75. Antoine Émaz, Cambouis, Paris, Seuil, 2009, p. 132
  76. Antoine Émaz, « Écrire le vivant », L’Étrangère, n°10-11, 2005, p. 120. Ce passage est repris dans Lichen, encore, Paris, Rehauts, 2009, p. 65
  77. Michèle Monte, « Le vide et la présence : réflexions sur la langue d’Antoine Émaz dans Os », Actes du colloque Antoine Émaz, Supplément Triages (dir. Jacques Le Gall), Saint-Benoît-du-Sault, Tarabuste, 2008, p. 152
  78. Antoine Émaz, Caisse claire, Paris, Points, 2007, 167
  79. Maxime Pierre, « "On" est un autre : redéfinition de l’énonciation poétique dans la poésie d’Antoine Émaz », Présences du sujet dans la poésie française contemporaine (1980-2008), Figurations, configurations et postures énonciatives (dir. Elisa Bricco), Saint- Étienne, Publications de l’Université de Saint-Étienne, 2012, p. 54
  80. Matthieu Gosztola, Antoine Émaz, Présence de la poésie, Montreuil-sur-Brèche, éditions des Vanneaux, 2014, p. 90
  81. Antoine Émaz, Lichen, lichen, Paris, Rehauts, 2003, p. 10
  82. Franck Villain,  « Part commune, lieu commun. La force-forme du poème », Quel autre ?, Québac, VLB éditeur, 2007, p. 177
  83. Antoine Émaz, « Rencontre avec Antoine Émaz et Christian Oster, Dominique Rabaté, Dominique Viart, Maison des écrivains, 7 mars 2002 », Écritures blanches, Saint-Étienne, Publications de l'Université de Saint-Étienne, p. 285
  84. Antoine Émaz, Lichen, encore, Paris, Rehauts, 2009, p. 12
  85. Antoine Émaz, « Comment dépasser la question vers/prose ? » Sud, « Questions de poésie, de l’esthétique à l’éthique », Marseille, n°118-119, p. 84
  86. Antoine Émaz, « Souci de la beauté ? », Le Nouveau Recueil, n° 80, Seyssel, Éditions du Champ Vallon, septembre-novembre 2006, pp. 113
  87. Antoine Émaz, Lichen, encore, Paris, Rehauts, 2009, p. 89
  88. Antoine Émaz, Planche, Paris, Rehauts, 2016, p. 11
  89. Sandrine Larraburu-Bédouret, « Accélérer, ralentir, freiner : des rythmes poétiques dans De l’air », Actes du colloque Antoine Émaz, Supplément Triages (dir. Jacques Le Gall), Saint-Benoît-du-Sault, Tarabuste,  2008, p. 140
  90. Michèle Monte, « Le vide et la présence : réflexions sur la langue d’Antoine Émaz dans Os », Actes du colloque Antoine Émaz, Supplément Triages (dir. Jacques Le Gall), Saint-Benoît-du-Sault, Tarabuste, 2008, p. 155
  91. Jean-Yves Pouilloux, « Réticence et vérité de la parole », Actes du colloque Antoine Émaz, Supplément Triages (dir. Jacques Le Gall), Saint-Benoît-du-Sault, Tarabuste, 2008, p. 167
  92. Valéry Hugotte, « "Là où il ne faut pas" : le geste minime obstiné d’Antoine Émaz », in Singularités du sujet, huit études sur la poésie contemporaine, Paris, Prétexte éditeur, coll. « Critique », 2002, p. 45
  93. Maxime Pierre, « "On" est un autre : redéfinition de l’énonciation poétique dans la poésie d’Antoine Émaz », Présences du sujet dans la poésie française contemporaine (1980-2008), Figurations, configurations et postures énonciatives (dir. Elisa Bricco), Saint- Étienne, Publications de l’Université de Saint-Étienne, 2012, p. 52
  94. Antoine Émaz, « Entretien avec Antoine Émaz. Pierre Grouix et Yannick Mercoyrol », Scherzo, n°12-13, 2001, p. 5
  95. Antoine Émaz, « Personne », Caisse claire, Paris, Points, 2007, p. 151
  96. Matthieu Gosztola, Antoine Émaz, Présence de la poésie, Montreuil-sur-Brèche, éditions des Vanneaux, 2014, p. 116
  97. Matthieu Gosztola, Antoine Émaz, Présence de la poésie, Montreuil-sur-Brèche, éditions des Vanneaux, 2014, p. 96
  98. Antoine Émaz, rapporté par Serge Martin, « Antoine Émaz ou le fond du poème » (Le Français aujourd'hui, n° 113, 1996, p. 126)
  99. Jacqueline Michel, « Antoine Émaz : une poésie du refus ? », La Réticence dans des écritures poétiques et romanesques contemporaines (dir. Jacqueline Michel et Marlena Braester), Bucarest, EST, 2007, p. 53
  100. Antoine Émaz, « Pour tâcher d'arrêter », Caisse claire, Paris, Points, 2007, p. 105
  101. Maxime Pierre, « "On" est un autre : redéfinition de l’énonciation poétique dans la poésie d’Antoine Émaz », Présences du sujet dans la poésie française contemporaine (1980-2008), Figurations, configurations et postures énonciatives (dir. Elisa Bricco), Saint- Étienne, Publications de l’Université de Saint-Étienne, 2012, p. 55
  102. « Le fonds d'archives littéraires Antoine Émaz de la bibliothèque municipale d'Angers », sur www.mobilis-paysdelaloire.fr (consulté le )
  103. « (Dossier) Antoine Emaz », sur Poezibao (consulté le )
  104. Université de Lausanne, « Antoine Emaz, l’épreuve élémentaire de soi (Nanterre & Lausanne) », sur fabula (consulté le )
  105. Voir http://www.lerosiergrimpant.net/page.html
  106. Voir http://www.publie.net/livre/cuisine-antoine-emaz/
  107. Voir http://librairie.publie.net/fr/ebook/9782814503649/cambouis
  108. « Entre de Antoine Emaz », entretien avec Emmanuel Laugier, dans Le Matricule des anges, n° 11, mars-mai 1995 Lire en ligne.

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