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Jean Follain, né le à Canisy et mort accidentellement le à Paris, est un écrivain et poète français.

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Jean Follain
Portrait de Jean Follain par Josette Bournet
Biographie
Naissance

Canisy
Décès
(à 67 ans)
Paris
Nom de naissance
Jean René Follain
Surnom
Le premier des Parnassiens
Nationalité
Française
Formation
Université Caen-Normandie
Activité
Poète, écrivain
Conjoint
Madeleine Denis (d)
Autres informations
Membre de
Société des écrivains normands
Distinctions
Chevalier de la Légion d'honneur‎
Prix Blumenthal
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 4115, 13173, 2 pièces, -)[1]
Signature

Son œuvre est l'une de celles qui ont le plus contribué à l'avènement d'une poésie nouvelle, dégagée de l'empreinte du surréalisme. Dès ses premiers écrits, il est habité par la volonté de « réconcilier la parole poétique et le monde des choses les plus simples, les plus quotidiennes »[2].


Biographie


Jean Follain naît le dans le petit bourg de Canisy, au sud de Saint-Lô, dans la Manche, où il passe son enfance. Dès 1913, il fréquente le collège de Saint-Lô, où son père est professeur de sciences naturelles. En 1919, il séjourne à Leeds pour perfectionner, en vain, son anglais.

En 1921 entreprend des études de droit à la Faculté de Caen, effectuant en 1923 un premier voyage à Paris. Il est, pour raisons de santé, exempté de service militaire. En 1923-1924, il obtient le prix Desmonts, deuxième prix de droit civil[3].

Jean Follain se fixe l'année suivante à Paris, effectue un stage chez un avoué, et découvre les milieux littéraires. En 1927 il s'inscrit au Barreau de Paris, participe aux réunions du groupe “Sagesse”, fait la connaissance d'André Salmon, Pierre Reverdy, Pierre Mac Orlan, Max Jacob et Armen Lubin. Il publie en 1933 son premier recueil, "Cinq poèmes", se lie avec Eugène Guillevic et Pierre Albert-Birot. Il se marie en 1934 avec la fille du peintre Maurice Denis, Madeleine, peintre elle-même sous le nom de Dinès. La même année, il rencontre Edmond-Marie Poullain. Il reçoit en 1939 le prix Mallarmé. Malgré sa très mauvaise vue, il est mobilisé en 1940 comme canonnier dans la DCA de Châteaudun. Jean Follain, qui reçoit en 1941 le prix Blumenthal, soutient ensuite les mouvements poétiques qui refusent l'ordre de Vichy.

Premier Salon de Mai
Premier Salon de Mai

En 1951 il abandonne sa carrière d'avocat, continuant de résider à Paris, pour un poste de magistrat au Tribunal de grande instance à Charleville. Membre du Comité du PEN club depuis 1949 il voyage à ce titre, en 1957, en Thaïlande et au Japon, et reçoit en 1958 le prix international de Capri. Multipliant les voyages, au Brésil, au Pérou et en Bolivie (1960), plus tard aux États-Unis (1966), en Côte d'Ivoire et au Sénégal (1967), il abandonne en 1961 la magistrature, participant assidûment aux Décades culturelles de Cerisy-la-Salle, tout proche de Canisy. Il reçoit en 1970 le grand prix de poésie de l'Académie française.

Il meurt à Paris le , alors qu'il rentre d'un banquet donné sur le bateau du Touring Club, renversé par une voiture peu après minuit, au débouché du tunnel sur le quai des Tuileries. Il est enterré le à Canisy.

L’Association « Lire à Saint-Lô » et la Ville de Saint-Lô avec le concours de la Direction régionale des Affaires culturelles de Basse-Normandie, du Centre régional des Lettres de Basse-Normandie, du Conseil général de la Manche, organisent un concours littéraire bisannuel « prix Jean Follain de la ville de Saint-Lô ».

Il est inhumé à Canisy.


Œuvres


Liste non exhaustive

De nombreuses plaquettes de Jean Follain ont été illustrées de dessins, gravures et lithographies.

Plusieurs recueils de Jean Follain ont été réédités dans la collection de poche Poésie/Gallimard :


Sur Jean Follain



Jugements


« Décrits, saisis dans ses poèmes, une scène, un événement du présent sont comme s'ils nous avaient déjà échappé; le temps les déborde de toutes parts ; leur rayonnement discret, mais unique, nous parvient à travers une glace infranchissable, et nous les voyons avec les yeux de ceux qui viendront après nous ; ce sont des pans demeurés debout d'une réalité déjà détruite. Pour Jean Follain, tout événement, toute vision appartient à un passé virtuel, comme s'il ne pouvait vivre et voir qu'à reculons. »

Luc Decaunes

« C'est durant la Seconde Guerre mondiale, et plus particulièrement en 1942 et 1943, que se sont révélés les trois principaux poètes de l'objet : Francis Ponge, Eugène Guillevic et Jean Follain. (…) Jean Follain – comme Guillevic – remettait en cause les rapports de l'homme avec son univers ambiant. Cette intériorisation faisait de lui un philosophe de l'imaginaire et un poète ennemi des grandes démonstrations romantiques. »

Alain Bosquet, dans Le Monde, Paris,

« De sa génération, Follain a été le premier à écrire en dehors du surréalisme, sinon contre lui. Peut-être parce que, comme moi, il avait vécu longtemps à la campagne. Et la campagne d'abord, c'est le silence. Le surréalisme a produit beaucoup de bruit. Le silence nous a donné une approche des mots. Pour nous, le mot se détache du silence. »

Eugène Guillevic, dans Lire Follain, Presses Universitaires de Lyon, 1981

« Il est à la fois le Jean-Henri Fabre du souvenir méticuleux et le Wang Wei de l'immobilité contemplative, celui qui livre les choses sans les commenter ni les enjoliver (…) Lui, grand consignateur, n'interprète pas : il délivre. »

Gil Jouanard, dans D'après Follain, Deyrolle, 1997

Notes et références


  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom FOLLAIN Jean (consulté le )
  2. Jean-Pierre Bertrand, « L’épicerie et la poésie : Jean Follain », Études françaises, vol. 33, no 2, , p. 21-33 (lire en ligne)
  3. Jean Follain (préf. Claire Paulhan), Agendas (1926-1971), Paris, Seghers, coll. « Agora », (1re éd. 1993), 944 p. (ISBN 978-2-266-28632-9), p. 14.
  4. « Jean Follain • Agendas 1926-1971 », sur www.clairepaulhan.com (consulté le ).

Liens externes



На других языках


[en] Jean Follain

Jean Follain (29 August 1903 – 10 March 1971) was a French writer, poet and corporate lawyer.[1][2][3] In the early days of his career he was a member of the "Sagesse" group.[4] Follain was a friend of Max Jacob, André Salmon, Jean Paulhan, Pierre Pussy, Armen Lubin, and Pierre Reverdy.[4] He was a contributor to many journals, such as La Nouvelle Revue française, Commerce, Europe, Le Journal des Poètes and Les Cahiers des Saisons.[4] In 1970, he was awarded the Grand Prize of Poetry from L'Académie française for his life's work.[4] A small part of his archives is conserved at the Musée des Beaux-Arts de Saint-Lô in France.[3] Prix littéraire Jean Follain de la Ville de Saint Lô is a literary award honouring his name and contributions to French literature.[3] He studied law in Paris and became a judge.[5] He died in 1971 in a car accident.[6][7]
- [fr] Jean Follain



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