Bob Perelman, né le [1] à Youngstown, dans l'Ohio, est un poète, critique littéraire, traducteur, éditeur et professeur d'université américain[2]. Il enseigne actuellement la littérature anglaise à l'Université de Pennsylvanie[3].
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Bob Perelman
Biographie
Naissance
(74 ans) Youngstown,Ohio, (États-Unis)
Nationalité
Américaine
Domicile
Philadelphie
Formation
Putney School dans le Vermont.
Université de Rochester, B.A
Université du Michigan, M.A
Université de Iowa, MFA
Université de Californie à Berkeley, Ph.D
Activité
poète, critique littéraire, traducteur, éditeur et professeur d'université
Il est le second enfant d'une famille de confession juive, Son père Marc Pelerman était un grossiste de matériel électro-ménager et sa mère Evelyn Pelerman un travailleuses sociale. Il suit ses études secondaires à la Putney School[4] dans le Vermont. Dès son adolescence il est passionné par le piano et la poésie[5], il découvre les poètes TS Eliot et Walt Whitman. Après ses études secondaires, il abandonne ses études musicales pour faire des études de lettres classiques (grec et latin) à l'Université de Rochester. Il obtient son Master of Arts en littérature ancienne à l'Université du Michigan. En 1969, il s'inscrit à l'atelier de création littéraire de l'Université de Iowa, ce qui lui permet d'obtenir un Master of Fine Arts, Il termine ses études universitaires en soutenant avec succès sa thèse de doctorat (Ph.D) à l'Université de Californie à Berkeley.
Pendant ses études à l'Université de Iowa, il rencontre celle qui deviendra son épouse Francie Shaw[6], ensemble ils auront deux enfants Max (né en 1979 et Reuben (né en 1983). Ensemble ils lancent une revue Hill.
En 1990 il devient professeur à l'Université de Pennsylvanie.
Influencé par les œuvres de Marcel Proust et d'Ezra Pound, sa poésie casse la syntaxe et les significations pour recréer de nouveaux rapports entre le corps et la langue. Il fait partie du groupe L=A=N=G=U=A=G=E[7], proche de l'école objectiviste, connu en France par le mouvement OULIPO[8].
Il publie régulièrement ses articles et poèmes dans des revues et magazines[9] tels que: Jacket2[10], Poetry[11], Discourse[12], Tikkun[13], Shofar[14]Diacritics[15], Revue Française d'Études Americaines, Études Anglaises[16], The Arizona Quarterly[17], American Literature, South Atlantic Quarterly, North Dakota Quarterly, Quaterly Literary review Singapore[18], etc.
Œuvres
Recueil de poésie
Iflife, éd. Roof Books, 2006,
Playing Bodies, avec des illustrations de Francie Shaw, éd. Granary Books, 2004[19],
In Russian Poetry: The Modern Period, éd. Iowa University Press, 1978.
Éditeur
Writing/Talks, éd. Southern Illinois University Press, 1985,
La revue Hills, San Francisco, de 1973 à 1980.
Bibliographie
Sa poésie est vue comme une rupture vis à vis d'une tradition poétique définissant la poésie comme expression de la vie intime d'une personne, rupture qui définit une pratique de l'écriture poétique comme expression sociale et politique.Afin de rejoindre par delà l'expérience intime l'expérience sociale inconsciente il utilise des procédés surréalistes: cassure de la syntaxe, automatisme, griffonnages, collages, jeux de mots, etc, cela afin de dévoiler les structures sociales et politiques du langage. Certains critiques lui ont reproché ce refus du sujet, refus menant à une expression poétique qui ne serait qu’effet de la langue[24].
“If you know what they mean,/things make sense” (Bob Perelman): Language Poetry vs. Conceptualisms, article de Hélène Aji pour la revue "Caliban", 2014[25]
La matérialisation de la marge dans la poésie américaine contemporaine, par Geneviève Cohen-Cheminet pour la revue "Etudes Anglaises", 2012[16],
Forma vs processo. Su una poesia di Bob Perelman, article de Andrea Raos pour la revue "Nazione Indiana", 2012[26]
Bob Perelman’s Grammatology, par Rae Armantrout pour la revue Jacket2, 2009[27],
Bob Perelman’s History, par Al Filreis[28] pour la revue Jacket2, 2009[29],
Post-Avant-Gardism: Bob Perelman and the Dialectic of Futural Memory, article de Joel Nickels pour la revue "Post Modern Culture", 2001[20]
Documents audio-phoniques et audio-visuels
Sur le site PennSound de l'Université de Pennsylvanie[30]
Sur la chaîne You tube de l'Université de Pennsylvanie[31]
Bob Perelman, «Finding His Voice», Tikkun, vol.22, no3, , p.75–78 (ISSN2164-0041, lire en ligne, consulté le ).
Bob Perelman, «Three More Sonnets», Shofar: An Interdisciplinary Journal of Jewish Studies, vol.27, no3, , p.120–121 (ISSN1534-5165, DOI10.1353/sho.0.0364, lire en ligne, consulté le ).
Geneviève Cohen-Cheminet, «La matérialisation de la marge dans la poésie américaine contemporaine, Abstract», Études anglaises, vol.65, no2, , p.217–234 (ISSN0014-195X, lire en ligne, consulté le ).
Bob Perelman, «Building a More Powerful Vocabulary: Bruce Andrews and the World (Trade Center)», Arizona Quarterly: A Journal of American Literature, Culture, and Theory, vol.50, no4, , p.117–131 (ISSN1558-9595, DOI10.1353/arq.1994.0024, lire en ligne, consulté le ).
(en) Hélène Aji, «“If you know what they mean,/things make sense” (Bob Perelman): Language Poetry vs. Conceptualisms», Caliban. French Journal of English Studies, no35, , p.197–209 (ISSN2425-6250, DOI10.4000/caliban.310, lire en ligne, consulté le ).
(it) «Forma vs processo. Su una poesia di Bob Perelman - Nazione Indiana», Nazione Indiana, (lire en ligne, consulté le ).
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