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Gilles Devault est un poète, un dramaturge et un peintre québécois habitant Trois-Rivières. Détenteur d'une maîtrise en littérature de l'Université du Québec à Trois-Rivières, il a enseigné au département de littérature et communication du Cégep de Trois-Rivières. Il a travaillé comme metteur en scène et comédien au Théâtre de Face dont il a été aussi le directeur pendant quinze ans, de 1976 à 1993[1]. Il a également conçu et mis en scène de nombreux récitals de poésie dans le cadre du Festival international de la poésie de Trois-Rivières. Lui-même, comme poète , a participé de nombreuses soirées et lectures de poésie. Comme peintre, il a exposé ses œuvres soit en solo soit en groupe dans plusieurs galeries. Même s’il est maintenant retraité de l’enseignement, il est toujours aussi impliqué dans la vie culturelle trifluvienne et il est associé de près à la mouvance littéraire et culturelle qui s'est créée autour du café-bar Zénob.

Gilles Devault
Biographie
Naissance
(74 ans)
Sainte-Anne-de-la-Pérade
Nationalité
Canadienne
Formation
Université du Québec à Trois-Rivières
Activité
poète
dramaturge
metteur en scène
peintre

Biographie


Gilles Devault naît à Sainte-Anne-de-la-Pérade le (74 ans)[2]. Dès son adolescence, en dilettante, il s’intéresse au théâtre et à la peinture[3]. Pendant qu’il est étudiant en lettres à l’Université du Québec à Trois-Rivières, sa pièce de théâtre, Coupe-ficelle est jouée par des étudiants en lettres et présentée le 17 avril 1971 au Centre culturel de Trois-Rivières[4],[5]. L’année suivante, il incarne un pianiste dans la pièce d’André Rousseau Pianothon pour un homme qui va mourir et il entreprend déjà sa carrière de metteur en scène avec Délire à deux d’Eugène Ionesco, une production des étudiants du Cégep de Trois-Rivières. Puis, il enchaîne avec la mise en scène de Oh les beaux jours ! de Samuel Beckett, en mars 1973. Le mois suivant, la troupe du Kâlleur de l’Université du Québec à Trois-Rivières présente la deuxième pièce de Gilles Devault, Hivernel[6].

Il obtient sa maîtrise ès arts à l’Université du Québec à Trois-Rivières après avoir déposé son mémoire — Tombeau de Jules Supervielle — en juillet 1975. Puis il part pour l’Abitibi-Témiscamingue où, comme comédien, il participe à des créations théâtrales. Et en avril 1976, il fait la mise en scène de Lettre au général Franco, de Fernando Arrabal, présenté à Val-d’Or dans le cadre du Festival régional de théâtre de l’Abitibi-Témiscamingue[7]. En décembre de la même année, avec Michel Campbell — anciennement du Théâtre de l’équilibre de Drummondville — et Jacinthe Beaudry il fonde, à Trois-Rivières, la troupe du Théâtre de Face dont il reste le directeur de 1976 à 1993. La première pièce jouée par cette troupe au pavillon Pierre-Boucher de l’Université du Québec à Trois-Rivières est Magnificat, la troisième pièce écrite par Gilles Devault.

Il part au début avril 1977 pour Sudbury, pour donner des cours à l’université Laurentienne[8]. Puis, de retour à Trois-Rivières, il enseigne au département de Littérature et communication du Cégep de Trois-Rivières. En même temps, il travaille aussi au Théâtre de Face[1] comme comédien ou comme metteur en scène. En tant que metteur en scène, son nom est associé à des pièces comme Le Palais des très blanches mouffettes de Reinaldo Arenas (1978), Vendredi 13 de David Goodis (1984), Sept roses pour une boulangère de Negovan Rajic (1988), Indications scéniques d’Isaraël Horovitz (1989). Il écrit une quatrième pièce : Lamento aussi jouée par le Théâtre de Face (date de publication inconnue)[9]. Avec l’avènement du Festival international de la poésie de Trois-Rivières en 1985, il conçoit et met en scène de nombreux récitals de poésie et il continue à le faire à ce jour. Côté cinéma, il fait la mise en scène de Le jardin des dieux, un court métrage réalisé par Carolane Saint-Pierre et Yves Brodeur, film présenté en octobre 1987 en première au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue[10].

Comme écrivain et poète, dès 1993, il commence à publier aux Écrits des Forges avec Fougères cendrées. Il participe, comme récitant, au spectacle Jazz poésie : Écrits des Forges, avec entre autres, Denis Vanier, Bernard Pozier, Jean-Paul Rogues, au bar-bistro Le Saint- Paul à Montréal, en octobre 1993. L’année 1995 est très occupée pour lui parce que, entre autres, en plus d’enseigner, il publie son recueil de poésie L'œil blanc du sommeil, prend part au spectacle du groupe 4K — un mélange de poésie, musique, théâtre, son et éclairage — et il fait partie de la chorégraphie à trois personnages Résurgences de la troupe Corpus Rhésus Danse. En 1997, il contribue comme « récitant » à la création du disque compact du groupe 4K : Ouï-dire[11] et il publie La nuit debout sur ses cendres. L’année qui suit, il participe au spectacle Paroles émigrées de l'intérieur, aux Terrasses Saint-Sulpice, à Montréal au moment où les écrivains et poètes ainsi que le groupe 4K débarquent à Montréal, pour souligner le travail remarquable des auteurs de la Mauricie. L’année suivante, il se lance « officiellement » dans la peinture : il fait partie des expositions collectives comme Homo volatilis, Casse- tête collectif de peintures, et il se produit aussi en solo avec Séjours, Côte jardin, Côté court. « Après deux expositions au Zénob et une autre à Nicolet, il présente en ce moment Séjours à l'Embuscade[3] ». Il dit à ce sujet : « Avec les mots, ça prend un certain recul pour exprimer quelque chose sans être complaisant. Alors qu'avec la peinture, ça me permettait d'exprimer des choses sans avoir à subir le blocage des mots. Me servir de la couleur a contribué à me libérer beaucoup[3]

Dès 2000, il participe aux soirées littéraires Textes en jeu à Trois-Rivières. Puis, avec ses poèmes originaux, il se joint à Francine Turcotte pour A perte de vue (exposition) et À même les déserts (livre d’art). En 2002, il collabore au deuxième disque compact du groupe 4K : Ouï-dire 2[11]. L’année d’après, il effectue, pour l'Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ), la direction artistique du spectacle Notes de vers : Fleuves et Montagnes réunissant deux écrivains et un musicien à la Maison de la culture du Plateau-Mont-Royal. L’année suivante, il récidive, toujours au même endroit, avec la deuxième version e ce spectacle qui s’appelle Notes de vers : Migrations.

En avril 2004, alors qu’un de ses très grands amis — le poète Jean Lafrenière — décède, il est plongé dans la mise en scène de Manèges, spectacle présenté à Shawinigan et à La Tuque, avec des textes inédits de 12 poètes : « Judith Cowan, Guy Marchamps, Carl Lacharité, Éric Roberge, Pierre Labrie, Gilles Devault, Yves Boisvert, Serge Mongrain, Daniel Dargis, Patrick Boulanger, Denise Joyal et Réjean Bonenfant[12] ».

En 2007, avec Réjean Martin et François Laneuville, Gilles Devault met sur pied la première édition du festival Théâtre Expresso, une série de spectacles qui se déroule dans des cafés de la ville de Trois-Rivières et cette série revient chaque année depuis ce jour. La même année, il signe la préface de Pas de nouvelles, pas de nouvelles : textes choisis, un recueil de poèmes publié à titre posthume de son ami et poète Jean Lafrenière (1955-2004) qui fut un des membres fondateurs du dynamique et reconnu internationalement café-bar Zénob.

En 2008, il fait paraître Par delà les barques endormies. Deux ans plus tard, il reçoit le Prix à la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec et cette année-là, il participe au Symposium d’écriture, "Lieux, paysages fixés par les mots", avec d’autres écrivains comme Réjean Bonenfant, Paule Doyon, Sébastien Dulude et Dany Carpentier.

Il poursuit sa carrière de peinture en produisant des tableaux inspirés des poèmes de Jean Lafrenière, lors d’une exposition collective au café-bar Zénob, en 2014. Pour souligner le 20e anniversaire de la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur en 2015, Gilles Devault fait la mise en scène d’un spectacle mettant en vedette les auteurs Monique Juteau, Jean Laprise, Guy Marchamps, et les artistes Renée Houle et Baptiste Prud’homme pour souligner les auteurs de la Mauricie comme Bryan Perro, Félix Leclerc, Jacques Ferron[13]. L’année suivante, il publie L’aube d’un long été et présente ses pastels lors de son exposition "Saudade" à la Galerie du Parc. Gilles Devault est membre de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois, organisme dont il a été directeur pendant trois ans. Il est toujours actif à ce jour comme directeur artistique, poète, peintre.


L’artiste multidisciplinaire


Comédien, metteur en scène, directeur artistique, auteur, dramaturge, poète et peintre, Gilles Devault est présent sur toutes les scènes. Pendant sa carrière, il s’est associé à la création de livres d’art tel le livre d’estampes À même les déserts de Francine Turcotte dont il signe les textes; ou alors, il a accompagné — toujours avec ses textes — des expositions d’artistes peintres comme pour Simplement l’ivresse de Réal Boisvert. Son implication au niveau du théâtre l’a amené à dépasser le stade des pièces de théâtre déjà écrites : il a fait des adaptations de romans comme Le vertige de Kalda (1979), Pan de Kurt Hamsun (1980), Les Noronsoff de Jean Lorrain (1982), Le Baron perché d’Italo Calvino (en association avec Claude Bonenfant) (1983). Il a créé des collages de textes tels Para no olvidar (avec des textes de Pablo Neruda et Gabriel Garcia Marquez joué par des Chiliens en exil) (1978), Frankenstein de Marie Shelley (en association avec Daniel Lamy) (1980), Orque (avec des textes de plusieurs auteurs) (1986), Vamp de Bram Stoker (1987), Naufrage (avec des textes de Clément Marchand) (1988), etc. Il a réalisé, seul ou avec d’autres, des montages multidisciplinaires comme Quelques chats brament (1994), Paroles émigrées de l'intérieur (1998), Visage à trois faces de la Mauricie (2008), etc.

Comme auteur et poète, il a aussi publié des textes dans les revues littéraires et de poésie comme Le Sabord, Coïncidence, l’Exit et Feux chalins (magazine de littérature des maritimes, Université Sainte-Anne). Il a aussi assumé la direction artistique de nombreuses lectures publiques.


Publication



Mémoire de maîtrise


$ : Tombeau de Jules Supervielle, Trois-Rivières : Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), 53 p., (OCLC 80653589)


Pièces de théâtre


Il a aussi écrit une autre pièce, Lamento qui a été jouée par le Théâtre de Face[9]. Année de publication inconnue.


Recueils de poésie



Revues, magazines


Il a publié aussi dans de nombreuses autres revues littéraires comme Coïncidence, Exit' et Feux chalins (Nouvelle-Écosse).


Livres d’art



Collaborations et anthologies


Les poèmes de Gilles Devault sont parus dans plusieurs œuvres collectives et anthologies dont voici quelques titres.



Préface



Peintre, création visuelle


Il a fait plusieurs expositions au café-bar Zénob dont certaines sont mentionnées ci-dessous.


Disque compact


.


Prix et honneurs




Notes et références


  1. Micheline Cambron, « Le Théâtre de Face à Trois-Rivières : un laboratoire au centre-ville », Jeu : revue de théâtre, no 19, , p. 82-100 (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Gilles Devault », sur Facebook, (consulté le ).
  3. Roland Paillé, « La couleur de la peinture au secours des mots », Le Nouvelliste, (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Concert et théâtre », Le Nouvelliste, , p. 11 (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Le jeune théâtre, un vrai printemps. », Le Bien public, vol. 60, no 15, , p. 6 (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Bref, une semaine particulièrement chargée », Le Nouvelliste, , p. D18 (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Du théâtre en Abitibi-Témiscamingue ? Du théâtre en Abitibi-Témiscamingue. », sur Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (consulté le ).
  8. « Des Trifluviens au Hobbit », Le Soleil, vol. 81, no 73, , F11 (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Gilles Devault », sur Centre de la gravure, (consulté le ).
  10. André Gaudreault, « Le Théâtre de face joue Magnificat », Le Nouvelliste, vol. 67, no 309, , p. 7 (lire en ligne, consulté le ).
  11. « 4K (groupe musical), Ouï-dire [Enregistrement sonore] », sur Bases de données et outils de recherche du GRÉLQ, (consulté le ).
  12. « À Shawinigan et à La Tuque Manèges », Le Devoir, , p. 38 (lire en ligne, consulté le ).
  13. Anne-Sophie St-Gelais-Nash, « Les auteurs régionaux en vedette à la Journée mondiale du livre », Le Nouvelliste, (lire en ligne, consulté le ).
  14. Lorraine Camerlain, « Chronologie fragmentaire des créations québécoises depuis 1975 », Revue Jeu, Montréal, no 21, , p. 138 (lire en ligne).
  15. « Jean-François Champoux », sur Écrits des Forges, (consulté le ).

Voir aussi



Articles connexes



Liens externes





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