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Margarita Iossifovna Aliguer (/aliɡɛr/) (en russe : Маргари́та Ио́сифовна Алиге́р), est une poétesse, bibliothécaire, journaliste et traductrice soviétique, née le 24 septembre 1915 ( dans le calendrier grégorien) à Odessa (Empire russe) et morte le près de Moscou (Russie).

Margarita Aliguer
Margarita Aliguer
Naissance
Odessa
Empire russe
Décès (à 76 ans)
Mitchourinets
Oblast de Moscou, Russie
Activité principale
Poétesse
Auteur
Langue d’écriture russe

Biographie


Fille d'un petit employé d'Odessa, elle suit les cours d'une école d'expertise chimique en travaillant parallèlement dans une usine chimique. À 16 ans, elle quitte Odessa et part poursuivre ses études secondaires à Moscou. C'est aussi l'âge où elle commence à écrire ses premiers poèmes. En 1932, elle rate ses examens d'entrée à l'université et commence alors à travailler, d'abord comme bibliothécaire, puis comme rédactrice dans des journaux d'entreprise à grand tirage.

En 1933, ses premiers vers sont publiés dans un magazine puis elle rejoint l'association des jeunes écrivains. En 1934, elle est admise à l'Institut de littérature Maxime-Gorki, fondé l'année précédente, d'où elle sortira en 1937. Au cours de ces trois années, elle travaille au journal Komsomolskaïa Pravda et pour d'autres revues et traduit des textes de l'ouzbek et de l'azéri. Son premier recueil, L'anniversaire, est publié en 1938, suivi en 1939 par Train et Les pierres et l'herbe en 1940.

En 1938, elle rejoint l'Union des écrivains soviétiques.

Pendant la grande guerre patriotique, elle est correspondante de guerre lors du blocus de Léningrad. Elle écrit également dans le journal du ministère de l'Air et pour des journaux du front. Pendant les hostilités, elle n'a pas fait paraître La grande mémoire, Lyrique et Zoia, cette dernière œuvre en hommage à la partisane de 18 ans Zoïa Kosmodemianskaïa, qui fut condamnée à la pendaison par les nazis et dont les derniers mots adressés à ses bourreaux furent en substance « Vous allez me pendre, mais je ne suis pas seule. Nous sommes 200 millions et vous ne pourrez pas nous éliminer tous ».

Elle s'inscrit au Parti communiste en 1942. Elle obtient le Prix Staline en 1943.

Nicanor Parra l'a fait connaître aux Chiliens et aux lecteurs de langue hispanique en traduisant certains de ses poèmes édités dans une anthologie en 1965.


Vie privée


Le premier amour de jeunesse de Margarita Aliguer est le poète Iaroslav Smeliakov[1]. De plus, ses biographes lui prêtent des aventures avec Alekseï Fatianov, Nikolaï Tikhonov et Arseni Tarkovski[2]. Elle se marie une première fois en 1937 avec le compositeur Konstantin Makarov-Rakitine (1912-1941). Avant que celui-ci ne meure au front, elle a avec lui un fils, Dmitri (mort en bas âge) et une fille, Tatiana (1940-1974), qui sera emportée par une leucémie. Sa plus jeune fille, Maria Aliguer-Enzensberger est née le de la relation qu'entretenait Margarita avec l'écrivain Alexandre Fadéïev, lui-même marié à cette époque à l'actrice Anguelina Stepanova. Maria épousera le poète allemand Hans Magnus Enzensberger, puis vivra longtemps à Londres (où elle exercera comme traductrice aussi). Lors du putsch de Moscou d'août 1991, elle reviendra en Russie, où elle s'apprêtera même à déménager définitivement. Cependant, de retour en Grande-Bretagne, elle se suicidera dans un accès de dépression le .

Le deuxième et dernier mari de Margarita est le littérateur, membre du Comité central du Parti, Igor Tchernooutsan (1918—1990)[1],[3].

Elle survivra à tous ses enfants et maris.


Décès


Le , Margarita Aliguer meurt après une chute dans un profond fossé, non loin de sa datcha, dans le petit village de Mitchourinets, dans la région de Moscou. Le , le journal Literatournaïa gazeta publie une nécrologie signée par 25 poètes et écrivains célèbres, dont Andreï Voznessenski, Evguéni Evtouchenko, Evguéni Dolmatovski, Lidia Libedinskaïa, Boulat Okoudjava et Lev Razgon. Elle est enterrée avec ses filles au cimetière de Peredelkino[1].


Œuvres


Œuvres dont la date n'a pas été retrouvée :


Sources



Notes et références



Voir aussi



Articles connexes



Liens externes



На других языках


[de] Margarita Iossifowna Aliger

Margarita Iossifowna Aliger (eigentlicher Nachname Seiliger (Зейлигер), russisch Маргарита Иосифовна Алигер; * 24. Septemberjul. / 7. Oktober 1915greg. in Odessa, Russisches Kaiserreich; † 1. August 1992 in Mitschurinez, Oblast Moskau, Sowjetunion)[1] war eine russisch-sowjetische Lyrikerin, Journalistin und Übersetzerin. Der Physiker Miron Seiliger war ihr Onkel.

[en] Margarita Aliger

Margarita Iosifovna Aliger (Russian: Маргари́та Ио́сифовна Алиге́р, IPA: [mərɡɐˈrʲitə ɪˈosʲɪfəvnə ɐlʲɪˈɡʲɛr] (listen); October 7 [O.S. September 24] 1915 – August 1, 1992) was a Soviet and Russian poet, translator, and journalist.
- [fr] Margarita Aliguer

[ru] Алигер, Маргарита Иосифовна

Маргари́та Ио́сифовна Алиге́р (фамилия при рождении — Зе́йлигер[1]; 24 сентября [7 октября] 1915, Одесса, Херсонская губерния[2] — 1 августа 1992[3][4], ДСК «Мичуринец») — русская советская поэтесса и переводчица, журналистка, военный корреспондент. Лауреат Сталинской премии второй степени (1943).



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