Kapitolina Sergueïevna Mestcherskaïa (en russe : Капитолина Сергеевна Мещерская, princesse Mestchersky ; née le à Saint-Pétersbourg dans l'Empire russe et morte en , dans l'Isère[1]) est une poétesse et romancière française d'origine russe connue sous le nom de Tola Dorian.
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Mère |
Anastasiya Maltsova (d) ![]() |
Conjoints |
Charles Dorian (de à ) Paul Fort ![]() |
Enfant |
Dora Dorian (d) ![]() |
Parentèle |
Georges-Victor Hugo (gendre) Jean Ajalbert (gendre) ![]() |
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Elle est la fille aînée de Sergueï Ivanovitch Maltsov (1810-1893), riche industriel de la région de Briansk et d'Anastasia Nikolaevna Urusova (1820-1894)[2],[3]. Elle épousa en premières noces en 1859, le prince Nikolaï Vasiljevich Mestchersky, avocat.
À la suite de son divorce, elle vint en France en 1872, et épousa en secondes noces le dans le 9e arrondissement de Paris, Charles Dorian, homme politique — d'où son nom de plume de Tola Dorian (Tola étant le diminutif du prénom russe Kapitolina). De ce mariage naîtra une fille :
Elle publia des poèmes en russe à Genève en 1879, puis une traduction en français des œuvres de Percy Bysshe Shelley (dont Les Cenci en 1883, Hellas en 1884 et Prométhée en 1885). Écrivant dès lors en français, elle toucha à tous les genres : nouvelles, théâtre, poésie.
Tola Dorian est l’une des poètes du XIXe siècle les plus puissantes[non neutre] et son admiration de l'art se reflétait dans ses œuvres. Toutes ces qualités sont la base de son talent qui rend ses œuvres plus originales. S’il y a une chose à souligner de Tola Dorian, c’est sans aucun doute c’est sa façon rigoureuse d’utiliser le langage, car nous pouvons observer dans ses œuvres un langage déterminé qui reflète parfaitement la personnalité de l’auteur. Mais ce n’est pas un langage facile à comprendre, et il est plein de néologismes. Tola Dorian est une auteure qui se surpasse, mais qui n’a jamais eu assez de succès pour mériter sa polyvalence. Les grandes entreprises rejetaient la façon d’écrire de l’auteure en question. Son problème était que ses œuvres étaient trop vastes pour ce qu’ils attendaient d’une femme écrivain et qu’elles choquaient trop le lecteur.[réf. nécessaire]
Elle acquiert une position importante dans le monde littéraire parisien et aurait fréquenté le salon de Victor Hugo[1]. Proche de Paul Fort[4], elle subventionne financièrement plusieurs théâtres, dont le théâtre libre[5] ou encore le théâtre d'art[4]. Elle participe financièrement à la création de Pelléas et Mélisande, de Maurice Maeterlinck (mise en scène de Lugné-Poe)[6],[7].
Elle fonde une revue en avec Rodolphe Darzens, la Revue d'aujourd'hui, qui ne connut que quinze numéros cette année-là et fut arrêtée.
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