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Paul-Armand Silvestre est un écrivain français, romancier, poète, conteur, librettiste et critique d'art né le dans l'ancien 1er arrondissement de Paris[2] et mort le à Toulouse[3].

Armand Silvestre
Armand Silvestre
Biographie
Naissance

Paris
Décès
(à 63 ans)
Toulouse
Nationalité
Française
Formation
École polytechnique
Activités
Chorégraphe, librettiste, poète, écrivain
Autres informations
Membre de
Ligue de la patrie française
Distinction
Ordre national de la Légion d'honneur
Signature
« Autobiographie »[1] (1890)
« Autobiographie »[1] (1890)
« Contes pantagruéliques et galants » (1884)
« Contes pantagruéliques et galants » (1884)

Éléments biographiques


Armand Silvestre naît le à Paris. Fils d'un magistrat parisien, il est d'abord destiné à la magistrature. Mais l'étude des mathématiques le conduit à l'École polytechnique, dont il sort, en 1859, officier du génie, après avoir publié quelques mémoires scientifiques. Il quitte rapidement la carrière militaire et se consacre à la littérature.

À partir de 1866, il publie des recueils de vers. Il figure également dans Le Parnasse contemporain (1869 et 1876). Comme critique d'art et de théâtre, Il collabore activement à des journaux tels que l'Opinion nationale, le Journal officiel, L'Estafette et la Grande Revue de Paris et de Saint-Petersbourg.

En 1869, il entre au ministère des finances. Il devient sous-chef au bureau de la bibliothèque et des archives.

Pendant la guerre de 1870-1871, il reprend du service et fait la campagne comme capitaine.

En 1879, il entre au Gil Blas et y publie des nouvelles et des contes humoristiques et gaulois. Son ami Guy de Maupassant lui dédie en 1883 la nouvelle La Toux. Cette verve humoristique trouve ensuite à s'exprimer chez l'éditeur Paul Ollendorff avec la série « La Vie pour rire », concept qu'il développe ensuite aux côtés de Catulle Mendès chez Dentu, en 1888, sous la forme d'une feuille hebdomadaire.

Dans les années 1880, il appartient également à la direction littéraire de L'Écho de Paris tout comme Octave Mirbeau. Il soutient le Ubu roi d'Alfred Jarry[4].

Chevalier de la Légion d'honneur le 7 juillet 1886.

Le , il est nommé inspecteur des beaux-arts. Il éprouve une grande admiration envers la peintre Juana Romani, lui dédicaçant son poème, Femme à la rose.

Vers la fin des années 1880, il se fait quelques ennemis, plus ou moins virulents, parmi ses jeunes confrères. Le plus féroce est, évidemment, Léon Bloy. En 1887, dans le Désespéré, Silvestre apparaît sous le pseudonyme d'Andoche Sylvain (ch. LVIII). Bloy, qui le dit « le plus lu » des écrivains qu'il déteste et qu'il a réunis dans ce chapitre, mesure ainsi son influence et son génie : « Le journal où il renarde sa prose et même ses vers lui doit, paraît-il, sa prospérité et double ses tirages les jours où le nom du Coryphée rutile au sommaire. Il est, en effet, le créateur d'une chronique bicéphale dont la puissance est inouïe sur l'employé de ministère et le voyageur de commerce. Alternativement, il pète et roucoule. » Pour la prose, Bloy enfonce le clou, disant que cet écrivain « … représente, pour tout dire, l'esprit gaulois. Il se recommande sans cesse de Rabelais, dont il croit avoir le génie, et qu'il pense renouveler en ressassant les odyssées du boyau culier et du grand côlon. » Plus loin, on apprend que Silvestre vivait à Asnières, dans ce que Bloy appelle un « castel ».

Alphonse Allais l'épingle lui aussi, quelquefois, sans trop d'acrimonie, avec des sous-entendus au génie si particulier que Bloy a stigmatisé. Ainsi, le 10 août 1889, dans le Chat Noir, il adresse une lettre ouverte À M. Armand Sylvestre (sic), poète lyrique et pétardophile, titre dans lequel il faut comprendre que le néologisme final est plutôt un nom qu'un adjectif, et vise la partie prosaïque de son œuvre.

Pendant l'affaire Dreyfus, il devient membre de la Ligue de la patrie française, ligue anti-dreyfusarde modérée[5],[6]. Il y côtoie les peintres Edgar Degas et Auguste Renoir, les poètes José-Maria de Heredia et Pierre Louÿs, le compositeur Vincent d'Indy, etc.

Il meurt le à Toulouse. Il eut le privilège d'avoir une statue en bronze au Jardin des Plantes, aujourd'hui disparue, car fondue par les Allemands durant l'Occupation. Initié par Pierre Dumas alors 1er adjoint au maire (Raymond Badiou), chargé de la culture, un buste en pierre est exposé sur la place Wilson.


Œuvre


Les ouvrages d'Armand Silvestre ont été principalement publiés par Alphonse Lemerre et Gervais Charpentier.

Des poèmes d'Armand Silvestre ont été mis en musique par Gabriel Fauré, sous forme de mélodies pour une voix et piano (Le Secret, L'Automne, ...).

Son poème Jours Passés a été mis en musique par Léo Delibes sous le titre Regrets[7].

De 1888 à 1891, il publie de manière hebdomadaire Les Joyeusetés de la semaine, chaque publication contenant trois histoires comiques illustrées, qui sont éditées par Paul Genay, au bureau de La Récréation de la jeunesse, rue du Croissant[8].


Poésie



Prose



Théâtre et livrets


Affiche de Vincent Lorant-Heilbronn
Affiche de Vincent Lorant-Heilbronn

Musique



Armand Silvestre dans l'art



Notes et références


  1. Poème autobiographique paru dans Joseph Uzanne, Figures contemporaines tirées de l'Album Mariani, Ernest Flammarion, Paris, vol. I, 1894, p. 206.
  2. Paris, État civil reconstitué, vue 18/51.
  3. Acte de décès à Toulouse, n° 525, vue 70/236.
  4. Octave Mirbeau, Le Journal d'une femme de chambre, Gallimard, (ISBN 978-2-07-037536-3), p. 505. Annotation de Noël Arnaud.
  5. Jean-Pierre Rioux, Nationalisme et conservatisme. La Ligue de la patrie française, 1899-1904, Beauchesne, 1977
  6. Ariane Chebel d'Appollonia, L'Extrême-droite en France, p. 137.
  7. « Regrets ! (Delibes, Léo) », sur IMSLP Petrucci Music Library
  8. Silvestre (Armand) Joyeusetés de la semaine. n° 1 à 148 - Années 1888 à 1891, sur erudition.fr.
  9. « Affiche : Le Chevalier aux fleurs », sur www.parismuseescollections.paris.fr (consulté le )
  10. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )

Article connexe



Liens externes



На других языках


[en] Paul Armand Silvestre

Paul Armand Silvestre (18 April 1837 – 19 February 1901) was a 19th-century French poet and conteur born in Paris.
- [fr] Armand Silvestre

[ru] Сильвестр, Арманд

Поль-Арманд Сильвестр (фр. Silvestre, Paul-Armand) — французский писатель, прозаик, поэт, автор сказок, либреттист и искусствовед. Родился 18 апреля 1837 года в бывшем первом округе Парижа и умер 19 февраля 1901 в Тулузе[6].



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