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Marie-Anne-Françoise Mouchard de Chaban, dite Fanny, devenue comtesse de Beauharnais par mariage, est une femme de lettres française de la fin du siècle des Lumières qui a traversé l’époque révolutionnaire. Marraine d’Hortense de Beauharnais, sa petite nièce, elle fut membre de l’Académie de Lyon, de l’Académie de Villefranche, de l’Académie des Arcades, et du Lycée de Toulouse.

Fanny de Beauharnais
Biographie
Naissance
Décès
(à 75 ans)
Paris
Nom de naissance
Marie Anne Francoise Mouchard de Chaban
Nationalité
Française
Activités
Poétesse, salonnière, écrivaine
Père
François Abraham Mouchard, seigneur de la Garde (d)
Mère
Anne Louise Lazur (d)
Fratrie
Anne Louise Mouchard (d)
Conjoint
Claude de Beauharnais
Enfants
Claude de Beauharnais
Marie Françoise de Beauharnais (d)
Parentèle
François Louis René Mouchard de Chaban (neveu)
Autres informations
Membre de
Académie d'Arcadie
Académie de Villefranche et du Beaujolais
Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon
Académie des Jeux floraux
Club breton
Influencée par
Claude-Joseph Dorat
Blason
Signature

Voulue dans la lignée tant de Madame de La Fayette que de Voltaire, son œuvre s’inscrit dans un mouvement littéraire se qualifiant de fugitif[1]. Avec ironie et légèreté, ses vers, épîtres, contes moraux ou féériques, dépeignent les caractères sensibles aussi bien que les ridicules des hommes, sans oublier ceux des femmes[2].

Salonnière dénigrée comme le prototype du bas-bleu, elle a elle-même incarné les derniers moments de l’esprit et de la conversation, tels qu’ils se pratiquaient au XVIIIe siècle. Parmi quelques autres contemporaines plus célèbres en leur temps qu’aujourd’hui, elle est la femme du monde, qui illustre avec le plus de liberté une forme de féminisme, consacrant son influence à, « durant toute sa vie littéraire, [...] lutter pour défendre le statut des autrices, voire pour obtenir le droit à s’exprimer pour toutes les femmes »[3].


Biographie



Orpheline au couvent (1737-1753)


Louis XV, âgé de vingt sept ans, règne personnellement depuis quatorze ans, quand naît Marie Mouchard de Chaban, huit mois après le mariage de ses parents, dans une famille rochelaise de financiers. Elle a deux ans et trois mois quand meurt sa mère, Anne Louise Lazure, qui était la fille d'un membre de la paneterie-bouche du roi et cuisinier des petits appartements de Louis XV[4].

Son père, François Abraham Marie Mouchard, écuyer, seigneur de La Garde-aux-Valets (Croix-Chapeau), qui avait acquis la charge de receveur général des finances[5] de Champagne[6], la place au couvent des Visitandines[6] que Sainte Jeanne de Chantal avait fondé en 1619 à Paris, 17 rue Saint-Antoine[7]. Elle y reçoit l’éducation réservée aux jeunes filles de l’aristocratie[8], éducation néanmoins sévère, voire humiliante. À dix ans, elle compose un poème. Les sœurs le lui confisquent et le jettent au feu, comme un traité hérétique voué au bûcher[2].


Mal mariée (1754-1761)


Visiblement rétive à la vocation religieuse, Mademoiselle de Chaban est sortie du couvent[6] à l’âge de quinze ans pour être mariée, le 1er mars 1753, à un homme de vingt ans son aîné, le comte de Beauharnais, frère de François de Beauharnais et héros de la Guerre de Sept Ans qui secourut Québec assiégé[9].

Claude de Beauharnais n’aime vivre que retiré sur ses terres. Sa femme est belle[10]. Elle lui donne trois enfants, dont Claude de Beauharnais, futur pair de France. Elle aura aussi des enfants illégitimes, dont une fille qu’elle sera obligée de reconnaître sous le Directoire[11].


Femme libérée (1762-1784)


Neuf ans après son mariage, en 1762, la comtesse de Beauharnais obtient un arrêt de séparation à l’amiable[6], grâce à un régime d’exception tout à fait contraire à la stricte morale catholique.

Elle retourne vivre chez son père, rue Montmartre, et se consacre à la littérature, qu’elle cultive avec passion, composant des vers, activité clandestine de son enfance qui lui permet désormais une première publication, en 1772. Elle devient, pour une dizaine d’années, un des piliers de l’Almanach des Muses et écrit aussi des contes philosophiques, genre mis à la mode par Voltaire vingt ans plus tôt. Elle est un modèle pour certaines femmes, dont madame de Laisse[12],[13], auteure oubliée.

Elle reçoit plusieurs gens de lettres, embryon d’un salon mondain. En 1777, elle rencontre le nouveau directeur du Journal des dames, Claude-Joseph Dorat, qui devient son amant et lui confie une rubrique, qu’elle alimente des Lettres de Stéphanie, feuilleton dont elle tire, en 1778, un roman épistolaire. Leur liaison, nourrie d’une vision partagée sur la littérature moderne, dure jusqu’à la mort prématurée de celui-ci, en 1780. Elle le remplace alors par le chevalier de Cubières, lequel adopte le nom de Cubières-Dorat bien que celui-là, tout en s’affichant républicain[14] et quelque peu libertin, fût plutôt réactionnaire, attaché au catholicisme et opposé aux Philosophes, quand celui-ci se montrera franchement républicain exagéré.

À la mort de son père, en 1782, elle est confrontée à l’indigence[15] et retourne à son couvent[6], mais elle continue de recevoir.


Un salon avant la Révolution (1785-1788)


Peu après la mort de son mari, en 1784, Louis XVI régnant depuis dix ans, Fanny de Beauharnais, âgée de quarante sept ans, loue, à Paris, un des plus beaux appartements de l’hôtel d’Entragues[16], rue de Tournon[nb 1] et y aménage la pièce principale dans les tons bleu et argent pour y faire son salon littéraire. Toutefois, ses vendredis n’auront jamais le prestige des mercredis de sa rivale, Madame Geoffrin, chez laquelle n’hésitent pas à se rendre les chefs d’État en visite.

Outre le chevalier de Cubières, qui partagera sa vie jusqu’à sa mort, sous l’Empire, Fanny de Beauharnais s’entoure du polygraphe Louis-Sébastien Mercier, de Laus de Boissy, d’Olympe de Gouges, et de plusieurs auteurs dramatiques qui ont à se plaindre de la Comédie-Française. Elle se montre en compagnie de l’écrivaine féministe Anne-Marie du Boccage, dramaturge de vingt huit ans son aînée, que Laure Junot dit avoir été une « Amie fort intime » de la salonnière cinquantenaire[17]. Dans son salon, se rencontrent, entre autres, Cazotte, Rabaut, Potocki, Bitaubé, Soulavie, Baculard d’Arnaud, Beffroy de Reigny, Bailly, Dussaulx, Lévesque, Robin, La Salle, Gudin, Cournaud, Brizard, MM. de Sainte-Aldegonde, de Breghini, de Gardanne, de Vigneul, de Rochefort.

Mably la visite régulièrement[8]. Rousseau la revoit avec plaisir[5]. Buffon l’appelle affectueusement « ma chère fille[5] ». Elle a un échange épistolaire avec le roi de Prusse, Frédéric le Grand qui accueillit Voltaire. L’ambassadeur américain Jefferson se rend à chez elle, mais il ne goûte pas l’ambiance du salon.

Le 31 janvier 1787, sa Fausse inconstance est jouée à la Comédie-Française, promesse d’inscrire l’auteur dans le tableau des Lettres. La pièce est interrompue dès la première au troisième acte par une claque. Habituée aux calomnies d’une société misogyne, l’auteur ne se laisse pas déstabilisé par la cabale et y répond en redoublant d’effort mondain et en publiant sa pièce[2]. En juin, on lui présente Rétif de La Bretonne, qu’elle soutiendra face aux infortunes.

En 1788, un an après Goethe mais bien avant les Romantiques, le goût de l’exotisme l’emmène jusqu’à Rome, où elle est reçue à l’Académie d'Arcadie. C’est chez elle qu’en cette même année 1788 Talma donne une lecture privée de la pièce Charles IX de Marie-Joseph Chénier dont la création tumultueuse, l’année suivante, est un événement politique.


Les Lettres de la République (1789-1803)


Membre de la Société patriotique bretonne[2],[nb 2], Fanny de Beauharnais est brièvement arrêtée en novembre 1789[nb 3] alors que la Constituante vote la nationalisation des biens du clergé. Elle fuit les troubles de la Révolution pour l’Italie jusqu’à ce que le chevalier de Cubières soit rappelé à Paris, en mai 1790. Sur le chemin du retour, le , elle assiste à une séance de l’Académie de Lyon[18], dont elle avait été élue membre associée en 1782[19].

De retour à Paris, elle habite de nouveau rue de Tournon, mais cette fois ci au no 6, où elle décide de tenir désormais son salon. Elle y reçoit des représentants des trois premières législatures. C’est là qu’en 1790, pour se moquer de l’invité, le chevalier d’Arsennes fait fuir le grincheux August von Kotzebue en lui faisant croire qu’on est jaloux de son œuvre au point de vouloir l’assassiner[20],[nb 4]. Elle-même fréquente le Lycée au Palais-Royal, où est lue en juillet 1792, l’Épitre que Cubières a composé en hommage à Olympe de Gouges.

La ci-devant comtesse de Beauharnais, qui n’émigrera pas mais sait se réfugier dans ses terres poitevines, continue de recevoir quelques amis après la mort de Louis XVI. En 1793, sa fille Marie Françoise, divorcée de son cousin germain François de Beauharnais, est incarcérée quelque temps à Sainte Pélagie[21]. Elle-même est inquiétée après la chute des Hébertistes, dont Michel de Cubières était proche. Durant la Terreur, il avait écrit un poème à la louange de Jean-Paul Marat[nb 5].

Durant le Directoire, elle habite[22] avec sa nièce[23], Joséphine de Beauharnais, un hôtel particulier, situé 6 rue Chantereine, qui appartient à Louise-Julie Carreau, la femme de Talma[24]. C’est là que le jeune général sans fortune Bonaparte se lie à la future impératrice, qu’il épouse le 9 mars 1796[23], et séjourne[24] entre deux campagnes, si bien qu’en 1799 la tante adopte une résidence germanopratine, rue de Sèvres.

En 1800, L’Isle de la Félicité, long poème inspiré d’un personnage tiré d’un conte d’Aulnoy, lui vaut la consécration[2]. Le Lycée de Toulouse, ci-devant Académie des Jeux floraux, l’admet aux rangs de ses membres[2], comme l’avait été Voltaire. L’année suivante, à l’occasion de sa renaissance sous le nom d’Athénée, l’Académie de Lyon, comme elle n’y siège plus, lui décerne un diplôme d’associée[2].


Alliée de l’Empereur (1804-1813)


Alliée à l’Empereur, par le seul nom de son défunt mari, mère de Claude de Beauharnais, sénateur d’Amiens, grand-mère de la grande-duchesse de Bade, grand-tante du vice-roi d’Italie, marraine de la reine de Hollande, Fanny de Beauharnais gaspille son crédit en multipliant les recommandations importunes[15]. Son salon lui-même souffre de l’emphase extravagante du provocateur chevalier de Cubières vieillissant[25], mais il diffuse la « douceur d’avant la Révolution ». À soixante dix ans, elle se maquille outrancièrement, fait la coquette à l’abri des lueurs atténuées de son salon nocturne et s’habille comme à vingt[26], sans cesser pour autant de charmer par son esprit XVIIIe. Elle réunit à sa table des hommes qui avaient imaginé l’avenir, Verninac[27], Cournand[28], Vigée[28], Boufflers[28], Roquelaure[29], contant ses souvenirs de la Cour, Mercier[30], Cailhava[28], Delisle de Sales[31], Volmerange[31], Denina[31]

Son influence est plus heureuse quand, en 1810, elle fait connaître une autre femme poète, Fortunée Briquet. Elle habite alors rue Saint-Dominique, où elle meurt trois ans plus tard, quelque peu oubliée.


Œuvres



Poésie


rééd. Mélanges de poésies fugitives et de prose sans conséquence, 2 volumes, frontispices et figures gravés par Emmanuel-Jean-Népomucène De Ghendt, François Godefroy, Pierre Adrien Le Beau, François Denis Née et Nicolas Ponce d'après Clément-Pierre Marillier, Delalain, Amsterdam, 1776.

Contes philosophiques


conte merveilleux, frontispice de François Denis Née et Clément-Pierre Marillier.

Nouvelles



Romans


trad. par Sincere Rastelli, L' Abelard supposto, ossía Il sentimento alla prova, Aimé de La Roche impr., Lyon, 1791.

Drames


féérie d’un acte en prose.
féérie d’un acte en prose.
prose, précédé d’un épître à Madame de La Fayette.
comédie démarquée[2] de La Sœur (1762), de Charlotte Lennox, qu'une cabale fait siffler lors de la première, qui sera aussi la dernière représentation.

Articles et poèmes parus dans l’Almanach des Muses


Numéro de 1772
Numéro de 1773
Numéro de 1774
Numéro de 1775
Numéro de 1776
Numéro de 1777
Numéro 1778
Numéro de 1779
Numéro de 1780
Numéro de 1781
Numéro de 1782
Numéro de 1791
Numéro de 1792
Numéro de 1799
Numéro de 1803

Contributions à d’autres revues


Mélanges littéraires, ou Journal des Dames, dédié à la Reine, octobre 1777.
Dir. Louis de Laus de Boissy, Le Tribut des muses, ou Choix de pièces fugitives tant en vers qu’en prose, dédié aux mânes de Voltaire, Grange, Paris, 1779.
Le Journal de Paris, janvier à décembre 1780.
Le Journal de Lyon, ou annonces et variétés littéraires, pour servir de suite aux Petits offices de Lyon, année 1784.
Le petit Magasin des dames, vol. II, 1804.

Essais


« Sur la situation et les droits de la femme dans la société ».
édition « augmentée d’une anecdote espagnole et de pièces fugitives ».

Correspondance notable



Réception


« Vous avez des talents et des grâces modestes et avec cela un cœur naïf qui ne damne personne [...] Je mets aux pieds de la belle muse française l’hommage très respectueux, madame, du vieux malade. »

 Voltaire, Lettre à F. de Beauharnais, 1775[3].

Plusieurs de ses ouvrages ayant été publiés anonymement, soit pour échapper à la censure, soit pour attiser l’attention des lecteurs, ou plus souvent en annexe d’auteurs masculins, ses détracteurs misogynes les ont tous attribués à des hommes de son intimité[2], entre autres son amant Claude-Joseph Dorat[3]. Ce n’est qu’à partir de 1800 que Fanny de Beauharnais jouit d’une reconnaissance incontestée[2]. Sa présence est alors recherchée par toutes les sociétés littéraires. L’orientation de son écriture vers le merveilleux plait aux mères, telle Angélique Toustain[2], qui lui tresse un compliment en une assonance presque amoureuse :

« Muses, Grâces, Vertus, en mélangeant vos traits,
À mes regards charmés, vous peignez Beauharnais[36]. »

Le président de la Société patriotique bretonne, un dénommé Georgelin, abonde et traduit :

« Ingenio, illecebris, ecce Minerva Venus[2],[nb 6]. »

Cela la récompense des jalousies passées et du machisme. Lebrun-Pindare lui avait resservi l’épigramme que Pavillon avait adressée à Charlotte de Caumont :

« Eglé, belle et poète, a deux petits travers :
Elle fait son visage et ne fait pas de vers. »

Dès avant la Révolution, La Harpe, citant Lebrun-Pindare, ajoutait « [...] ses ouvrages sont si mauvais qu’il n’y a pas de raison pour les lui disputer [...][37]. »

Inversement, sous la Restauration, l’auteur des souvenirs apocryphes de la marquise de Créquy, jugera Lebrun-Pindare très impudent et fort injuste. Lui-même défendait par là sa cause, celle de la liberté de mœurs d’un travesti de la rue de Castiglione.


Annexes



Notes


  1. Au Sieur Michel Neveu et son épouse, la Demoiselle Geneviève Rousseau, par acte passé devant notaire. Il s’agit de l’appartement situé au premier étage entre cour et jardin, au-dessus de celui que Michel Neveu, architecte et constructeur, de l’immeuble avait choisi d’occuper avec sa famille. En 1820, Madeleine de Masseron acquerra ce bel immeuble aux criées du Tribunal. Le mari de celle-ci, Frédéric d’Houdetot, était le petit-fils de Sophie de la Live de Bellegarde, comtesse d’Houdetot, célèbre à la fin du XVIIIe siècle pour les salons qu’elle avait tenus à Paris et à Sannois.
  2. La Société patriotique bretonne est un réseau de notables bretons créé en 1784 et animé par un roturier dénommé Georgelin. Le recrutement ne distingue ni les classes ni les sexes. Le Club breton réunit ceux des membres de la Société patriotique bretonne qui siègent à l’Assemblée nationale.
  3. Les biographes ne s’accordent pas et il est possible que cet épisode ait été inventé à partir de l’arrestation, presque quatre ans plus tard, de la fille de Fanny.
  4. Il sera effectivement assassiné, mais pour des raisons politiques, dix-neuf ans plus tard.
  5. Louis-François de Ferrières-Sauvebœuf dira qu’il fut le cher ami du père Duchesne. Charles Monselet, égaré par les stratégies tortueuses du mouvement des Exagérés, fera de Cubières le monstre qu’il n’a probablement pas été. Desnoireterres et quelques autres « littéraires » reprendront ce portrait d’un assassin. Il est peu vraisemblable que Fanny de Beauharnais, dame sensible à la morale des Lumières, eût revu un tel personnage.
  6. « De l’esprit, du charme, voici Minerve sous les traits de Vénus ».

Sources


  1. Claude-Joseph Dorat, Œuvres : Les Malheurs de l’inconstance, t. 4, Paris, Delalain, , 363 p. (lire en ligne), « Discours sur la Poésie en général, & particulièrement sur les Pièces fugitives », p. 4-48.
  2. Fortunée Briquet, Dictionnaire historique, littéraire et bibliographique des Françaises et des étrangères naturalisées en France, p. 30-33, Gillé impr., Paris, 1804.
  3. C. Piau-Gillot, « Rétif et le salon de Madame de Beauharnais », in Études rétiviennes, vol. Vivre la Révolution : Rétif de la Bretonne, actes du colloque de Tours 22-24 juin 1989, 11 décembre 1989, p. 109-128.
  4. Mathieu Da Vinha, Au Service du roi. Les métiers à la cour de Versailles, Paris, Tallandier, 2015, pp. 211-228.
  5. Rabbe
  6. Mém. nob., p. 298
  7. « Monastère de la Visitation Sainte-Marie. Paris, rue Saint-Antoine », sur http://data.bnf.fr, (consulté le ).
  8. Biographie moderne, ou, Galerie historique, civile, militaire, politique et judiciaire contenant les portraits politiques de Français, depuis le commencement de la Révolution jusqu’à nos jours, t. I, p. 150, Alexis Eymery libr., Paris, 1815.
  9. Mém. nob., p. 297
  10. Souv. pair, p. 121
  11. Douarche.
  12. https://data.bnf.fr/fr/10316943/mme_de_laisse/
  13. http://siefar.org/mme-de-laisse-une-femme-de-lettres-au-siecle-des-lumieres/
  14. Claude-Joseph Dorat, Œuvres : Les Malheurs de l’inconstance, t. 4, Paris, Delalain, , 371 p. (lire en ligne), p. 50.
  15. Souv. pair, p. 123
  16. « Grand Hôtel d’Entragues », in Mérimée, 12 octobre 2015.
  17. Laure de Saint-Martin-Permon, Histoire des salons de Paris : tableaux et portraits du grand monde sous Louis XVI, le Directoire, le Consulat et l’Empire, la Restauration et le règne de Louis-Philippe Ier, t. 2, Paris, Pierre-François Ladvocat, (lire en ligne), p. 185.
  18. Nicolas-Edme Rétif de La Bretonne et Pierre Testud (éd.), Monsieur Nicolas, vol. 2, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », , p. 1328-1331, note 9.
  19. L. de La Saussaye, « Notice biographique sur le comte de Lezay-Marnésia », Revue Du Lyonnais, t. XVI, , p. 277 (lire en ligne).
  20. Fars Fausselandry, Mémoires de Mme la vicomtesse de Fars Fausselandry, ou souvenirs d’une octogénaire. Événements, mœurs et anecdotes, depuis le règne de Louis XV (1768) jusqu’au ministère La Bourdonnaye et Polignac (1830), t. I, p. 83, Ledoyen libr., Paris, 1830.
  21. F. K. Turgeon, « Fanny de Beauharnais: Biographical Notes and a Bibliography », in Modern Philology, no 30, p. 61-80, 1933.
  22. P. Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, p. 940, Larousse & Boyer, Paris, 1865.
  23. « Extrait du registre des actes de mariage de ventôse an IV, IIe arrondissement. Du 19 ventôse an IV de la République. », Paris, 9 mars 1796,
    cité in P. Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, p. 940, Larousse & Boyer, Paris, 1865.
  24. Me Raguideau, Acte de vente, in Archives municipales, vol. xxxiii, fol. 50, cases 5 & 6, Paris, 4 avril 1798
    cité in P. Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, p. 940, Larousse & Boyer, Paris, 1865.
  25. Souv. pair, p. 124
  26. Souv. pair, p. 122
  27. Souv. pair, p. 125
  28. Souv. pair, p. 126
  29. Souv. pair, p. 127
  30. Souv. pair, p. 128
  31. Souv. pair, p. 130
  32. L. de Loménie, Beaumarchais et son temps, vol. II, p. 579-580, Michel Lévy frères, Paris, 1858.
  33. Carnet historique et littéraire, XIII, p. 127-128, 1902.
  34. Marquiset, op. cité.
  35. Revue d’histoire littéraire de la France, XXIII, p. 255, 1916.
  36. Nouvel Almanach des Muses, vol. I, Frontispice, 1802.
  37. Jean-François de La Harpe, Correspondance littéraire, adressée à son Altesse Impériale Mgr. le grand-duc, aujourd’hui Empereur de Russie, et à M. le cte. André Schowalow, depuis 1774 jusqu’à 1789, t. III, lettre CLX, p. 319, Paul Migneret impr., Paris, 1804-1807.

Bibliographie



Liens externes



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[en] Fanny de Beauharnais

Fanny de Beauharnais, née Marie-Anne-Françoise Mouchard (4 October 1737, Paris – 2 July 1813), was a French lady of letters and salon-holder. She was the mother of French politician Claude de Beauharnais. She was the grandmother of Stéphanie de Beauharnais, Grand Duchess of Baden, and through her she is the ancestor of former royal families of Romania and Yugoslavia, and the present royal families of Belgium, of Luxembourg and of Monaco.
- [fr] Fanny de Beauharnais

[ru] Богарне, Фанни де

Фанни де Богарне, урождённая Мари-Анн-Франсуаза Мушар (фр. Fanny de Beauharnais, Marie-Anne-Françoise Mouchard; 4 октября 1737, Париж — 2 июля 1813, там же) — французская писательница и поэтесса, хозяйка литературного салона.



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