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Jean-Claude Schneider, né le à Paris, est un poète et traducteur français.

Jean-Claude Schneider
Jean-Claude Schneider en 2018.
Biographie
Naissance

Paris
Nationalité
Française
Activités
Poète, traducteur
Autres informations
Partenaires
Distinctions
Prix Langlois (1977)
Prix Jules-Janin (2019)

Biographie


Après une scolarité au lycée Condorcet, où il fait la connaissance du poète André Bellivier, son professeur de mathématiques, traducteur de Rilke et Trakl, Jean-Claude Schneider fait des études d’allemand et de linguistique à la Sorbonne, suivies d’un séjour à l’université de Heidelberg. Jusqu’en 1996, il enseigne la langue allemande.

En 1958, il publie ses premiers poèmes dans la revue Mercure de France, et se lie d'amitié avec Armel Guerne.

En 1964-1965, il travaille à des notes de lecture, des traductions, des poèmes publiés au Mercure de France (avec Claude Esteban autour d’Yves Bonnefoy et André du Bouchet). Amitié avec Roger Giroux, Henri Thomas, Georges Perros. Publications dans Preuves.

Il est chargé par Marcel Arland, de 1965 à 1972, de la recension des livres allemands à la Nouvelle Revue française[1]. Il rencontre à plusieurs reprises Paul Celan, dont il a été un des premiers traducteurs. Il publie des poèmes en revue : Cahiers du Sud (1965), La Nouvelle Revue Française (1967, 1968, 1970) ; et Un doigt de craie dans la collection « manuscrits » d’Encres Vives.

De 1973 à 1981, il est secrétaire de rédaction de la revue Argile. Vers 1975, il a une période de dix années sans écrire. Il apprend le russe et le violoncelle ; il fait plusieurs voyages dans les déserts.

À partir de 1985, il renoue avec l’écriture, publie de nombreux poèmes, traductions et essais dans les revues : Preuves, LVII, L’Éphémère, Argile, L’Ire des Vents, Poésie, Le Nouveau Recueil, Scherzo, Le Mâche-Laurier, La Rivière échappée, Limon, Théodore Balmoral, exit, Rehauts, N 47 28, Moriturus, Gare maritime, L’Atelier contemporain. Il intervient dans divers colloques : Rencontres Tal-Coat au domaine de Kerguéhennec (2011), Présence d’André du Bouchet au colloque de Cerisy (2012).

Il entretient un intime compagnonnage, depuis 1965, avec le peintre Jean Bazaine et avec Claude Esteban.


Prix



Commentaire


Son écriture, « hantée par l’eau, le bruit d’eau des remous de la mémoire et de la langue »[2], « semble résumer toutes les tensions et tous les paradoxes sans doute jusqu’ici insuffisamment médités de notre modernité »[3] et « cherche ce qui doit se parler au plus juste, dans le frottement des mots au monde et à son époque »[4] en se concentrant sur les limites de la parole : parler de l’Horreur, qui ne peut se dire (ou de la peinture, qui se passe de langue.


Œuvres



Poésie



Prose et essais


Certains de ces ouvrages ont été publiés en tant que livre d’artiste, ou avec un tirage de tête comprenant des gravures, lithographies et empreintes d’ardoise, réalisés par Jean Bazaine, Raoul Ubac, Colette Brunschwig, Maria Sepiol, Gilles du Bouchet, Sophie Curtil, Robert Maggiani, Guy Malabry, Marie Alloy, Jacky Essirard et Lawand.


Traductions



Notes et références


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  1. Où se retrouvent chaque mois Guillevic, Follain, Frénaud, Grosjean, Deguy, Réda.
  2. Pierre Loubier, Recueil no 49, décembre 1996-février 1997.
  3. Michael Bishop, The French Review, mai 1993.
  4. Emmanuel Laugier, Une hache de mots, Le Matricule des Anges, octobre 2012.

Voir aussi



Bibliographie



Liens externes





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