Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 195, 1 pièce, date inconnue)[1]
Œuvres principales
Fontfrediero, Lis Estello negro, Raubatori, Parnassiculet, Jean des Figues, Le Tors d'Entrays, Le Clos des âmes, Le Canot des six capitaines, Au Bon Soleil, La Gueuse parfumée, La Chèvre d'or.
Sa mère Marie Louise Reyne Lagrange, née le à Sisteron, est ouvrière faiseuse de modes. Elle s'est mariée, le , à Sisteron, alors qu'elle est encore mineure, à Adolphe Arène, né le , horloger. Le grand-père maternel de Paul Arène, Dominique Lagrange, né le à Sisteron, est maître chapelier[2].
Après avoir préparé une licence de philosophie, Paul Arène travaille comme maître d'études au lycée Thiers (de 1861 à 1864) à Marseille[3], puis au lycée de Vannes. Une petite pièce jouée avec succès à l'Odéon, Pierrot héritier, lui fait quitter, en 1865, l'université pour le journalisme; il est alors âgé de 23 ans.
En 1867, Paul Arène est l'un des auteurs du Parnassiculet contemporain, parodie du Parnasse contemporain[4]. Le Parnassiculet lui vaut de vives inimitiés. Les auteurs du Parnasse contemporain y sont appelés «des Turcs attardés qui ont oublié, ou qui ne savent peut-être point, que le carnaval romantique est clos depuis trente ans.»
À Paris, il fréquente les cafés littéraires et devient l'ami d'Alphonse Daudet, François Coppée, Catulle Mendès. Comme l'a révélé Octave Mirbeau en 1884, Paul Arène a collaboré activement avec Alphonse Daudet à l'écriture des chroniques provençales publiées par L'Événement, qui furent ensuite rassemblées sous le titre Lettres de mon moulin, collaboration si dense que Paul Arène est décrit par quelques spécialistes de l'histoire de la littérature provençale comme le nègre de Daudet.
En 1868, Paul Arène écrit, à 25 ans, ce qui reste son chef-d'œuvre, Jean-des-Figues.
Il prend part à la guerre de 1870 avec le grade de capitaine et reçoit, en 1884, la Légion d'Honneur.
Après 1870, il publie des pièces de théâtre, des chroniques, des contes, des poèmes, dont notamment Le Tors d'Entrays, Le Clos des âmes, Le Canot des six capitaines, Au Bon Soleil et La Gueuse parfumée, deux recueils de contes. Viennent ensuite La Chèvre d'or, puis Les Ogresses, Le Midi bouge et Domnine.
Il écrit régulièrement pour Le Journal, puis Le Figaro littéraire des articles et des chroniques. En relation constante avec Joseph Roumanille (il compose ses premiers vers provençaux qui paraissent dans l'Almanach avignonnais), Frédéric Mistral et Théodore Aubanel, ses deux maîtres[5]; il regroupe ses amis occitans de Paris, puis, s'inspirant du Félibrige de Fontségune, il organise en 1879 le Félibrige parisien, dont il sera le président après Charles de Tourtoulon et Jasmin. Il est aussi élu majoral du Félibrige en 1884. Il anime diverses revues: La Cigale, La Farandole, Lou Viro-Soulèu.
«C'est pour ne pas perdre l'accent
Que nous fondâmes la Cigale.».
Le sujet de toutes ses pièces provençales est tiré de quelques particularités de mœurs ou de paysages de la contrée de Sisteron: Fontfrediero, Lis Estello negro, Raubatori.
Un grand tableau peint par Paul Chabas, Chez Alphonse Lemerre, à Ville D'Avray à la demande de l'éditeur des poètes parnassiens, représente Paul Arène aux côtés de Sully-Prudhomme, de Jules Claretie, de Leconte de Lisle ou de l'écrivain et académicien français Paul Bourget.
Il est inhumé au cimetière de Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence).
Portrait photographique de Paul Arène, reproduit dans La Vie populaire.
Portrait peint de Paul Arène à la mairie de Sisteron.
Buste de Paul Arène par Benoît Lucien Hercule dans le Jardin des Félibres, Sceaux, Hauts-de-Seine.
Origine du nom
Le nom Arène est une francisation du provençal Arena, lui-même venant du latin arena, signifiant sable, auquel Lou Tresor dóu Felibrige (écrit Areno), de Frédéric Mistral, associe le nom de famille Arène[6].
Œuvres
La Chèvre d'or, illustrée par SiméonLe Char, affiche de la première à l’Opéra-Comique, 1878
Deux contes du bûcheron, Paris-Noël 1893, illustrés par Charles Léandre.
Archives départementales des Alpes de Haute Provence[réf.à confirmer].
Rollin, Paul, 1932-2003., 26 siècles d'éducation à Marseille: une chronique du temps passé, Marseille, Éd. européennes de Marseille-Provence, , 269p. (ISBN2-911988-16-7 et 9782911988165, OCLC469443733).
Bruno Durand, Paul Arène, A. Chastanier, Nîmes, 1924, 19 p.
Roger Gagnier, Paul Arène: sa vie, son œuvre, M. Petit - C.P.M, Raphèle-les-Arles, 1993, 173 p.
R. Duché, La langue et le style de Paul Arène, Paris, Didier, 1949, 308 p.
Paul Arène: 1843-1896: cent cinquantième anniversaire de sa naissance: journées commémoratives, -, Société scientifique et littéraire des Alpes de Haute-Provence, Digne-les-Bains, 1995, 166 p.
Le nouveau dictionnaire des auteurs - de tous les temps et de tous les pays, 1994 - sous la direction de Guy Schoeller - Bompiani et Robert Laffont éditeurs - tome 1 - page 123: article «Paul Arène».
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