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Fernand Marc, né le à Paris, ville où il est mort le , est un poète français, beau-frère de l'éditeur et traducteur Henri Parisot.

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Fernand Marc
Biographie
Naissance

Paris
Décès
(à 78 ans)
Paris
Nom de naissance
Fernand Ernest Félix Marc
Nationalité
Française
Activité
Poète

Biographie


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Fils d'un coiffeur, Fernand Marc naît le dans le 14e arrondissement de Paris[1]. Certaines de ses œuvres ont été illustrées par Marc Chagall. Avec son ami éditeur Louis Tschann il fait publier de jeunes poètes (parmi lesquels Gisèle Prassinos) dans les Feuillets de Sagesse et Anthologie de la poésie vivante.

Dans un envoi autographe signé en forme de poème, Paul Éluard a écrit :

A Fernand Marc,

son oiseau, c'est le roitelet

Qui chante avec ses oreilles

Et dont chaque feuille résonne

Son oiseau

Ses oiseaux ce sont ses poèmes.[2]

Il meurt le au sein de l'Hôpital Notre-Dame de Bon-Secours dans le 14e arrondissement[3].


Feuillets de Sagesse - Anthologie de la poésie vivante


Le cercle se réunissait dans le quartier de la Porte d'Orléans et de Montparnasse à Paris et « publiait des Feuillets qui allaient devenir de véritables petites éditions où l'on trouverait la signature de Jean Rousselot, Yanette Delétang-Tardif (1934), Jean Follain, Edmond Humeau (1936), Gabriel Audisio, Michel Manoll (1937), René Guy Cadou, Marcel Béalu, Guillevic (1938). Et surtout des poètes que le bruit du surréalisme avait tendance à occulter [...] André Salmon, Pierre Reverdy, Max Jacob, Pierre Mac Orlan, Léon-Paul Fargue »[4]. « La tendance poétique de Sagesse », écrivait Fernand Marc, « évolue du nouveau classicisme défini par Jules Romains et Georges Chennevière, au modernisme des Lampes à arc. Sagesse s'éloigne autant des formes traditionnelles que d'une poésie dont les images sont trop souvent des rébus. Sagesse veut une poésie sobre, vraie, humaine... »[5]

En 1937, la revue publie Sur le Champ de Tristan Tzara (Feuillet no 31), et Des taches dans le vide (no 32) de Hans Arp ou Jean Arp, qui fait ainsi paraître ses premiers textes écrits en français. Une traduction des poèmes de Federico García Lorca paraît la même année, un an après la mort tragique de leur auteur[6].


Orientalisme


Fernand Marc contribue à la revue La Pensée bouddhique de la Société des Amis du bouddhisme, fondée en 1929.

Quoiqu’ayant, comme le note Louis Aragon, « signé avec tout un groupe de jeunes gens des manifestes contre la répression aux colonies »[7], il s'est toutefois refusé à toute forme de poésie engagée, à la différence d'Aragon qui le lui reprocha : « Mais comprendra-t-il qu'il ne suffit pas de trouver et de dire que les condamnations de Saïgon sont révoltantes [...] un homme doit cesser de se réserver une zone expérimentale à l'abri des perturbations de l'activité de classe, fût-ce sous le prétexte de la poésie ? »[8].

Non seulement Fernand Marc s'est toujours refusé à la poésie révolutionnaire que préconisait l'auteur de La souris rouge, mais il renoncera même à tout engagement poétique après la Seconde Guerre mondiale pour se consacrer aux études orientales. Du bouddhisme, il retient un respect profond de la vie animale et pratiquait le végétarisme.


Œuvres



Adaptations musicales



Notes et références


  1. Archives de Paris 14e, acte de naissance no 9452, année 1900 (page 27/31) (avec mention marginale de décès)
  2. Paul Éluard et André Breton, Notes sur la poésie. Avec un dessin de Salvador Dalí, Mourir de ne pas mourir, Les yeux fertiles, La Rose publique, Paris, GLM, 1936, Gallimard, 1926 et 1940. Collection privée.
  3. Archives de Paris 14e, acte de décès no 1764, année 1979 (page 18/31)
  4. Jean-Yves Debreuille, Jean Follain, un monde peuplé d'attente, Éditions Autres Temps, 1995, p. 32
  5. Jean Follain, Agendas, 1926-1971, Ed. Claire Paulhan, 1993, p. 536
  6. Federico Garcia Lorca, Poëmes, Traduit de l'espagnol par Michèle Falguière, Sagesse no 47, 1937.
  7. Jung-Wha Kim et Danièle Bonnaud-Lamotte, « Regards sur l'Asie dans trois revues des années trente », Mots, Lexicologie et Terminologie littéraires contemporaines, INALF, CNRS, no 13, , p. 20 (lire en ligne)
  8. Louis Aragon, « La souris rouge », Commune, no 2 « Babeuf, réveille-toi ! »,
  9. Robert Wangermée, André Souris et le complexe d'Orphée, Entre surréalisme et musique sérielle, Conseil de la musique de la communauté française de Belgique, Mardaga, Coll. Musique et Musicologie, Liège, 1995, p. 248

Liens externes





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