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Pierre Gamarra est un écrivain français né à Toulouse le et mort à Argenteuil le . Il est romancier et poète. En tant que critique, son nom se trouve largement associé à la revue Europe, de 1949 à 2009. Ses œuvres, qui abordent pratiquement tous les genres, comprennent également des essais et des pièces de théâtre

Pierre Gamarra
Pierre Gamarra en 1953.
Nom de naissance Pierre Albert Gamarra
Naissance
Toulouse
Décès (à 89 ans)
Argenteuil
Activité principale
Écrivain
Distinctions
Prix Hélène Vacaresco 1943
Prix du Conseil national de la Résistance 1944
Prix Charles Veillon 1948
Prix Jeunesse 1961
Grand Prix SGDL du Roman 1985
Auteur
Langue d’écriture français
Genres
Roman, poésie, fable, conte, essai, théâtre

Œuvres principales

  • La Maison de feu (1948)
  • Le Maître d'école (1955)
  • Les Équipiers de la Berlurette (cycle, 1957-1961)
  • La Mandarine et le Mandarin (1970)
  • Mon cartable

Compléments

  • Directeur de la revue Europe

Pierre Gamarra est particulièrement connu à travers son œuvre pour la jeunesse, fréquemment enseignée dans les écoles, ainsi que pour les liens que sa poésie et ses romans entretiennent avec Toulouse, le Languedoc et la France du Sud-Ouest.


Biographie


Né à Toulouse en 1919, Pierre Gamarra a des origines basques et languedociennes[1]. Il est d'abord instituteur, puis journaliste[2].

Pendant la libération de Toulouse, en août 1944, Pierre Gamarra fait paraître Vaincre, journal des FTPF-FFI[3], dans les locaux de la Dépêche du Midi, rue Bayard[alpha 1].

Pierre Gamarra dans les locaux du Patriote du Sud-Ouest, à Toulouse en 1945.
Pierre Gamarra dans les locaux du Patriote du Sud-Ouest, à Toulouse en 1945.

Au lendemain de la Libération, dans cette même ville, il participe, avec un groupe d'anciens résistants, à la création de la Librairie de la Renaissance[4]. Il poursuit son engagement résistant en militant au Parti communiste, auquel il adhère en 1944. De 1944 à 1949, il est journaliste au quotidien Le Patriote du Sud-Ouest[5], dont il est le premier rédacteur en chef[alpha 2].

Il est, à Lausanne en 1948, le lauréat du premier Prix international Charles Veillon, pour son premier roman La Maison de feu[alpha 3],[alpha 4]. Le jury, présidé par André Chamson, rassemble notamment les écrivains Vercors, Franz Hellens et Louis Guilloux[6],[alpha 5]. Le roman est publié la même année, en Suisse par les Éditions de la Baconnière et en France par les Éditions de Minuit. Il évoque le Toulouse des années trente[alpha 6].

En 1949, Pierre Gamarra est sollicité par Jean Cassou, André Chamson et Aragon pour prendre, à Paris, la responsabilité de la rédaction de la revue littéraire Europe[alpha 7],[7], sous la direction de Pierre Abraham, auquel il succédera à la tête de la revue[7]. De 1949 à sa mort, en 2009, il tient dans Europe une chronique littéraire, « La Machine à écrire »[alpha 8] : il y rend compte de parutions françaises et étrangères[8], et notamment de la littérature des « petits pays », que la revue s’efforce de faire découvrir. Il sera également en tant que critique littéraire un collaborateur régulier de l'hebdomadaire de la CGT, La Vie ouvrière[9].

Il a été vice-président du PEN club français sous la présidence de Jean Blot (1999-2005) et membre honoraire de l'Académie de Montauban[10].

Pierre Gamarra a été pendant douze ans conseiller municipal d'Argenteuil, plus particulièrement chargé des affaires culturelles. Il a vécu dans cette ville à partir de 1951[7], après avoir habité deux ans dans le 9e arrondissement de Paris, au 42, rue d'Amsterdam.

Son urne funéraire a été déposée le au cimetière de Bessens, village du Tarn-et-Garonne où il a longtemps vécu[11].


Aperçu de l'œuvre


Pierre Gamarra est souvent présenté comme « un écrivain occitan de langue française »[12],[13]. Son œuvre, traduite en plus de vingt langues, compte près de quatre-vingts ouvrages.

Pierre Gamarra est considéré comme l'un des plus intéressants auteurs français pour la jeunesse[14], que ce soit en prose[15] ou en poésie[16].
Ses fables — La Mouche et la Crème, par exemple[17] — et ses poèmes, dont le célèbre Mon cartable, sont particulièrement connus des écoliers[18]. En effet, les enseignants et les manuels de littérature et de français puisent souvent dans son œuvre poétique[19] ; ils y trouvent par exemple des fables, que l'Encyclopedia Britannica place dans la lignée de La Fontaine[20], ou bien des assonances mnémotechniques aux airs de comptine[21]. Cette partie de son travail correspond notamment au désir de communiquer aux jeunes lecteurs le goût de la lecture et des mots[22],[23].
Son travail pour la jeunesse se compose également de contes et de romans. Pierre Gamarra est ainsi l'un des auteurs « fétiches » des Éditions la farandole, dont il ouvre presque le catalogue avec La Rose des Karpathes (1955). Ses romans pour la jeunesse parus dans la collection « Mille épisodes », tels le cycle des « Équipiers de la Berlurette » (1957-1961)[24] ou Le Capitaine Printemps (1963), gagnent rapidement un public fidèle qui apprécie ses histoires ancrées dans un réel mâtiné d'aventures[25].
Son roman L'Aventure du Serpent à Plumes reçoit le Prix Jeunesse en 1961.

Plus généralement, dans l'ensemble de son œuvre romanesque, Pierre Gamarra est reconnu pour son art de restituer les couleurs et les atmosphères[26],[27]. En outre, plusieurs de ses romans reposent en partie sur la volonté de créer le suspense : par exemple, ses romans policiers[28], Six colonnes à la une (1966), situé à Toulouse, et L’assassin a le Prix Goncourt (1950)[29], dont l'action se déroule autour de Moissac ; ou encore Le Capitaine Printemps (1963), qui est, selon Marc Soriano, un des « rares mais très beaux livres (de la littérature pour la jeunesse) sur la guerre et la Résistance»[30].
En 1955 paraît Le Maître d’école, qui sera l’un de ses romans les plus connus[31],[alpha 9] ; c'est l’histoire de Simon Sermet, instituteur laïque dans le Midi languedocien[alpha 10].
Pierre Gamarra est aussi l'auteur d'une trilogie romanesque sur Toulouse : Les Mystères de Toulouse (1967), L’Or et le Sang (1970) et 72 soleils (1975).
En 1973, son roman Les Coqs de minuit (1950), situé dans le Quercy aveyronnais durant la Révolution, est adapté pour la télévision par Édouard Logereau. Le film, en trois épisodes diffusés par FR3, a été tourné aux environs de Najac, avec Claude Brosset dans le rôle principal.
Pierre Gamarra a obtenu en 1985 le Grand Prix de la Société des gens de lettres pour le roman Le Fleuve palimpseste[32].

Son œuvre poétique est également saluée comme étant « un véritable chant d'amour »[2] et a pu être décrite comme suit : « Pleine d'images, de cris, de chants, de rires et de pleurs, son clavier est riche et profondément humain. Poésie foisonnante et colorée (…), qui trouve, pour exprimer la joie de vivre, des vers où l'on perçoit parfois, sourde et cruelle, l'épine de la douleur. »[33]
En 2000, le comédien Michael Lonsdale crée un spectacle autour de poèmes de Pierre Gamarra sur l'Espagne[34].


Prix et distinctions



Hommages et postérité


Plaque de la rue Pierre-Gamarra, à Argenteuil.
Plaque de la rue Pierre-Gamarra, à Argenteuil.

Le nom de Pierre Gamarra a été donné à une école à Montauban[37], à un groupe scolaire à Bessens[38] ; à deux rues, l’une à Argenteuil[39] et l’autre à Montauban[40] ; à une impasse à Boulazac[41] ; à deux bibliothèques, l'une, depuis 1995, à Argenteuil, et l'autre à Andrest[42].

Il existe une Association des amis de Pierre Gamarra, qui a publié une anthologie à la veille du centenaire de la naissance de l’écrivain[43] et qui anime le site officiel qui lui est consacré[44].


Œuvres



Poésie pour la jeunesse



Recueils de fables



Contes



Romans et récits pour la jeunesse



Romans



Recueils de nouvelles



Hors recueil


Poésie


Premier livre publié de Pierre Gamarra.
Premier livre publié de Pierre Gamarra.

Biographies



Biographies romancées


Essais



Articles


Préfaces d’ouvrages



Arts de la scène


Classement selon la date de création [alpha 15]

Théâtre pour la jeunesse


Théâtre et dramatiques radio

Troupe d'étudiants de l’université de Keio à la première de Bonheur and Co de Pierre Gamarra, Tokyo, 1956.
Troupe d'étudiants de l’université de Keio à la première de Bonheur and Co de Pierre Gamarra, Tokyo, 1956.

Poésie mise en scène


Traductions et adaptations



Traductions


Adaptations en français


Au sein d’ouvrages collectifs


Participations à des ouvrages collectifs



Poèmes dans des anthologies



Poèmes dans des revues



Filmographie, discographie



Adaptations pour l'écran



Participations



Poèmes mis en musique



Bibliographie



Entretiens dans des périodiques



Entretiens filmés



Hommages



Numéros de revues spéciaux



Monographies



Ouvrages de référence



Notes et références



Notes


  1. L'installation de force du journal Vaincre dans ces locaux a été menée par Pierre Gamarra et Dominique Carassic, sur l'ordre de Casimir Lucibello, lieutenant-colonel des FFI connu sous le nom de colonel Laborde.
  2. Le Patriote du Sud-Ouest est un quotidien issu de la Résistance, organe du Front national de la Résistance ; il a plusieurs éditions locales. Il est publié de 1944 à 1956 : Page du Centre Régional des Lettres Midi-Pyrénées répertoriant les périodiques de la Libération ; Affiche de 1945.
  3. Sur ce roman de 1948, l'auteur déclare en 1961 : « J'aime beaucoup ce livre qui n'est pas exactement ce qu'on appelle une autobiographie mais qui raconte beaucoup de moi, de mon enfance, de ma génération. ». — Pierre Gamarra, Avant-propos à l'édition japonaise de La Hache, nouvelle annotée par Akisada Yamada et Masaya Yokoyama, Librairie Kempakusha, Tokyo, 1961, p. IV.
  4. L'année qui suit la parution de La Maison de feu, R. Jouanny compare le roman de Pierre Gamarra au Grand Meaulnes, « Un nouveau romancier : Pierre Gamarra » in Vent, Revue de l'Association des Écrivains et Artistes de l'Enseignement, 4e année, 1949, no 2, mars-avril, p. 31.
  5. Également sur le jury du Prix Veillon 1948 : Le Confédéré (Martigny) no 59, , p. 2 (Lire en ligne[PDF]). Le roman de Pierre Gamarra y est mentionné sous le titre La Tour de feu (sic).
    Le jury, réuni à La Tour-de-Peilz, comprenait également Léon Bopp, Maurice Zermatten, Charles Guyot, Louis Martin-Chauffier et Robert Vivier.
  6. La Maison de feu devait s'intituler La Maison rouge et évoque particulièrement la rue de la Colombette à Toulouse, comme l’indique Pierre Gamarra dans des propos rapportés par La Dépêche du 18 décembre 2000.
  7. La première contribution de Pierre Gamarra à la revue Europe avait été un poème publié dans le numéro de mai 1948, p. 45 : « Ode à l'Amérique ».
  8. La rubrique a d'abord été baptisée simplement « Les Livres nouveaux ». « La Machine à écrire » existe toujours dans la revue Europe, reprise depuis juin 2009 par Jacques Lèbre.
  9. En 1972, Le Maître d'école est repris aux Éditeurs français réunis (coll. « L'Humanité en marche »), dans le même volume qu'un ouvrage historique sur la période des années 1930, Le Front populaire : Juin 36 de Roger Quillot et Jacques Chambaz, avec une préface de Jean Cassou et des illustrations de Léon Gambier. Le cadre du roman de Pierre Gamarra est cependant bien plus large que la période du Front populaire puisqu'il s'ouvre en 1905 et se termine durant la Seconde guerre mondiale.
  10. Le roman Le Maître d'école a pour suite La Femme de Simon.
    Claude Pujade-Renaud évoque l'histoire de Simon Sermet dans son étude L’École dans la littérature (Éditions L'Harmattan, 1986, rééd. 2006) : « Quelles traces l’école laisse-t-elle dans les mémoires ? Et comment ces traces sont-elles recréées et restituées par les écrivains ? Peut-être dans une première approche une mémoire très sensorielle nous livre-t-elle des odeurs : un octobre écolier sortant du passé avec une odeur de cuir et de vin. (La Femme de Simon) ».
    Le Maître d’école et La Femme de Simon sont également cités comme références dans la liste de cent trente-huit romans sur l'école —de 1945 à 1986 —, établie par Jacky Beillerot dans « L’éducation et l’école dans les romans français » in Perspectives documentaires en sciences de l’éducation, no 10, 1986.
  11. Le poème Chanson de la faute d'orthographe est parfois désigné, par simplification, sous le titre La Faute d'orthographe.
  12. Le titre Je te donne est parfois attribué à Un poème pour toi, en raison du fait qu'il s'ouvre sur le vers : « Je ne te donne qu'un poème ». Ce même titre est également parfois attribué au poème Le Monde dans mes mains, qui contient l'anaphore « Je te donne (…) ».
  13. L'éditeur, aujourd'hui disparu, ID-livre, expliquait lors de la parution du livre : « Le premier titre de la collection « Pierre Gamarra raconte », Le chat Moustache et ses Amis de toutes les couleurs, est sorti à l'occasion du centenaire de la loi du 9 décembre 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État. Ce livre, destiné aux enfants de CP-CE1 et CE2, donne une leçon sur le respect, la tolérance, la citoyenneté. Le deuxième titre, Histoire de la Laïcité est sorti en même temps. Destiné aux adolescents, cet ouvrage illustré est écrit par Pierre Gamarra. Le romancier y évoque son temps d’écolier avant 1939, à l’époque où (il était élève) dans les classes de son école laïque toulousaine. Ces souvenirs, les rappels historiques et les citations que l’écrivain mêle à ses propres réflexions, sont aujourd’hui d’une très grande actualité. Trois nouveaux titres dans cette collection paraîtront en 2006.» N.B. Seuls deux des trois ouvrages prévus sont parus.
    Source : Fiche de l'éditeur ID-livre sur le site Ricochet, consacré aux jeunes éditeurs.
  14. La postface à la réédition du roman d'Anne Talvaz est la reprise d'un article paru dans Europe (960, année 2009), à la suite de la première parution du livre (2008).
  15. Dans le domaine du théâtre et de l'art dramatique, Pierre Gamarra semble avoir généralement eu pour pratique de confier ses pièces directement aux troupes, aux théâtres ou aux metteurs en scène, sans publication du texte, que ce soit en France ou à l'étranger.
  16. Titre original espagnol : El Corazón con que vivo.
  17. Titre de l'original allemand : Die kleine Windsbraut Edeltraut ; ouvrage non traduit en français.
  18. Titre de l'original tchèque : Tajemsví oranžové kočky ; publié également en allemand et en japonais en 1968 ; puis en espagnol, en danois et en bulgare ; ouvrage non traduit en français.
  19. Onze poètes, parmi lesquels Pierre Gamarra, participent à ce recueil de poèmes en soutien à Louis Aragon.
  20. L'ouvrage est publié par l'Association Parisienne des Amis de la Révolution française pour la célébration populaire du Bicentenaire de la Révolution française.
  21. La chanson a servi d'indicatif sur la Radio toulousaine en 1947-1948.
  22. Pierre Gamarra est crédité sous le nom de Pierre Gamarre (sic) sur cet album de la collection Elf/Antar Hachette diffusé principalement sous forme de cassette audio.

Références et citations


  1. « Pierre Gamarra », sur le site du Printemps des Poètes.
  2. Article « Pierre Gamarra » de l'Encyclopædia Universalis.
  3. Bulletin de la maison de la Poésie du 11 octobre 1988 [p. 2] (Lecture-rencontre 119).
  4. Michel Maglin, La Dépêche du Midi, 15 novembre 2007 : La Renaissance fête ses soixante printemps ; bref historique sur le site de la librairie La Renaissance ; article sur les soixante ans de la Renaissance, L’Humanité, 15 novembre 2007.
  5. Article « Pierre Gamarra » du Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social, tome V (2009), Bernard Épin.
  6. Simone Hauert, revue Annabelle, 8e année, no 85, mars 1948 (Lausanne), p. 45.
  7. « Chronologie de Pierre Gamarra », sur Les Amis de Pierre Gamarra, (consulté le )
  8. Bibliographie des contributions à Europe, site de Paris-III (avant 2000), tables annuelles à partir de 2001, sur le site d’Europe : Revue Europe : tables des contributions.
  9. Sophie Béroud et Tania Régin, Le roman social : littérature, histoire et mouvement ouvrier, Editions de l'Atelier, , 287 p. (ISBN 978-2-7082-3603-5, lire en ligne)
  10. Recueil de l'Académie de Montauban : sciences, belles-lettres, arts, encouragement au bien (Montauban), 1998 (série III, tome 82) (ISSN 1154-7995).
  11. « Bessens. L'hommage à Pierre Gamarra », La Dépêche.
  12. « Pierre Gamarra, l’écrivain occitan », La Dépêche du 20 juillet 2012.
  13. « L’Occitan de langue française », L’Argenteuillais, Hors-série, été 2011.
  14. « (Sa) frénésie d'écrire lui confère une place de choix dans la littérature enfantine, où on lit ses poèmes dans les écoles, on les enseigne, on les apprend. Ainsi la très respectable et respectée Britannica Online Encyclopedia le considère comme l'un des rares delightful practitioner with notable drollery and high technical skills (un créateur délicieux à l'humour remarquable et d'une grande technique) de la littérature enfantine. »

     Guillaume de Toulouse-Lautrec, préface à Mon pays l'Occitanie, 2009, p. 12

  15. Bernard Épin, Découvrir la littérature d'aujourd'hui pour les jeunes, Anthologie Jeunesse Seghers, 1971, notice p. 265.
  16. « Un de nos rares poètes pour enfants (avec) sa fantaisie et son sens de la langue. »

     Marc Soriano in revue Enfance, année 1968, volume 21, no 21-5, p. 404.

  17. « Stanislas récite Pierre Gamara | nova », sur Nova (consulté le )
  18. « Esther récite Pierre Gamarra », sur Nova (consulté le ) « Un enfant, un poème » : lecture présentée et commentée par Édouard Baer (durée : environ 5 minutes).
  19. Guide pédagogique à Histoire des arts coll. Explorer, Cycle 2, Éditions Nathan (2011) par Jacky Biville, Christian Demougin et Hervé Thibon, p. 166-167.
  20. « His Mandarine et le Mandarin contains Fontainesque fables of notable drollery and high technical skill. »

     Encyclopedia Britannica
    Littérature pour la Jeunesse : le XXe siècle

    « Son recueil La Mandarine et le Mandarin contient des fables lafontainesques d'une drôlerie remarquable et d'une grande virtuosité technique. »
  21. « Quoi, quoi, quoi ? c'est moi l’oie / Je voudrais que l'on me croie » (L'Oie, dans Chansons de ma façon, 1963), par exemple.
  22. On peut en voir un témoignage dans un article paru dans La Dépêche en 2000 : Pierre Jean Pyrda : «Pierre Gamarra a trouvé ses enfants» in La Dépêche du Midi, 28 mars 2000.
  23. Sur l’utilisation ludique et pédagogique des textes de Pierre Gamarra, voir les recensions, notamment dans Télérama et Le Républicain lorrain, de l'album mettant en musique le recueil de comptines Les Aventuriers de l’Alphabet, sur le site Mots-et-merveilles (2008).
  24. Marc Soriano évoque à propos de L'Énigme du Capitole (1968), « le ton inimitable, rire léger et tendresse, de l'auteur de la déjà classique « saga » de la Berlurette », revue Enfance, Année 1968, Volume 21, no 21-5, p. 406.
  25. « Publiés par La Farandole (disparue en 1994), des romans comme Le Mystère de la Berlurette, L’Aventure du serpent à plumes, Le Pharaon de Blagaron, (…) On a mangé l’alphabet (Bordas) ou Six colonnes à la une (Laffont-Plein vent) ont connu un franc succès et demeurent des références. Sans oublier l’album de comptines Chansons de ma façon maintes fois mis en musique ou les fables malicieuses de La Mandarine et le mandarin. De son expérience d’écrivain et de ses rencontres avec les enfants il a tiré un important essai La Lecture pour quoi faire ? »

     Bernard Épin, Hommage à Pierre Gamarra sur le site de La Charte des auteurs et des illustrateurs (pour la) jeunesse (2009)

  26. « Il y a dans ce livre (Les Coqs de Minuit, 1950)… les parfums, les couleurs, le soleil et les pluies de ce pays où nous sentons se succéder les saisons […], il y a aussi […] la tendresse de l'auteur pour son héros obscur, pour ce paysan de ténèbres avec sa force obstinée, son inutile grandeur. »

     Louis Aragon, quatrième page de couverture à la réédition de Les Coqs de minuit (suivi de) Rosalie Brousse (de Pierre Gamarra), Les Éditeurs Français Réunis, coll. EFR de poche, 1965

  27. « (Le) titre (du roman Cantilène occitane, 1979), trop modeste, nous rappellerait s'il était besoin que Pierre Gamarra est aussi le poète d'Un chant d'amour ; et, dès sa première page, le roman ne nous permettrait plus de l'oublier. Mais en parlant du poète, ne risquons-nous de faire tort (hélas !) au romancier : Cantilène occitane est bien un roman, un vrai et beau roman, avec des personnages qu'on croit avoir connus, dont on a partagé plus ou moins la passion. D'autant plus vrais eux-mêmes qu'ils sont imaginaires, et parce que le romancier ose n'avoir rien perdu de cette vieille illusion téméraire : faire de la vie. »

     Yves Florenne, « Les grands bûchers sous le soleil », Le Monde, 31 août 1979

  28. Françoise Hache-Bissette, « Le journaliste dans les romans pour la jeunesse : aventurier, détective ou justicier ? », Le Temps des medias, vol. 13, no 2, , p. 185–199 (ISSN 1764-2507, lire en ligne, consulté le )
  29. « Pierre Gamarra est mort », L’Humanité du 25 mai 2009.
  30. Marc Soriano « Les thèmes de la littérature de jeunesse en France depuis la 2e guerre mondiale», Bulletin des bibliothèques de France, n° 1, 1965, consulté le 27 août 2015. Lire en ligne. ISSN 1292-8399.
  31. «Le Maître d’école reste un chef-d'œuvre qui traverse les époques avec sensibilité et l'harmonie apaisante de son écriture. »
    « Sur les pas de sept écrivains tarn-et-garonnais », La Dépêche, 15 avril 2011 (Lire en ligne).
  32. Le Fleuve Palimpseste (1985) : Liste des lauréats du Grand Prix sur le site de la SGDL.
  33. Albert Ayguesparse, sur le recueil Le Sorbier des oiseaux, Marginales (Bruxelles), 32e année, no 175, mars-avril 1977, p. 51.
  34. Le spectacle de Michael Lonsdale, Passion de l'Espagne, contient des poèmes de Pierre Gamarra lus par le comédien, avec des interludes musicaux de Stéphane Leach, interprétés par le Trio Polycordes.
  35. « Échos », Les Cahiers du Sud, no 1, , p. 80 (lire en ligne).
  36. Archives « Honour List » 1956-1998, sur le site officiel ibby.org.
  37. École primaire publique Pierre Gamarra, quartier de Gasseras, Montauban. Fiche de l'établissement sur le site de la mairie de Montauban.
  38. « Le groupe scolaire baptisé du nom de Pierre Gamarra », sur ladepeche.fr (consulté le )
  39. Rue Pierre Gamarra dans le quartier d'Orgemont, à Argenteuil : communiqué de presse de la municipalité, octobre 2012.[PDF]
  40. Session ordinaire du conseil municipal de Montauban du 20 mai 2019 (dénomination d’espaces).
  41. « Nouvelle Aquitaine » (consulté le )
  42. Au sujet de la bibliothèque Pierre Gamarra à Andrest, dans les Hautes-Pyrénées, on peut consulter deux articles de 2009 sur le site de La Dépêche : « Hommage à Pierre Gamarra à Andrest » et « Hommage à un écrivain passeur ».
  43. « La lune dans ton sac (présentation du recueil sur le site officiel consacré à l'écrivain) », sur Les Amis de Pierre Gamarra (consulté le )
  44. Site officiel.
  45. L'éditeur indique : « Sur un thème proposé à leurs élèves par des enseignants des Hautes-Pyrénées, les enfants ont imaginé divers éléments dont Pierre Gamarra s'est librement inspiré. Parmi les nombreux dessins d'enfants rassemblés à cette occasion, quelques-uns ont été choisis par René Moreu qui les a intégrés à cet ouvrage pour alterner avec ses propres illustrations. »
  46. L’Empreinte de l’ours est une nouvelle édition (2010), modifiée, de Rhapsodie des Pyrénées (1963) ; le roman est publié également en édition à grands caractères aux Éditions l’Écriteau (2012).
  47. Le Maître d’école, suivi de La Femme de Simon, est repris en collection « Terre de poche » en 2011 aux éditions De Borée (ISBN 9782812903007) ; le roman Le Maître d'école est publié également en édition à grands caractères aux Éditions À vue d'œil (2009).
  48. « Actualité », sur Les Amis de Pierre Gamarra, (consulté le )
  49. L’édition originale (S.E.P.E, 1950) de L’assassin a le prix Goncourt porte le nom d’auteur de Silvio Michel, pseudonyme de Pierre Gamarra.
  50. Les Coqs de Minuit, adaptation pour la télévision, fiche sur l'Internet movie data base.
  51. Fiche du film et vidéo en ligne sur le site Ciné-Archives (Rubrique: Le Front Populaire).
  52. Fiche du film et vidéo en ligne sur le site Ciné-Archives.
  53. « Disparition de l'ami Claude Vinci » L'Humanité du 9 mars 2012.
  54. Bande-annonce du documentaire La vie sera belle : section sur Pierre Gamarra dans la bande-annonce à partir d'1 min 35. Les entretiens avec Pierre Gamarra ont été filmés en 2006.
  55. La Dépêche, 27 mai 2015, « Pour que Toulouse n'oublie pas ses héros ».
  56. Jacques Capdecomme, « La vie sera belle (81 minutes) », film accessible dans son intégralité sur la chaîne du réalisateur, sur Youtube, juin 2020.
  57. L’article « L'Occitan de langue française» est une reprise, à l’occasion d’une exposition dans les rues d’Argenteuil en juillet 2011, d’un article publié dans Le Mag (Argenteuil) en mai 2010.

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[en] Pierre Gamarra

Pierre Gamarra (French pronunciation: ​[pjɛʁ gamaˈʁa]; 10 July 1919 – 20 May 2009) was a French poet, novelist and literary critic, a long-time chief editor and director of the literary magazine Europe.Gamarra is best known for his poems and novels for the youth and for narrative and poetical works deeply rooted in his native region of Midi-Pyrénées.
- [fr] Pierre Gamarra

[ru] Гамарра, Пьер

Пьер Гамарра (фр. Pierre Gamarra; 10 июля 1919 (1919-07-10), Тулуза — 20 мая 2009, Аржантей) — французский писатель, поэт, литературовед и литературный критик.



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