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Sir James Paul McCartney (prononcé en anglais : [ˈ d͡ʒeɪmz pɔːl məˈkɑː(ɹ)tni])[n 1], né le à Liverpool, est un auteur-compositeur-interprète et multi-instrumentiste britannique.

Paul McCartney
Paul McCartney en 2021.
Informations générales
Surnom Macca
Sir Paul
Nom de naissance James Paul McCartney
Naissance (80 ans)
Liverpool (Royaume-Uni)
Nationalité Royaume-Uni
Activité principale Auteur-compositeur-interprète, musicien, peintre, écrivain
Genre musical Rock, Pop, rock 'n' roll, musique classique, piano rock, Rock progressif
Instruments Basse, guitare, piano, claviers, batterie, percussions, banjo, ukulélé
Années actives Depuis 1957
Labels Apple Records, Parlophone, Capitol, MPL
Site officiel

http://www.paulmccartney.com/, http://www.mccartney.com/ruth/ paulmccartney.com


Signature de Paul McCartney

Il est le bassiste du groupe The Beatles, qui connaît un succès planétaire au cours des années 1960[n 2]. Après sa participation aux Beatles, McCartney enregistre deux albums solo puis fonde le groupe Wings, rencontrant également le succès au cours des années 1970, avant de continuer de nouveau en solo par la suite. Nommé membre de l'ordre de l'Empire britannique en 1964, il est anobli le 31 décembre 1996 par la reine Élisabeth II au sein du même ordre de chevalerie[n 3], puis fait compagnon d'honneur en 2017 pour services rendus aux arts. En 2010, il reçoit également les Kennedy Center Honors.

Né dans une famille modeste, fils d'un musicien amateur et d'une infirmière, qui meurt d'un cancer du sein alors qu'il n'est âgé que de 14 ans, il développe à l'adolescence une passion pour la musique et ses compétences instrumentales. Le , il rencontre John Lennon et devient membre de son groupe, The Quarrymen, qui évolue pour former  avec George Harrison et Ringo Starr  The Beatles, dont il est le bassiste et un des chanteurs principaux. Au sein du quatuor, à ce jour le groupe le plus populaire et lucratif de l'histoire, il forme avec Lennon le tandem d'auteurs-compositeurs le plus influent et prolifique de l'histoire du rock, à l'origine de plus de 200 chansons publiées en 45 tours ou sur des albums au succès international.

Tout d'abord guitariste, McCartney se charge de prendre la basse à la suite du départ de Stuart Sutcliffe en 1961. Si, dans un premier temps, il utilise la basse de Sutcliffe, la Höfner 500/5, il s'achète rapidement un nouvel instrument : la Höfner 500/1. Cette basse semi-acoustique, au corps de violoncelle, a une forme symétrique, contrairement à la plupart des guitares électriques de l'époque. Elle peut donc être utilisée indifféremment par un droitier ou un gaucher comme lui, en inversant seulement l'ordre des cordes. Elle sera indissociable de son image sur scène durant toute sa carrière.

Après la séparation des Beatles en 1970, McCartney lance deux albums en solo (McCartney et Ram), puis forme le groupe Wings avec sa femme Linda et Denny Laine, un ancien membre des Moody Blues. La formation, à laquelle se grefferont au fil du temps plusieurs autres musiciens, enregistre plusieurs albums bien accueillis par le public. Après avoir connu une notoriété mondiale, le groupe se dissout en 1981.

Paul McCartney poursuit alors sa carrière en solo, ininterrompue depuis. Il effectue des tournées dans le monde entier avec ses propres musiciens, en interprétant ses plus grands succès – dont certains sont écrits ou coécrits depuis plus de cinquante ans. Il contribue également à la bande originale de quelques films, produit des albums de musique expérimentale (sous le nom collectif The Fireman) et compose de la musique classique. Il prend part à plusieurs projets caritatifs. Il est l'unique détenteur d'un disque de rhodium décerné en par le Livre Guinness des records, en récompense de son record mondial pour 200 millions d'exemplaires vendus à l'époque[1]. Récipiendaire du MTV Ultimate Legend Award, avec plus d'une quarantaine d'albums à son actif, Paul McCartney est considéré comme l'un des compositeurs les plus prolifiques et populaires du XXe siècle et l'un des plus grands vendeurs de disques de la seconde moitié du siècle. Il est considéré par ses pairs comme l'un des bassistes les plus influents de ces dernières décennies[n 4],[n 5],[n 6],[n 7]. Il est également un des musiciens les plus riches au monde, avec une fortune estimée à 800 millions de livres sterling en 2020[2].

Depuis le début des années 2000, il enchaîne les tournées mondiales avec ses musiciens, Abe Laboriel, Jr. (batterie et chant), Rusty Anderson (guitare et chant), Brian Ray (guitare, basse et chant) et Paul Wickens (claviers, accordéon et chant), qui constituent le groupe avec lequel il joue le plus longtemps durant ses six décennies de carrière. Ses deux derniers albums, Egypt Station (2018) et McCartney III (2020) ont atteint le sommet du palmarès dès leurs sorties.


Biographie



Enfance et adolescence (1942 à 1957)



Naissance et situation familiale

Le 20 Forthlin Road, maison d'enfance de Paul McCartney.
Le 20 Forthlin Road, maison d'enfance de Paul McCartney.

James Paul McCartney naît le à l'hôpital de Walton à Liverpool. Il est le fils de James « Jim » McCartney () et Mary Patricia McCartney (née Mohin) (), qui se sont mariés l'année précédente[3]. Sa mère est infirmière dans ce même hôpital (ce qui lui permet d'accoucher dans une chambre individuelle), tandis que son père travaille dans une usine de coton. Lorsque celle-ci ferme à cause de la Seconde Guerre mondiale, il travaille dans une usine d'aéronautique[3]. Jim est un protestant devenu agnostique, Mary est catholique. Paul McCartney, baptisé selon le rite catholique, est élevé sans religion[4]. Son frère Michael naît en 1944, et leur mère quitte son emploi pour se consacrer à leur éducation, tout en exerçant en tant qu'infirmière à domicile, puis sage-femme. La famille réside alors dans divers logements de fonction[3].

En 1947, Paul entre à la Stockton Wood Road Primary School, puis fréquente la Joseph Williams Junior School[5]. Il reçoit une bonne éducation, de bonnes manières, et ses résultats lui permettent d'entrer au Liverpool Institute en 1953[6]. Dans le bus qui le ramène chez lui, il lui arrive de rencontrer le jeune George Harrison, de quelques mois son cadet[7].

En 1955, la famille déménage au 20 Forthlin Road, quartier d'Allerton (en), dans une petite maison avec jardin. Les McCartney s'y installent définitivement[3]. Cette période heureuse cesse à mesure que s'aggrave la maladie de Mary McCartney, un cancer du sein. Le , elle meurt à la suite d'une intervention chirurgicale, ce qui bouleverse profondément la famille[8],[9]. En apprenant la nouvelle, Paul, avant le choc émotionnel, demande : « Mais qu'allons-nous faire sans son argent ? », remarque qu'il regrettera amèrement par la suite[8].


Premières expériences musicales

Paul McCartney et son frère sont initiés très jeunes à la musique par leur père. Celui-ci, dans sa jeunesse, jouait en effet de la trompette dans un groupe, tandis que son propre père avait joué du tuba[10]. Jim McCartney décide de faire suivre à Paul des cours de piano. Cependant, le jeune homme se montre peu réceptif à ces leçons trop formelles et abandonne. Néanmoins sensible à la musique, il apprend seul avec son père les accords de base et prend goût au piano[8]. Le père McCartney a également pour habitude d'emmener ses fils à des concerts dans les environs[11]. Avec la mort de Mary, Paul trouve refuge dans une pratique assidue de la musique. Jim lui offre une trompette, bien qu'il désapprouve que son fils s'engage trop dans cette discipline au détriment de ses études. Paul progresse rapidement et joue des morceaux comme When the Saints Go Marching In[8].

Comme la plupart des jeunes de son époque, Paul McCartney découvre à cette époque le rock 'n' roll, et les chansons d'Elvis Presley. Il se rend alors compte qu'il ne pourra pas jouer de la trompette et chanter en même temps. Il décide de troquer son instrument pour une guitare acoustique[12]. Gaucher, il éprouve des difficultés à maîtriser son nouvel instrument, puis découvre sur une affiche de Slim Whitman que ce dernier tient le manche de sa guitare de la main droite pour contrer cette particularité[13]. Rapidement, il parvient à jouer certains grands titres de l'époque, et poursuit son apprentissage du piano, sur lequel il prend notamment plaisir à jouer Long Tall Sally de Little Richard. C'est à cette époque qu'il compose sa première chanson, I Lost My Little Girl[8]. Au piano, il compose également une chanson appelée à apparaître dix ans plus tard sur un album des Beatles, When I'm Sixty-Four[14].


Début de carrière (1957 à 1962)



Les Quarrymen

Article détaillé : The Quarrymen.

À la fin des années 1950, la musique skiffle connaît un grand succès à Liverpool, et de nombreux jeunes forment des groupes qui se produisent dans toute la région. Parmi eux, les Quarrymen, groupe fondé par John Lennon[15]. Le 6 juillet 1957, le groupe donne un concert pour la fête paroissiale de l'église St. Peter, dans le quartier de Woolton ; Ivan Vaughan, ami commun de Lennon et McCartney, suggère à ce dernier d'assister à la représentation, puis organise leur rencontre. Tandis que les bières circulent librement dans une ambiance relâchée, ce à quoi il n'est pas habitué, McCartney se lance dans une interprétation à la guitare des classiques du rock 'n' roll Be-Bop-A-Lula et Twenty Flight Rock, puis un medley au piano des chansons de Little Richard. Son jeu a tôt fait de convaincre Lennon de l'accepter parmi eux[16].

Durant l'été, parti en vacances en famille, McCartney réalise sa première prestation publique dans un radio-crochet aux côtés de son frère Michael. À l'automne suivant, il est sur scène avec les Quarrymen[17]. Les membres du groupe se dotent de pseudonymes et McCartney devient pour l'occasion, Paul Ramon ; les Ramones s'en inspireront plusieurs années plus tard[18]. Alors que le groupe progresse, McCartney invite son ami George Harrison à assister aux concerts, et finit par le présenter à un Lennon réticent qui l'auditionne dans un bus. Impressionné par ses talents de guitariste, Lennon l'accepte également au sein du groupe, malgré son jeune âge[19].

L'été 1958 est particulièrement fort en événements. Les Quarrymen se rendent en effet pour la première fois dans un petit studio artisanal où ils enregistrent leur premier disque : une reprise de That'll Be the Day et une première composition, créditée McCartney/Harrison, In Spite of All the Danger[20]. Toujours en , un événement tragique rapproche Lennon et McCartney : la mère de Lennon, Julia, est tuée par une voiture, ce qui plonge son fils dans un grand désarroi[21].


Création des Beatles

Article détaillé : The Beatles.
C'est au Cavern Club que les Beatles sont repérés par leur manager, Brian Epstein.
C'est au Cavern Club que les Beatles sont repérés par leur manager, Brian Epstein.

En 1960, fraichement renommé The Beatles, le groupe va pour la première fois à Hambourg jouer dans un club du quartier chaud de Sankt Pauli[22]. McCartney est alors guitariste, tandis qu'un ami de Lennon, Stuart Sutcliffe, joue de la guitare basse. Les journées sont particulièrement intenses puisque le groupe joue durant plusieurs heures, tard dans la nuit, à grand renfort d'amphétamines[23]. Les relations au sein du groupe sont parfois tendues : un soir, une bagarre éclate entre Sutcliffe et McCartney, ce dernier ayant fait une remarque sur la petite amie du bassiste. La tension entre eux s'accroît dans la mesure où Sutcliffe est piètre musicien[24]. Le séjour hambourgeois trouve une fin prématurée lorsque le groupe part jouer dans un club rival. Dans sa colère, leur employeur, fait renvoyer en Angleterre un George Harrison encore mineur. McCartney et Pete Best sont quant à eux renvoyés pour tentative d'incendie criminel, ayant mis le feu à un préservatif dans la chambre où ils logent[25].

Au cours des deux années suivantes, ils passent pourtant maintes fois de Liverpool à Hambourg. Après la débâcle du groupe, McCartney prend un travail respectable dans une entreprise de bobinage, pour satisfaire son père. Il répond cependant vite à l'appel de Lennon[26]. Les Beatles enchaînent ainsi les concerts, même s'ils le font souvent dans des conditions précaires, avant de connaître à nouveau le succès à Hambourg au cours de l'été 1961. Leur compatriote, le chanteur Tony Sheridan, leur propose en effet de l'accompagner pour l'enregistrement d'un son premier 45-tours, My Bonnie} / The Saints. Peu après, McCartney prend le rôle de bassiste du groupe, Sutcliffe ayant décidé de reprendre ses études d'art[27].

À cette époque également, Lennon et McCartney, qui commencent à composer ensemble peu de temps après leur rencontre en 1957, progressent et affinent leur technique, bien qu'ils accordent peu d'importance à leurs chansons et interprètent principalement des reprises[28]. À Liverpool, ils jouent dans des clubs plus huppés, notamment le célèbre Cavern où l'on constate les débuts d'un engouement pour le groupe. Les quatre garçons sont finalement repérés par Brian Epstein, qui devient leur manager et fait les démarches auprès des maisons de disques[27] et les encourage à jouer leurs chansons originales[29].

Après plusieurs refus, notamment par la maison de disques Decca, Epstein décroche un contrat avec le label Parlophone, filiale de EMI menée par George Martin. McCartney jongle avec l'idée de se doter du nom de scène Paul James mais il se ravise rapidement[30]. Les 4 et , les Beatles enregistrent leur premier single, Love Me Do/P.S. I Love You. Martin voulait d'abord leur faire publier une reprise, mais ce sont finalement deux compositions venues principalement de McCartney qui figurent sur le disque[31]. Cependant, elles sont signées McCartney/Lennon, signature appelée à changer par la suite[32]. Le disque finit par atteindre une honorable 17e place alors que les foules commencent à se prendre de passion pour les Beatles[33].


Le temps des Beatles (1963 à 1970)



Montée en popularité : la Beatlemania

Article détaillé : Beatlemania.
Paul McCartney en 1964.
Paul McCartney en 1964.
Paul, George et John.
Paul, George et John.

Durant les deux premières années du phénomène Beatles, en 1963 et 1964 (c'est-à-dire sur les quatre premiers albums), John Lennon domine clairement le duo de compositeurs et, de façon générale, le groupe[34]. Cela n'empêche pas McCartney de composer un certain nombre de morceaux importants, comme le vif I Saw Her Standing There, qui ouvre le tout premier album du groupe, Please Please Me[35]. Cependant, cette période voit surtout une forte harmonie entre Lennon et McCartney qui aboutit à de grands succès écrits à quatre mains, comme She Loves You et I Want to Hold Your Hand[36],[37]. Dans le même temps, tandis que les singles du groupe atteignent les sommets des charts, les Beatles découvrent l'Amérique, où ils rencontrent un franc succès et tournent leur premier film[38].

À cette époque, McCartney vit chez la famille de sa petite-amie, l'actrice Jane Asher, à Londres, dans un milieu prestigieux qui l'aide à se créer des relations[39]. Durant ces années, McCartney se montre capable d'écrire de belles ballades telles que And I Love Her que Lennon considère comme « le premier Yesterday de Paul »[40].


Découverte de la scène underground

Les Beatles et George Martin en studio (1966).
Les Beatles et George Martin en studio (1966).

Progressivement, les Beatles et McCartney s'ouvrent à la culture ; ainsi qu'à la marijuana. L'album Help! qui paraît en 1965, marque de ce point de vue une forte progression de McCartney au sein du groupe. Si Lennon signe encore plusieurs grands hits, son partenaire d'écriture est le plus créatif, avec Yesterday, sa plus célèbre chanson, sur laquelle il est accompagné d'un quatuor à cordes, sur suggestion de George Martin[41]. Dans des tonalités beaucoup plus neuves, l'album Rubber Soul poursuit cette progression et permet aux Beatles de voir leur talent progresser. À la même époque, ils enchaînent les tournées à travers le monde. McCartney signe des chansons de plus en plus importantes, notamment Michelle[42].

Grâce à Jane Asher, McCartney découvre les arts et la musique underground, ainsi que des événements culturels qui l'inspirent. Il devient ainsi habitué de l'Indica Gallery et la fait connaître aux autres membres des Beatles. Il y provoque la rencontre entre Lennon et Yoko Ono[43]. En 1966, les Beatles sortent l'album Revolver[44], qui voit la créativité du groupe exploser. McCartney y prend l'ascendant, avec des compositions célèbres telles que Eleanor Rigby, Here, There and Everywhere et Yellow Submarine[45].

À l'été 1966, les Beatles décident d'un tournant dans leur carrière en arrêtant de donner des concerts, à la suite de tournées particulièrement troublées aux Philippines, au Japon et aux États-Unis, accompagnées de menaces de mort. Cette décision résulte également de la lassitude face aux cris du public qui ne vient finalement pas pour écouter la musique[46]. McCartney est le seul à exposer de – légères – réticences à l'idée de cet arrêt[47]. Devant le temps libre gagné par cette fin des tournées qui occupaient le plus clair de leur calendrier, les Beatles se livrent chacun à de nouvelles activités. Pour McCartney, il s'agit de la composition de la bande originale du film The Family Way, avec l'aide de George Martin. Le disque, qui sort en 1967, est ainsi le premier album solo d'un membre du groupe, ce que John Lennon vit mal[48].


Sommet artistique du groupe

1967 est un tournant dans l'histoire du groupe, à plusieurs titres. Face à un Lennon de plus en plus accro au LSD, McCartney prend l'ascendant sur les idées et décisions du groupe. C'est lui qui lance le projet de Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band, album concept dont il prend la direction[49]. Si le concept en lui-même ne dépasse pas la chanson titre, l'album n'en est pas moins un succès retentissant, critique et commercial[50]. Comme l'explique George Harrison : « Je croyais qu'on était en studio simplement pour faire le prochain disque, mais Paul suivait son idée de groupe fictif. Cet aspect-là ne m'a pas vraiment intéressé[51]. » Quant aux chansons, elles tiennent tant de Lennon que de McCartney, même si ce dernier affiche une omniprésence[49].

Si l'épisode Pepper marque pour beaucoup l'apogée des Beatles, et de McCartney en particulier, la suite est plus laborieuse. Le , le manager Brian Epstein meurt prématurément. Le groupe se retrouve alors perdu, particulièrement Lennon qui lui vouait une grande amitié. C'est donc McCartney qui remotive le groupe espérant poursuivre le projet dans lequel il s'était lancé : le film Magical Mystery Tour. Il se charge de la réalisation avec l'aide des trois autres Beatles[52]. Si les chansons qui l'accompagnent rencontrent un succès égal aux précédentes, le film est le premier véritable échec critique du groupe, et le pousse à se remettre en question en tirant un trait sur sa parenthèse psychédélique[53].

Maharishi Mahesh Yogi en 1967.
Maharishi Mahesh Yogi en 1967.

Le début de l'année 1968 voit donc le groupe partir dans une nouvelle direction, avec la publication du single Lady Madonna, chanson aux tonalités jazzy composée par McCartney[54]. Peu après, sur une idée de George Harrison, le groupe part pour l'Inde, à l'ashram de Maharishi Mahesh Yogi pour y approfondir leur expérience de la Méditation transcendantale qu'ils ont apprise en 1967 à Bangor (pays de Galles)[55]. Dans cet environnement isolé, Harrison, Lennon et McCartney composent un grand nombre de chansons utilisées sur les albums à venir, ensemble ou en solo[56]. Dès le départ, McCartney a décidé de partir à une date prévue : « Ayant l'esprit pratique, j'avais prévu de rester à Rishikesh pendant une période bien définie. […] Si ça avait été quelque chose qui méritait vraiment qu'on y retourne, j'y serais retourné. Mais quand le mois s'est achevé, j'ai été content de partir »[57]. Il rentre ainsi sereinement en Angleterre, tandis que peu après, Lennon et Harrison se brouillent sévèrement avec le maître spirituel et s'en vont à leur tour[58].

Article détaillé : Séjour des Beatles en Inde.

Séparation des Beatles

Article détaillé : Séparation des Beatles.

À leur retour en studio, les Beatles disposent de nombreuses compositions à enregistrer, ce qui aboutit au double « Album blanc » de trente chansons. Cet album est marqué par un certain individualisme, quelques morceaux étant interprétés par un Beatle seul, dans le cas de McCartney pour Mother Nature's Son ou Wild Honey Pie par exemple. Cependant, l'album donne lieu à de grands moments d'harmonie, comme l'enregistrement du bruyant Helter Skelter, précurseur du heavy metal[59]. À la même époque, McCartney compose une de ses chansons les plus célèbres, Hey Jude, pour le fils de Lennon, Julian, dont les parents divorcent alors[60]. L'album est également marqué par des débuts de tensions, notamment par un départ provisoire de Ringo Starr pendant lequel McCartney se charge de jouer de la batterie[61] sur les titres Back in the U.S.S.R. et Dear Prudence.

Face à ces tensions, McCartney envisage une nouvelle solution pour remettre le groupe sur les rails : retourner aux valeurs initiales des Beatles, quatre garçons jouant du rock devant leur public. Il propose de tourner une émission de télévision montrant les Beatles en train de répéter pour un concert, projet qui se transformera en documentaire et qui comblera une obligation contractuelle de sortir un dernier film. Cela donne les sessions d'un album avorté, Get Back, durant lesquelles les tensions s'accroissent. Une brouille éclate notamment entre McCartney et George Harrison, qui quitte à son tour provisoirement le groupe. Le tout s'achève cependant sur une note positive avec le dernier concert des Beatles, sur le toit de l'immeuble d'Apple Corps, la société qu'ils ont fondée[62].

Les enregistrements de Get Back semblant inutilisables et la dissolution du groupe approchant vraisemblablement à grands pas, McCartney réussit à unir les Beatles, ainsi que George Martin, pour finir en beauté avec un dernier bon album. Au printemps et à l'été 1969, les Beatles travaillent donc Abbey Road. McCartney tient un rôle prépondérant, notamment dans la composition du fameux medley qui constitue le principal morceau de la face B de l'album, et qui n'intéresse que peu Lennon[63].

Tandis que l'album sort et connaît à nouveau le succès, des rumeurs sur la mort de Paul McCartney commencent à circuler : celui-ci serait depuis plusieurs années remplacé par un sosie après sa mort dans un accident. L'intéressé doit s'en expliquer à plusieurs reprises auprès des médias. Lennon quitte définitivement le groupe en septembre, signant la fin des Beatles[64]. La séparation reste néanmoins secrète. Pendant que chacun œuvre à ses premiers travaux en solo, le producteur Phil Spector est chargé de mettre en état les bandes enregistrées pour Get Back afin de produire l'album Let It Be. Le nouveau manager du groupe, Allen Klein, peu apprécié de McCartney, pense que la nouvelle de l'explosion du groupe nuirait aux ventes[65].

À l’occasion de la sortie d’une collection de 12 enregistrements inédits de Jimi Hendrix « People, Hell and Angels », un télégramme envoyé le par Jimi Hendrix à Paul McCartney (via Apple) attire l'attention des journalistes. Hendrix invite Paul McCartney à former un super-groupe avec Miles Davis et Tony Williams, il dit : « Nous enregistrons un LP ensemble ce week-end à NewYork [sic]. Que diriez-vous de venir pour jouer de la basse ? Appelle Alan Douglas au 212-5812212. Paix (Signé) Jimi Hendrix Miles Davis Tony Williams ». D'après l'autobiographie de Miles Davis parue en 1990, Miles & Hendrix jouaient ensemble de temps en temps dans son appartement de New York. Les Beatles étaient à ce moment-là en train d'éclater, ce qui n’aurait pas été un obstacle à la collaboration McCartney-Hendrix-Davis. Cependant ce même jour, le DJ Russ Gibb à partir de la radio WABC de New York lançait la rumeur que McCartney était mort dans un accident de voiture en 1966 et avait été remplacé par un imposteur. Mais il n'est pas certain que Paul McCartney ait jamais eu connaissance de ce message. Jeff Nolan historien du Rock déclare : « Cela aurait été l'un des super-groupes les plus fous. Ces quatre chats auraient certainement réinventé leurs instruments et la façon dont ils sont perçus ». Le télégramme est maintenant exposé au Hard Rock Cafe à Prague, en République tchèque[66],[67]


Les années 1970 : Wings



Période de transition (1969 à 1972)

Après le départ de Lennon, McCartney se consacre à un projet d'album solo. Il fait installer des appareils d'enregistrement dans sa résidence écossaise, et commence à enregistrer seul ses chansons, avec le soutien de son épouse, Linda, qu'il a rencontrée l'année précédente. Jouant de tous les instruments et assurant la préparation de la pochette de l'album, l'ex-Beatle présente ainsi son premier album solo, McCartney[68]. La publication de l'album entraîne toutefois un conflit, car il survient au moment où doivent arriver sur le marché Let It Be, et l'album Sentimental Journey de Ringo Starr. Les Beatles demandent donc à McCartney de repousser la sortie de son opus. « J'avais terminé McCartney, mon premier album après les Beatles, et j'avais programmé sa parution. Les autres se sont mis à râler […] Tout était conclu, j'avais noté ma date de sortie sur le calendrier. Je voulais m'y tenir scrupuleusement, mais ils l'ont tout de même déplacée. De mon point de vue, je me faisais avoir »[69].

L'album sort pourtant avant Let It Be, accompagné d'une interview rédigée par McCartney, qui y annonce très clairement la fin du groupe. Lennon, qui jugeait avoir la légitimité pour annoncer la nouvelle, le prend très mal, voyant là une simple manœuvre publicitaire. Les deux amis en sortent brouillés[70]. Cette rupture se concrétise sur l'album Ram que McCartney sort en 1971 : une photographie de scarabées copulant est en effet clairement adressée à Lennon[n 8] ; ce dernier répond par un caustique How Do You Sleep? sur son album Imagine, qui déçoit terriblement McCartney[71]. Lennon y inclut aussi une photo dans la pochette du disque, le montrant avec un cochon dans une posture rappelant la couverture de Ram.

D'un point de vue artistique Ram marque une évolution : Linda y est créditée sur de nombreuses chansons, non pas pour sa participation, mais pour que le couple ait des revenus (ceux de McCartney étant gelés par les soucis juridiques connus par les Beatles). Cependant, son rôle musical prend progressivement de l'ampleur. De même que le batteur Denny Seiwell, qui participe à l'album, et les musiciens David Spinozza et Hugh McCracken, les prémices de Wings commencent à se poser[72]. Plusieurs singles connaissent également un grand succès, tels que Another Day et surtout Uncle Albert/Admiral Halsey, véritable hit aux États-Unis[73]. L'album reste pourtant un échec critique à cette époque, avant d'être réhabilité des années plus tard[74].


Les débuts de Wings et l'apogée (1971 à 1975)

Article détaillé : Wings (groupe).

À la suite de ce début de carrière solo en demi-teinte, McCartney doit expérimenter de nouvelles méthodes. À cela s'ajoute l'envie de retrouver le plaisir d'être en groupe et de partir en tournées. Il fonde donc Wings, avec son épouse Linda, le batteur Denny Seiwell, et le guitariste Denny Laine, appelé à devenir son partenaire d'écriture pendant près de dix ans[72]. Le premier album du groupe, Wild Life, se caractérise par sa simplicité, et ne convainc que peu la critique[75]. En dépit de ventes très honorables, il s'agit d'un des plus gros échecs d'un ex-Beatle dans les années post Beatles. L'année suivante, Wings publie plusieurs singles dont deux sont censurés par la BBC, mais le succès doit encore attendre[76]. Cela n'empêche pas la publication d'un hit, Live and Let Die, chanson du film Vivre et laisser mourir[77].

Au cours de l'année 1973 cependant la barre se redresse : après un Red Rose Speedway beaucoup mieux accueilli par le public et même les critiques[78]. Une émission spéciale intitulée James Paul McCartney (en) est diffusée sur ATV (en) la même année, afin de mettre fin au différent juridique qui opposait Lew Grade (en) et le musicien. La prestation n'est pas à la hauteur des attentes et les critiques ne sont pas élogieuses[79]. Paul opte ensuite d'aller enregistrer un nouvel album à Lagos, au Nigeria où l'enregistrement s'avère difficile : des musiciens quittent Wings juste avant le départ, les studios sont en mauvais état, Paul se fait accuser de « voler la musique locale », et Linda et lui sont victimes d'un vol et agressés en pleine rue, échappant de peu à la mort. En pleine guerre civile, ils assistent également à une exécution et se voient faire remettre des objets du défunt[80]. Cependant, au retour, le groupe, réduit aux deux McCartney et à Laine, est prêt à faire paraître fin 1973 Band on the Run, qui lui vaut la consécration des critiques[81].

Le groupe semble tirer un maximum de profits de son album phare, et l'année 1974 est relativement vide. McCartney enregistre en privé de nombreuses ébauches de chansons, dont certaines n'ont jamais été publiées, et les autres ont été utilisées dans divers albums[82]. Durant l'été, McCartney rencontre John Lennon alors exilé à Los Angeles : les deux anciens partenaires se retrouvent dans une très bonne ambiance oubliant les conflits passés. Ils se lancent avec d'autres musiciens dans un gigantesque bœuf (en)[83].

En 1975, le groupe Wings sort un nouvel album, Venus and Mars, particulièrement travaillé. Il marque également le début d'une tendance nouvelle au sein de Wings : McCartney n'y est en effet plus le seul compositeur. Toutefois, on reproche à cet album une structure trop proche du précédent mais il n'en est pas moins un grand succès commercial. La même année, McCartney fonde sa propre société de production, MPL Communications[84]. À la fin de l'année, le groupe part pour une gigantesque tournée mondiale. Celle-ci est cependant scindée en deux, le temps d'enregistrer Wings at the Speed of Sound, qui connaît un succès moindre. La chanson Silly Love Songs vaut à la tournée de Wings aux États-Unis un succès qui ne cède en rien à celui des anciens Beatles[85]. L'album live qui en découle, le triple Wings over America, se vend énormément. Il marque également une évolution : c'est la première fois que McCartney chante à nouveau les titres des Beatles[86].


Des difficultés de plus en plus présentes (1976 à 1980)

Paul et Linda McCartney lors d'un concert des Wings en 1976.
Paul et Linda McCartney lors d'un concert des Wings en 1976.

Les temps qui suivent la tournée sont assez vides : outre un single (Seaside Woman) de Linda McCartney paru sous le pseudonyme Suzy and the Red Stripes, la principale création de Wings est le single Mull of Kintyre, qui bat tous les records de ventes au Royaume-Uni[87]. Au sein du groupe, la formation varie, avec plusieurs départs et arrivées successifs. Seul Denny Laine et les McCartney, ossature de Wings, restent fidèles au poste. Peu après la naissance d'un enfant chez les McCartney, début 1978 le groupe reprend du service à vitesse réduite, en enregistrant un nouvel album, London Town, bien accueilli mais pas autant que les précédents[88].

Durant l'été 1979, McCartney et Wings tentent un dernier coup avec l'album Back to the Egg, aux tonalités plus rock'n'roll, dans une période dominée par le punk. Malgré le succès du hit Goodnight Tonight, l'album peine à rencontrer un grand public, à l'instar des précédents[89]. Cela n'empêche pas McCartney de continuer à jouir d'une grande popularité : en , le Livre Guinness des records lui remet un disque de rhodium certifiant ses ventes records de disques. Il est le seul artiste au monde à recevoir pareille récompense[90].

À la fin de l'année, Wings part une nouvelle fois en tournée. McCartney et son groupe reviennent en Angleterre pour les « Concerts for the People of Kampuchea » qui ont eu lieu du 26 au au Hammersmith Odeon à Londres et qu'il a organisé avec Kurt Waldheim, le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies. La prestation de Paul McCartney and Wings clôt l’événement. Il reprend sa tournée pour se diriger vers le Japon mais McCartney est arrêté à la frontière nippone, le , pour possession de marijuana. Il passera neuf jours en prison ce qui provoque l'annulation de la tournée prévue dans ce pays[91],[92]. La défection progressive de Denny Laine entraîne la fin du groupe en ce début d'année 1980, même si elle ne se concrétise officiellement qu'en 1981.


Reprise en solo (1980 à 1993)



Participations prestigieuses

Désireux de se distancer de Wings, Paul McCartney décide de réitérer l'expérience du totalement solo. Dix ans après McCartney, il publie McCartney II où il joue à nouveau de tous les instruments[93]. Les projets suivants sont vite interrompus : le , John Lennon est assassiné ; la nouvelle choque terriblement McCartney[94].

En 1981, Paul McCartney et Michael Jackson enregistrent la chanson The Girl Is Mine[95], qui figure dans l'album de Michael Jackson, Thriller, sorti en 1982, et qui deviendra par la suite, l'album le plus vendu au monde. Un single avec cette chanson sort également, et qui se classe no 1 aux Hot R&B/Hip-Hop Songs.

Il faut ainsi attendre 1982 pour que sorte un nouvel album, dans un esprit totalement différent. McCartney renoue en effet avec le producteur George Martin qui l'incite à travailler avec des musiciens adaptés à ses chansons plutôt qu'à un groupe fixe. Il publie ainsi Tug of War, album auxquels participent notamment Stevie Wonder, Carl Perkins et Ringo Starr. Le succès est total[96].

L'expérience est retentée l'année suivante avec Pipes of Peace, auquel participe Michael Jackson. Cependant, en dépit du succès du single Say Say Say, les ventes sont en baisse[93]. En 1984, McCartney se livre également à l'exercice du cinéma, avec Give My Regards to Broad Street, mais sans succès, bien que l'album de la bande-originale se vende bien[97]. Cette même année, il sort un 45 tour de sa chanson pour enfants We All Stand Together tirée du dessin animé Rupert and the Frog Song[98]. McCartney entame alors une fin de décennie plus difficile.


Retour à la scène

Après ce début de décennie peu encourageant, McCartney entame une période à vide. À l'exception de l'album Press to Play en 1986, il se contente, en effet, de publier une compilation et un album de reprises à destination du public soviétique. Il faut attendre 1989 pour qu'il revienne sur le devant de la scène avec l'album Flowers in the Dirt qui connaît un grand succès et initie une courte mais prolifique collaboration avec Elvis Costello[99].

Cette même année, McCartney retourne sur scène pour une tournée monumentale où il choisit de reprendre un grand nombre de hits des Beatles[100]. Lors d'un concert à Rio de Janeiro, il bat le record de la plus forte audience avec plus de 180 000 spectateurs[101]. Il se permet également une autre tournée en 1993, sortant chaque fois un album live[102]. Dans la même période, il ne sort qu'un album studio, Off the Ground (en 1993), qui pâtit principalement du succès du précédent[103].

1993 est décidément une année chargée, puisque McCartney et Youth lancent le duo d'electro-expérimental The Fireman, tout en conservant leur anonymat[104]. Après cela, McCartney fait une pause de plusieurs années pour se consacrer à un nouveau projet, avec les ex-Beatles.


« Retour » des Beatles et nouveaux projets (1993 à 2000)



Le projet Anthology

Le milieu et la fin des années 1990 voient en effet le retour des Beatles. Si le groupe ne se reforme pas, il travaille en revanche au projet Anthology visant à commémorer le groupe. Ce projet passe tout d'abord par l’enregistrement d'un grand nombre d'interviews de Paul McCartney, Ringo Starr et George Harrison dans le but de réaliser une série documentaire et un livre retraçant l'histoire du groupe avec les mots des musiciens[105].

Ce projet est également l'occasion pour McCartney de renouer quelques liens avec Yoko Ono : en signe de bonne volonté, celle-ci envoie des cassettes d'enregistrements de John Lennon sur des chansons jamais publiées. Terminées par les Beatles, ces deux chansons (Free as a Bird et Real Love) sont publiées sur les disques de prises inédites publiés dans le cadre de ce projet. Dans le cas de la première, McCartney compose certaines parties manquantes[106]. Les Beatles ferment ensuite, en 1996, définitivement la page en déclarant qu'ils ne rejoueront plus en tant que groupe, et ne publieront plus de single. Dans la foulée des sorties des trois albums de la série, les ventes de tout le catalogue du groupe explosent, faisant de 1996 la meilleure année qu'ils aient connue[107].

Concernant les Beatles, également, la fin des années 1990 voit McCartney créer un embryon de polémique en revendiquant la paternité de certaines chansons composées à cette époque, en particulier Yesterday (dont John n'a jamais contesté la paternité totale à Paul, pas même dans sa chanson-brûlot How Do You Sleep?) et demandant à pouvoir les créditer « McCartney/Lennon », au lieu de l'habituel « Lennon/McCartney ». Ce faisant, il entre en froid avec Yoko Ono, qui a refusé, mais crédite ainsi ses reprises des Beatles sur plusieurs albums live[108].


Mort de Linda et expériences classiques

En 1997, propulsé par le succès de l'Anthology, nouvel album studio de McCartney, Flaming Pie lui permet de renouer avec le succès. Outre l'attention médiatique, le projet entrepris avec les Beatles pousse en effet McCartney à revenir à ce qu'il aime faire et à une musique plus proche de ses origines et donc des Fab Four[109]. La même année, il est anobli par la reine Élisabeth II au rang de Knight Bachelor[110],[111] et peut dès lors porter le titre de Sir[112]. Sa vie prend par la suite un tournant dramatique : Linda McCartney est diagnostiquée d'un cancer du sein, qui l'emporte le , en Arizona. Passé le choc, McCartney se plonge dans le travail et se permet en 1999 un nouveau retour aux origines avec Run Devil Run, album de reprises de classiques du rock'n'roll sorti quand le monde attend un album sombre marqué par le deuil, ce dont le musicien ne se sent pas capable[113].

À cette époque, McCartney sort plusieurs albums d'un genre totalement différent, en s'essayant à la musique classique. Il avait fait une première incursion dans ce milieu en 1991 avec son Liverpool Oratorio commémorant les 150 ans de l'orchestre philharmonique de la ville[114]. Il récidive peu avant la mort de son épouse, et avec son soutien, en reprenant un projet initié Standing Stone[115]. Directement inspiré par les funérailles de Linda, Working Classical est une nouvelle incursion dans ce genre, fin 1999. Chaque fois, le succès est au rendez-vous, proportionnellement aux ventes habituelles dans ce genre de musique[116].


Années 2000 à aujourd'hui



Multiplication des genres et nouveau mariage (2000 à 2005)

Paul McCartney en concert dans les années 2000.
Paul McCartney en concert dans les années 2000.

Le début des années 2000 est marqué par l'expérimentation pour lui de plusieurs genres. Le genre expérimental tout d'abord, avec le Liverpool Sound Collage publié en 2000, parent éloigné du Revolution 9 de John Lennon[117], mais surtout avec une expérience inédite en 2005. Il laisse au disque-jockey Roy Kerr le soin de remixer totalement à sa guise un certain nombre de ses grandes chansons, produisant ainsi l'album Twin Freaks[118]. Il retourne en studio pour enregistrer deux albums : un très personnel Driving Rain en 2001, mais surtout l'innovant Chaos and Creation in the Backyard qu'il enregistre presque seul, avec le producteur de Radiohead, Nigel Godrich[119].

Outre ses albums studio, McCartney entreprend une grande tournée mondiale au début des années 2000, qui aboutit à deux albums live. Le groupe qui l'accompagne désormais, composé de Abe Laboriel Jr (batterie et chant), Rusty Anderson (guitare et chant), Brian Ray (guitare, basse et chant) et Paul « Wix » Wickens (claviers et accordéon) ne changera plus pour les décennies à venir. Il se met aussi à l'écriture d'un livre pour enfants en 2005, High in the Clouds[120]. Durant cette même période, il épouse la mannequin Heather Mills, plus jeune que lui, en 2002. Elle lui donne un quatrième enfant, Beatrice Milly[108].


Nouveaux albums, tournées mondiales, collaborations et prestations spéciales (depuis 2006)

La première moitié des années 2000 est plus difficile pour McCartney qui voit rapidement son mariage avec Heather Mills souffrir de la pression médiatique qui repose sur le couple. Ils divorcent dans la douleur en 2006[108]. À la même époque, McCartney sort un nouvel album classique, Ecce Cor Meum, qu'il compose et fait représenter quelques années auparavant[121]. Il s'agit de son dernier album publié chez EMI : après plus de quarante ans de fidélité, McCartney signe chez Starbucks[122]. Sous ce label, il publie en 2007 un nouvel album studio : Memory Almost Full. Le succès revient, propulsé par la campagne de promotion de Starbucks : l'album n'atteint pas la tête des charts, mais les ventes ayant été faites dans les magasins de la chaîne n'étant pas comptées, il est probable que le disque se soit nettement plus vendu[123]. Le disque fait également l'objet d'une publicité soignée avec la sortie du single Dance Tonight dont le clip, réalisé par Michel Gondry, met en scène l'actrice Natalie Portman aux côtés de McCartney[124].

Paul McCartney en 2010.
Paul McCartney en 2010.

Si McCartney délaisse le studio pour quelques années, il n'en reste pas moins actif, en se produisant au cours de tournées mondiales qui donnent lieu à deux albums live[125]. Il apparaît également plusieurs fois en public, notamment avec Ringo Starr pour la remastérisation du catalogue des Beatles et la sortie du jeu The Beatles: Rock Band[126]. Il récidive en 2008 au sein du duo The Fireman, bien que le nom des deux artistes cachés derrière le pseudonyme soit annoncé avant la sortie du disque[127]. Enfin, en 2011, McCartney travaille à un ballet intitulé Ocean's Kingdom, qui paraît en octobre[128]. En , accompagné par Diana Krall et son orchestre, il sort un album studio de reprises de jazz intitulé Kisses on the Bottom auxquels Macca ajoute 2 nouvelles compositions dont le nostalgique My Valentine. Le , Paul est invité au concert du jubilé de diamant de la reine Élisabeth II. Il y joue les titres Magical Mystery Tour, All My Loving, Let It Be, Live and Let Die et termine avec Ob-La-Di, Ob-La-Da. De plus, le , il participe à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2012 au Stade Olympique de Londres en interprétant une partie de la chanson The End et le tube Hey Jude. C'est lui qui clôture la cérémonie. En septembre de cette année-là, il est fait Chevalier de la légion d'honneur à l'Élysée par le président François Hollande[129].

Entre et , il sillonne le monde avec sa tournée Out There[130]. Entre-temps, en , il sort New, un album unanimement célébré par la critique internationale. En , il obtient 4 prix lors des Grammy Awards dont celui de la meilleure chanson rock, Cut Me Some Slack, cosignée avec Dave Grohl[131]. En , il publie la chanson Hope for the Future écrite spécialement pour le jeu vidéo Destiny[132]. En , il collabore avec le rappeur américain Kanye West pour le titre Only One. Il le retrouve ensuite pour la chanson de Rihanna, FourFiveSeconds, qui sort en single en . La même année, il enregistre un duo avec Lady Gaga pour High in the Clouds, film fondé sur son propre livre destiné aux enfants. En 2016, il lance la tournée One on One et les 8 et , il partage la scène avec Neil Young au Desert Trip. Ce festival de rock regroupe des légendes musicales Bob Dylan et les Rolling Stones ainsi que Roger Waters et les Who. Le même mois sort le film animé Ethel & Ernest : A True Story, adaptation du livre éponyme, dans lequel on l'entend interpréter sa chanson inédite, In the Blink of an Eye.

McCartney en 2018 sur scène avec Abe Laboriel.
McCartney en 2018 sur scène avec Abe Laboriel.

En , un enregistrement de Paul McCartney du temps des Beatles réapparaît. En effet, en 1965, il avait eu l'idée d'offrir à chacun de ses trois acolytes, en guise de cadeau de Noël, un 33 tours contenant un enregistrement sous forme d'une émission de radio en y faisant figurer ses morceaux favoris comme Don't Be Cruel ou I Get Around[133]. L'enregistrement est calqué sur une émission de radio dans laquelle le beatle joue le rôle d'un animateur américain[134].

Penny Lane - Signature de Paul McCartney ayant été réalisée lors du tournage de l'émission The Late Late Show en 2018.
Penny Lane - Signature de Paul McCartney ayant été réalisée lors du tournage de l'émission "The Late Late Show" en 2018.

Il profite de la sortie de son nouveau single Come on to Me / I Don't Know pour accepter l'invitation de James Corden à participer au segment Carpool Karaoke de son Late Late Show du . Tourné à Liverpool, ils se rendent sur Penny Lane, visitent l'ancienne demeure des McCartney au 20 Forthlin Road et effectuent un spectacle surprise dans un pub du centre-ville[135]. Sur Youtube, la vidéo de ce Carpool Karaoke cumule plus de 23 millions de vues en quelques jours[136]. Une version rallongée, intitulée When Corden Met McCartney (Live from Liverpool), sera diffusée sur le réseau CBS le suivant[137]. Son 17e album, Egypt Station, sort le [138],[139] pour atteindre aussitôt la première place dans le palmarès Billboard 200, une première dans sa carrière solo[140]. La tournée Freshen Up s'amorce à Québec le suivant[141] et devait se terminer à Pilton au Glastonbury Festival en [142] mais tous les spectacles en Europe à partir du mois de mai 2020 ont été annulés à cause de la pandémie de Covid-19[143]. La dernière prestation de la tournée s'est donc déroulée au Dodger Stadium de Los Angeles, le [144].

En 2019, il est annoncé que McCartney participera à l'écriture d'une comédie musicale fondée sur le film La vie est belle, de Frank Capra, en collaboration avec Lee Hall et le producteur Bill Kenwright[145] et que son livre pour enfants High in the Clouds sera adapté pour le grand écran par Netflix en association avec la société Gaumont et réalisé par Timothy Reckart[146].

Lors de son confinement dans sa ferme du Sussex (son « rockdown », mot-valise de son cru issu de « rock » et « lockdown »), McCartney se met à enregistrer seul quelques vieilles compositions mises de côté mais surtout de nouvelles chansons enregistrées avec sa collection d'instruments des années 1950 et 1960, dont la contrebasse de Bill Black, membre du Elvis Presley Trio ou sa propre basse Hofner et son mellotron du temps des Beatles[147]. Il sort l'album McCartney III le [148] complétant en quelque sorte une trilogie avec ces deux autres albums enregistrés seul. Cette fois, les critiques sont unanimes à propos de la qualité du projet[149] et aussitôt sa sortie, l'album atteint la première position des palmarès britannique[150] et américain[151].

Paul McCartney en 2021.
Paul McCartney en 2021.

En 2021, il est invité à discuter avec Rick Rubin de sa carrière et de ces enregistrements dans une série de six épisodes de trente minutes, présentée sur la plateforme Hulu, intitulée McCartney 3,2,1 (en)[152]. Le 2 novembre de la même année sera publié un beau-livre en deux volumes intitulé The Lyrics: 1956 to the Present[153] qui compile les paroles de 154 de ses chansons et des anecdotes de leur écriture. Écrit en collaboration avec le poète irlandais Paul Muldoon, cette collection comprend les paroles d'une chanson datant de l'époque des Beatles qui n'a jamais été enregistrée, Tell Me Who He Is.

En février 2022, Paul McCartney annonce le lancement de sa première tournée depuis la survenue de la pandémie de Covid-19[154]. Intitulée Got Back, cette nouvelle série de concerts se tiendra aux États-Unis puis au festival Glastonbury 2022.


Vie privée



Relation avec Jane Asher


Jane Asher.
Jane Asher.

Brian Epstein avait fait de son mieux pour cacher le mariage de John Lennon (pour leur image auprès des jeunes fans, il était préférable que celles-ci les croient célibataires), mais l'information transpira. Lorsque la question fut évoquée dans une interview du groupe, John vanta les joies de la paternité, tandis que Paul déclarait que cette condition ne l'attirait guère.

Après A Hard Day's Night, Jane Asher devient une sorte de « fiancée permanente » de Paul et il emménage même dans une chambre au grenier de la maison des Asher au 57 rue Wimpole du quartier Marylebone de Londres[155]. Il offre quelques chansons à son frère Peter Asher, du duo Peter and Gordon, dont A World Without Love (en). Paul et Jane sont inséparables, on les voit partout ensemble, mais le couple se sépare en 1968. Début 1969, après une courte idylle avec la scénariste américaine Francie Schwartz (en)[156], le dernier des Beatles resté célibataire, annonce son prochain mariage avec une jeune Américaine divorcée, Linda Eastman.


Mariage avec Linda Eastman


Linda et Paul McCartney en 1976.
Linda et Paul McCartney en 1976.

Photographe américaine de 24 ans, Linda Eastman rencontre McCartney pour la première fois, le , dans le club de musique The Bag O'Nails (en) de Londres lors d'un spectacle de Georgie Fame. Ils terminent la soirée au Speakeasy Club. Quatre jours plus tard, lors du lancement médiatique du disque Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band au domicile de Brian Epstein, où elle est invitée comme photographe, les deux se retrouvent et une relation semble commencer. Le Beatle tentera, dans les semaines suivantes, de remettre sur les rails sa relation avec Jane Asher[157], mais il y a rupture et McCartney reprend contact avec Linda qui est retournée à New York. Le , le couple se marie à la mairie de Marylebone de Londres[158]. La même année, Linda donne naissance à Mary (née le 28/08/1969) sa seconde fille et le premier enfant de Paul (celui-ci adoptera Heather (née le 31/12/1962), la première fille de Linda). Et durant les années 1970, deux autres petits McCartney agrandissent la famille, une autre fille prénommée Stella (née le 13/09/1971) et un garçon, James (né le 12/09/1977).

Paul se revendique monogame : il ne tarit jamais d'éloges sur Linda, qu'il mobilise dans son groupe Wings, écrit des chansons pour la célébrer ouvertement (My Love, Letting Go…), Paul déclare à longueur d'interview que la chance de sa vie est d'avoir rencontré Linda, etc. Dans le monde du show-bizness où le divorce est chose courante (les autres Beatles ont l'occasion de le découvrir), le couple de Paul et Linda reste uni, jusqu'à la mort de celle-ci, en 1998, des suites d'un cancer du sein.


Mariage avec Heather Mills


Heather Mills, Paul McCartney et le Président russe, Vladimir Poutine à Moscou en 2003
Heather Mills, Paul McCartney et le Président russe, Vladimir Poutine à Moscou en 2003

En 2002, il épouse Heather Mills. Avec cet ancien mannequin, amputée d'une partie de la jambe gauche à la suite d'un accident[159], il milite contre l'usage de mines antipersonnel[160] et la chasse aux phoques[161]. Malgré la naissance d'une fille, Beatrice Milly, en 2003, le couple se sépare en 2006, et un divorce très médiatisé s'ensuit en 2008. Heather Mills obtient un paiement de divorce de 24,3 millions de livres[162].


Mariage avec Nancy Shevell


Le dimanche , Paul épouse, à la mairie de Marylebone, au centre de Londres, l'Américaine Nancy Shevell, héritière du propriétaire de l'entreprise américaine de transport routier New England Motor Freight Inc. (qui a fait faillite en 2019[163]).


Causes et engagements


Paul McCartney soutient les causes suivantes :

Paul McCartney chantant Michelle à Michelle Obama.
Paul McCartney chantant Michelle à Michelle Obama.
McCartney militant contre les mines antipersonnel
McCartney militant contre les mines antipersonnel
Paul McCartney en 2012.
Paul McCartney en 2012.

Distinctions


Blason de Paul McCartney.
Blason de Paul McCartney.

Paul McCartney est distingué des récompenses suivantes :

La Rosa « Meizeli »; la rose McCartney.
La Rosa « Meizeli »; la rose McCartney.
McCartney et Barack Obama lors de la remise du prix Gershwin.
McCartney et Barack Obama lors de la remise du prix Gershwin.

Discographie



Avec les Beatles


Article détaillé : Discographie des Beatles.

Discographie solo


Article détaillé : Discographie de Paul McCartney.

Albums studios

  1. McCartney (1970)
  2. Ram (1971 crédité à Paul et Linda McCartney[219])
  3. McCartney II (1980)
  4. Tug of War (1982)
  5. Pipes of Peace (1983)
  6. Press to Play (1986)
  7. Снова в СССР (1988/1991, album de reprises de chansons rock 'n' roll)
  8. Flowers in the Dirt (1989)
  9. Off the Ground (1993)
  10. Flaming Pie (1997)
  11. Run Devil Run (1999, album de reprises de chansons rock 'n' roll)
  12. Driving Rain (2001)
  13. Chaos and Creation in the Backyard (2005)
  14. Memory Almost Full (2007)
  15. Kisses on the Bottom (2012, album jazz avec Diana Krall)
  16. New (2013)
  17. Egypt Station (2018)
  18. McCartney III (2020)

Albums live

  1. Tripping the Live Fantastic (1990)
  2. Unplugged (The Official Bootleg) (1991)
  3. Paul Is Live (1993)
  4. Back in the U.S. (2002)
  5. Back in the World (2003)
  6. Good Evening New York City (2009)
  7. Paul McCartney Live in Los Angeles (2010)
  8. Amoeba Gig (2019)

Autres

  1. The McCartney Interview (en) (1981, interview enregistrée en 1980)
  2. Give My Regards to Broad Street (1984, trame sonore du film homonyme)
  3. Twin Freaks (2005) (Remix du DJ Roy Kerr)

Avec Wings



Albums studios

  1. Wild Life (1971)
  2. Red Rose Speedway (1973)
  3. Band on the Run (1973)
  4. Venus and Mars (1975)
  5. Wings at the Speed of Sound (1976)
  6. London Town (1978)
  7. Back to the Egg (1979)

Album live

  1. Wings over America (1976)
  2. Concerts for the People of Kampuchea (1981) (Collectif - artistes variés)

Compilations


Ces albums compilation contiennent des pistes solo et enregistrées avec Wings.

  1. Wings Greatest (1978)
  2. All the Best! (1987)
  3. Wingspan: Hits and History (2001)
  4. Pure McCartney (en) (2016)

Musique expérimentale


  1. Liverpool Sound Collage (2000)

Projet The Fireman

  1. Strawberries Oceans Ships Forest (1993)
  2. Rushes (1998)
  3. Electric Arguments (2008)

Musique classique


  1. Thrillington (1977) - version orchestrale de l'album Ram, (paru sous le pseudonyme de Percy Thrills Thrillington)
  2. Paul McCartney's Liverpool Oratorio (1991)
  3. Paul McCartney's Standing Stone (1997)
  4. Working Classical (1999)
  5. Ecce Cor Meum (2006)
  6. Ocean's Kingdom (2011)

Musique ou chansons pour le cinéma


  1. The Family Way (1967) - trame sonore du film homonyme. Orchestrations de George Martin
  2. Live and Let Die (1973) - chanson thème du film homonyme
  3. Vanilla Sky (en) (2001) - chanson thème du film homonyme
  4. A Love for You (2003) - tirée du film The In-Laws

Musiciens accompagnateurs



Collaborations



Avec Wings


Denny Laine, Laurence Juber, Steve Holly et Denny Seiwell donnent toujours des concerts de Wings à l'occasion des différentes fêtes Beatles à travers le monde.


Avec les ex-Beatles



Autres


À l'Olympia le 22 octobre 2007.
À l'Olympia le 22 octobre 2007.

Producteur


Durant sa carrière solo, McCartney est producteur de ses albums, avec ou sans Wings, jusqu'à McCartney II sauf pour Band on the Run (Geoff Emerick). Ensuite, il sera coproducteur sur certains albums, jusqu'à donner ce rôle à d'autres tels George Martin, David Kahne (en) ou Greg Kurstin.


Filmographie



Télévision



Publications


Livres pour enfants

En collaboration avec l'illustratrice canadienne Kathryn Durst (en)


Hommages et fan-club


En 2014, sort un album d'hommage intitulé The Art Of McCartney avec des interprétations de Billy Joel, Bob Dylan, Steve Miller, Jeff Lynne, Kiss, Roger Daltrey, Chrissie Hynde, B.B. King, Paul Rodgers, Def Leppard en autres.

Il existe un forum officiel pour les fans de Paul McCartney appelé le Maccaboard[258]. Il existe même une section pour les non-anglophone intitulée The World Tonight en référence à la chanson de l'album Flaming Pie[259]. De 1977 à 1997 Paul McCartney a publié un fanzine appelé Club Sandwich[260],[261],[262],[263]

Divers fan-club et fanzine existent à travers le monde. Il existe un fan-club francophone appelé le Maccaclub[264],[265],[266],[267],[268],[269] dirigé par les journalistes Dominique Grandfils, Victor Baissait, Carl Kieser et Patrick R. [270].


Notes et références



Notes


  1. Prononciation en anglais britannique retranscrite selon la norme API.
  2. Le groupe n'existe déjà plus lorsque l'album Let It Be est publié en 1970.
  3. Paul McCartney est membre de l'ordre de l'Empire britannique, depuis sa décoration reçue en 1964, suivie de son anoblissement le 31 décembre 1996 (dont la cérémonie officielle d'investiture a eu lieu le 11 mars 1997).
  4. Jack Bruce : « If you're talking electric bass, it's very, very simple: James Jamerson, Paul McCartney, Jaco Pastorius, me ». .
  5. Stanley Clarke : « Paul definitely had an influence on my bass playing, not so much technically, but more with his philosophy of melodic bass lines − especially as I hit my teens and the Beatles' records became more adventurous. »
  6. Will Lee (a enregistré et tourné notamment avec B.B. King, James Brown, George Benson) : « Paul's influence on bassists has been so wide-spread over numerous generations that there's no denying he's in everybody's playing at this point. We're all descendants. » « But because he had so many different flavors to add to a song, he was able to take the instrument far beyond a supportive role. » « Paul taught the bass how to sing. ».
  7. Sting : « It's hard to separate McCartney's influence on my bass playing from his influence on everything else-singing, songwriting, even becoming a musician in the first place. As a child, I would play my Beatles albums at 45 RPM so I could hear the bass better. He's the Guvnor. » « Copie archivée » (version du 29 juin 2011 sur l'Internet Archive).
  8. Le nom des Beatles dérivait du mot anglais signifiant scarabées.

Références


  1. Sir Paul McCartney Article sur le site de l'Encyclopédie Larousse.
  2. (en) Mark Savage, « Rihanna rockets onto Sunday Times Rich List », BBC News, (lire en ligne, consulté le )
  3. François Plassat 2010, p. 11.
  4. Barry Miles 1997, p. 4.
  5. (en) Beatle's schoolboy photo auction, BBC News, 16 août 2009. Consulté le 25 décembre 2010.
  6. Barry Miles 1997, p. 9.
  7. Bob Spitz 2005, p. 125.
  8. François Plassat 2010, p. 12.
  9. Barry Miles 1997, p. 20.
  10. Bob Spitz 2005, p. 71.
  11. Barry Miles 1997, p. 23–24.
  12. François Plassat 2010, p. 13.
  13. Barry Miles 1997, p. 21.
  14. Barry Miles 1997, p. 22–23.
  15. Bob Spitz 2005, p. 47.
  16. François Plassat 2010, p. 14.
  17. François Plassat 2010, p. 15.
  18. Jean-Éric Perrin et Gilles Verlant 2010, p. 154.
  19. Barry Miles 2004, p. 49.
  20. François Plassat 2010, p. 16.
  21. Barry Miles 2004, p. 45.
  22. Philip Norman 2010, p. 200-201.
  23. François Plassat 2010, p. 17.
  24. Philip Norman 2010, p. 244.
  25. Philip Norman 2010, p. 224.
  26. François Plassat 2010, p. 18.
  27. François Plassat 2010, p. 19.
  28. Philip Norman 2010, p. 205.
  29. (en) The Beatles: All These Years, Volume 1 – Tune In, Mark Lewisohn, Harmony Books, 2013.
  30. (en) The Beatles: All These Years, Volume 1 – Tune In, Mark Lewisohn, Harmony Books, 2013, page 657.
  31. François Plassat 2010, p. 21.
  32. François Plassat 2010, p. 22.
  33. Philip Norman 2010, p. 294.
  34. François Plassat 2010, p. 24.
  35. Daniel Ichbiah 2009, p. 30.
  36. Steve Turner 2006, p. 48.
  37. Steve Turner 2006, p. 57
  38. Daniel Ichbiah 2009, p. 47-50.
  39. Philip Norman 2010, p. 330.
  40. Steve Turner 2006, p. 66.
  41. François Plassat 2010, p. 39-40.
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Autres sources



    Annexes


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    Bibliographie



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    [de] Paul McCartney

    Sir James Paul McCartney CH MBE (* 18. Juni 1942 in Liverpool) ist ein britischer Musiker, Songwriter bzw. Singer-Songwriter, Liedtexter und Komponist sowie Musikproduzent, Maler und Filmproduzent. Der Oscar- und mehrfache Grammy-Preisträger wurde vor allem als Sänger und Bassist der Band The Beatles bekannt, für die er zusammen mit John Lennon die meisten Stücke geschrieben hat. Die Komponistenpartnerschaft Lennon/McCartney und auch McCartney selbst gelten als die erfolgreichsten Songwriter in der Geschichte der Popmusik.[1] McCartneys Stück Yesterday ist der meistgespielte Popsong aller Zeiten.

    [en] Paul McCartney

    Sir James Paul McCartney CH MBE (born 18 June 1942) is an English singer, songwriter and musician who gained worldwide fame with the Beatles, for whom he played bass guitar and shared primary songwriting and lead vocal duties with John Lennon. One of the most successful composers and performers of all time, McCartney is known for his melodic approach to bass-playing, versatile and wide tenor vocal range, and musical eclecticism, exploring styles ranging from pre–rock and roll pop to classical and electronica. His songwriting partnership with Lennon remains the most successful in history.[4]

    [es] Paul McCartney

    James Paul McCartney (Liverpool, Merseyside; 18 de junio de 1942) es un cantautor, compositor, músico, multiinstrumentista, escritor, activista, pintor y actor británico; que junto a John Lennon, George Harrison y Ringo Starr, ganó fama mundial por ser el bajista y uno de los cantantes de la banda de rock The Beatles, reconocida como la más popular e influyente en la historia de la música moderna; su asociación compositora con Lennon es una de las más célebres del siglo xx. Después de la separación de la banda, continuó su carrera musical en solitario y formó Wings con su primera esposa, Linda, y Denny Laine.
    - [fr] Paul McCartney

    [it] Paul McCartney

    Sir James Paul McCartney (Liverpool, 18 giugno 1942) è un cantautore, compositore, polistrumentista, produttore discografico e attivista britannico.

    [ru] Маккартни, Пол

    Сэр Джеймс Пол Макка́ртни (англ. James Paul McCartney; род. 18 июня 1942, Ливерпуль, Мерсисайд, Англия, Великобритания) — британский музыкант, мультиинструменталист, писатель и продюсер. Один из основателей группы The Beatles. 16-кратный обладатель премии «Грэмми»[6].



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